La BCE a infligé un camouflet à Moody’s, décidant de continuer à accepter des titres de dette portugaise dans ses échanges avec les banques du pays et ignorant de facto la mise en garde de l’agence d’évaluation financière sur la solvabilité du Portugal. « La fermeté de la BCE marginalise les agences de notation », a souligné Meir Benamram, vendeur d’actions chez Aurel. « C’est une bonne nouvelle qui pourrait permettre aux marchés de se focaliser de nouveau sur les indicateurs américains », relégués au second plan depuis plusieurs mois par la crise de la dette en zone euro, a-t-il estimé. L’institut de Francfort a également relevé son taux directeur à 1,50% contre 1,25% précédemment, mais ce deuxième resserrement de l’année était largement anticipé par les marchés. Son président, Jean-Claude Trichet a en revanche rassuré les investisseurs, signalant une pause dans le durcissement de la politique monétaire de la banque.
Alter Info
l'Information Alternative