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Livio, handicapé à 80% suite aux vaccins Prevenar & Infanrix Quinta

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Livio, handicapé à 80% suite aux vaccins Prevenar & Infanrix Quinta

Comme la quasi totalité des parents, ceux du petit Livio ont été scandaleusement trompés et désinformés sur la nature, la fréquence et la gravité des risques que les vaccins soi-disant de "routine" allaient faire encourir à leur petit garçon de façon tristement irréversible...

 

Aujourd'hui, ces parents ont décidé de parler et de se battre, un combat que nous ne pouvons bien entendu que soutenir et saluer tant la situation vaccinale est devenue intenable et immensément plus dangereuse pour les enfants que les maladies infectieuses elles-mêmes.

 

Puisse le cas de Livio vous amener dès lors à ouvrir définitivement les yeux sur la tragédie des vaccins et éviter ainsi à d'autres enfants et à d'autres familles de vivre pareil calvaire évitable. Les innombrables parents dans des situations aussi tragiques ne doivent plus hésiter ni attendre à parler/témoigner et à agir en justice tant dans l'intérêt de leurs enfants que dans celui de la société toute entière!

 


Stanislas Geoffrit et son fils Livio. A 18 mois, Livio ne sait ni parler ni marcher...

 

Le petit Livio naît le 22 décembre 2013 au terme d'un accouchement normal et rentre chez lui en parfaite santé trois jours plus tard. A l'âge de deux mois, un pédiatre fait à Livio une première injection du vaccin Prevenar (contre les pneumocoques) et d'Infanrix Quinta (contre la polio, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et l'haemophilius influenza de type b). Ce pédiatre a au préalable bien insisté auprès des parents sur l'importance de ces vaccins, leur caractère "obligatoire" (ce qui est faux puisque ni le Prevenar ni l'Infanrix quinta ne sont en réalité obligatoires) et à aucun moment il n'a informé les parents des risques graves possibles. 

 

Durant plusieurs jours après ces deux premières injections, Livio a présenté de la fièvre ainsi que des petits boutons et des lésions crouteuses à plusieurs endroits. Il avait en outre moins d'appétit et il se réveillait souvent en pleurs la nuit. Le jour, il dormait beaucoup plus qu'en temps normal et n'avait plus un contact habituel avec ses parents puisqu'il était moins calin et semblait préférer qu'on le laisse tranquille. Face à cet état inhabituel, les parents ont fort logiquement recontacté leur pédiatre pour l'en informer. Ce dernier a conseillé par téléphone de donner du doliprane et de l'advil. En outre, un nouveau rendez-nous est aussi fixé chez ce même pédiatre pour faire le point sur l'état de Livio un mois environ après ces deux premiers vaccins. Après avoir revu l'enfant, le pédiatre conclut que les lésions cutanées n'ont rien d'inquiétant de même que la fièvre et ne demande aucun examen complémentaire. Tout au plus prescrit-il une "pommade cache-symptôme" à base d'antibiotiques (fucidine) et la poursuite du doliprane + advil tandis qu'il refixe bien entendu rendez-vous pour la poursuite du programme vaccinal un mois plus tard (mais oui, pourquoi donc s'arrêter en si bon/sinistre chemin quand on est dans une idéologie tout en se croyant cependant dans la science?!).

Livio, handicapé à 80% suite aux vaccins Prevenar & Infanrix Quinta

Une semaine après ces traitements purement symptomatiques (et non causaux), la fièvre et les boutons disparaissent mais le comportement de Livio n'était déjà plus le même -un symptôme qui n'est pas anodin et que d'innombrables parents rapportent ceci dit au passage suite à ces cocktails de vaccins "officiellement préconisés et adoubés". 

 

A l'âge de 4 mois, Livio se représente chez le pédiatre qui avait préconisé la poursuite de la vaccination, choisissant donc d'ignorer les premiers signaux d'alerte pourtant évidents que le petit avait déjà manifestés lors des doses précédentes. Le pédiatre conseille d'emblée de recourir "préventivement" au doliprane et à l'advil. Malgré tout, Livio fait une très forte fièvre après ces deux nouvelles injections vaccinales de Prevenar et d'Infanrix Quinta, il ne fait plus que pleurer et ne dort plus de la nuit. Là encore, les parents rappellent le pédiatre qui ne s'alarme toujours pas estimant que ce n'est que passager. Plusieurs jours passent. 

 

Devant la persistance de la fièvre, les parents de Livio décident de l'emmener aux urgences pédiatriques de Tulle le 16 mai 2014 et dans la foulée, Livio y est hospitalisé pour une soi-disant infection urinaire. L'état de l'enfant continue pourtant de se dégrader pendant ce temps-là et endéans les 24 heures suivantes, Livio manifeste une incapacité à évacuer ses selles. Sa maman demande alors de l'aide au personnel médical qui doit aider à l'évacuation fécale du petit qui se complique d'une diarrhée sanglante et d'une violente hémorragie qui conduit directement Livio en réanimation/soins intensifs. Vu la gravité de son état -puisqu'il s'agit d'un choc décompensé -, l'enfant doit être transféré au service de réanimation pédiatrique de l'Hôpital Mère-Enfant du CHU de Limoges.

Livio, handicapé à 80% suite aux vaccins Prevenar & Infanrix Quinta

Sur place, à Limoges, l'enfant subit alors une foule d'examens parmi lesquels une fibroscopie gastrique qui retrouve un ulcère bulbaire de 2cm (score de Forrest 3) qui aurait pu selon le corps médical être à l'origine de l'hémorragie précédente. Le tableau clinique s'alourdit alors avec l'apparition de convulsions à type de clonies du membre supérieur gauche et du membre inférieur droit et d'une déviation de la tête. Une imagerie par raisonnance magnétique (IRM) retrouve une méningo-encéphalite avec un virus de l'herpès (de type 1) retrouvé à la ponction lombaire (bien que la maman ne soit pas la source de sa contamination par ce virus à l'accouchement car elle était négative pour ce virus). L'évolution initiale a été marquée par un comportement neurologique inquiétant avec des convulsions, une mauvaise qualité du contact oculaire, une grande agitation et gesticulation désordonnée, une dysoralité (= difficulté voire impossibilité pour l'enfant de se nourrir par la bouche),  une hypotonie axiale et périphérique (= trouble musculaire d'origine neurologique avec impossibilité ou difficulté à tenir la tête). Cette première IRM en mai 2014 retrouve de fait une nécrose bilatérale des lobes temporaux du cerveau de Livio.

 

Livio se retrouve donc avec un diagnostic de méningoencéphalite herpétique compliquée d'un choc hémorragique. Alors que l'enfant n'avait pas d'antécédents périnataux particuliers ni aucun trouble initial ou même retard  du développement psychomoteur avant ses vaccins, le tableau neurologique qu'il manifeste après ceux-ci est hélas accablant.

 

Ecoutez ici l'interview du papa de Livio (France Bleu Limousin, 25/06/2015)

 

En conclusion, Livio est un enfant de plus et un enfant de trop à tomber sous le poids des effets mortifères des vaccins. Son cas rappelle le désastre d'autres enfants dont nous avons déjà parlé plus ou moins récemment: AyanaNelloLolita,... Le contenu accablant des documents confidentiels de plusieurs fabricants de vaccins (Infanrix hexa, Prevenar) éclaire d'un jour nouveau tous les cas de ces enfants à chaque fois étiquetés de "coïncidences" ou de "cas malheureux et rares" dont on ne peut absolument pas affirmer en l'état qu'ils seraient minoritaires par rapport à un total de bénéfices hypothétiques dès lors qu'il est officiellement avoué dans la littérature médicale officielle qu'il "n'y a pas de consensus sur les éléments chronologiques ou sémiologiques de l'imputabilité d'un vaccin dans la survenue d'un effet indésirable (EI)." Donc, en d'autres termes, le corps médical n'est pas d'accord en son sein sur le timing de survenue et la nature du tableau clinique qu'un patient doit présenter pour pouvoir considérer qu'un vaccin est en cause. Partant de là, puisque cet accord sur la délimitation précise des effets graves des vaccins n'existe pas, on conçoit facilement que le bénéfices/risques fallacieusement évoqué ci-dessus dans l'enregistrement radio par une officielle d'une agence de santé n'a jamais pu être établi et que c'est un leurre! Par exemple, s'agissant du petit Livio, il faut savoir que le document confidentiel sur l'Infanrix hexa (si l'Hexa est capable de plus de 800 effets secondaires susceptibles d'affecter tous les systèmes du corps, on voit mal pourquoi le quinta serait tellement plus sûr...) reprend l'ulcère, et qu'il inclut plus de 100 effets secondaires neurologiques dont l'encéphalite et la méningite sans oublier aussi différents types d'infections herpétiques. Il est donc plus que temps d'ouvrir enfin les yeux sur la tragédie des vaccins et sur leur insécurité fondamentale à l'heure où une Ministre de la Santé affirme que "la vaccination, ça ne se discute pas", où  des praticiens comme le Pr Joyeux sont pourchassés par un Ordre des Médecins qui dénie tout danger grave des vaccins, où des journalistes médicaux comme Michel Cymes tentent de monter les gens les uns contre les autres au sujet des vaccins et où une pédiatre médiatique mais démodée comme Edwige Antier prétend n'avoir jamais vu aucune maladie induite par un vaccin en plus de 45 ans de carrière de pédiatrie...

 

Pour réagir et agir en tant que parents d'enfants victimes, ne pas hésiter à nous contacter et nous mettrons les parents en contact... l'union fait la force!

Voir la rubrique contact de ce site...

 

Voir aussi:

 

Ayana, dans le coma le lendemain de sa vaccination par Infanrix hexa et Prevenar

 

Le vaccin Prevenar est-il un vaccin sûr et sans danger?

 

Pneumocoques: l'échec retentissant de la vaccination

 

Tous les vaccins sont expérimentaux: voici pourquoi

 

Vaccins: le vrai scandale des faux placebos

 

Dr Saluzzo de Sanofi Pasteur: "on ne comprend pas comment marchent les vaccins!"

 

La sécurité des vaccins pose vraiment problème: les officiels le savent

 

Infanrix hexa: le document confidentiel accablant

 

Prevenar: les documents confidentiels accablants

 

Eric, la tragédie d'une vie....


http://www.initiativecitoyenne.be/2015/07/livio-handicape-a-80-suite-aux-vaccins-prevenar-infanrix-quinta.html


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Référendum en Grèce - Déclarations d'Alexis Tsipras au peuple grec: "Le NON n'est pas un simple slogan"

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Référendum en Grèce - Déclarations d'Alexis Tsipras au peuple grec:
 Alexis Tsipras Αλέξης Τσίπρας Алексис Ципрас أليكسيس تسيبراس

Traduit par  Dimitris Alexakis Δημήτρης Αλεξάκης  

Allocution télévisée prononcée à Athènes le 1er juillet 2015 par le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, en prévision du référendum du dimanche 5 juillet.


Grecques, Grecs,
Nous nous trouvons aujourd'hui à un tournant de notre histoire, à un moment crucial pour l’avenir de notre pays.
Dimanche, ce n’est pas entre le maintien de notre pays dans l’euro et la sortie de la monnaie unique que nous serons appelés à choisir ― l’appartenance de la Grèce à la zone euro ne peut être contestée par personne ―, mais entre l’acceptation de l’accord proposé par les Institutions et la revendication d’une solution viable ― une revendication renforcée par le verdict des urnes.
Le peuple grec doit savoir que le gouvernement a la ferme intention de parvenir à un accord durable, ouvert sur l’avenir.
Dès l’annonce de la tenue du référendum, nous avons de fait reçu de meilleures propositions sur la dette et sa nécessaire restructuration que celles que nous avions en mains jusqu’à vendredi. Ces propositions ne sont pas restées lettre morte ; nous avons sans délai adressé aux Institutions nos contre-propositions, guidées par la recherche d'une solution viable ; c’est dans ce but que s’est tenue hier une réunion extraordinaire de l’Eurogroupe qui reprendra cet après-midi. Si cette réunion aboutit à un résultat positif, nous ne nous défausserons pas, nous y répondrons sans attendre. Le gouvernement grec demeure en tout état de cause à la table des négociations et y restera jusqu’au bout. Ce gouvernement sera là, lundi, et sortira renforcé de la consultation populaire. Car le verdict du peuple a toujours plus de force que la volonté d’un gouvernement.
Je veux redire que le choix démocratique est au cœur des traditions européennes.
Les peuples européens ont eu recours au référendum à plusieurs moments-clé de leur histoire. Cela a été le cas de la France, notamment, lors du référendum sur la Constitution européenne. Cela a eu lieu en Irlande : le référendum a permis de suspendre l’application du Traité de Lisbonne et a conduit à une renégociation à la faveur de laquelle des termes plus favorables ont été obtenus.
Malheureusement, dans le cas de la Grèce, d’autres poids et d’autres mesures ont été appliqués.
Je n’aurais pour ma part jamais imaginé que l’Europe démocratique refuserait à un peuple le temps et l’espace dont ce peuple a besoin pour décider souverainement de son avenir.
Le leadership exercé par des cercles conservateurs extrêmes a conduit à la décision d’asphyxier les banques grecques, dans un but évident : intimider non seulement le gouvernement mais aussi, désormais, chacun des citoyens de ce pays.
Dans une Europe de la solidarité et du respect mutuel, il est inacceptable que les banques soient fermées pour la seule et unique raison que le gouvernement a décidé de donner la parole au peuple.
Il est inacceptable que des milliers de personnes âgées ― dont les pensions, malgré l’asphyxie financière, ont cependant pu être versées ― se retrouvent ainsi dans la tourmente.
À ces milliers de citoyens, nous devons une explication.
C’est pour protéger vos retraites que nous nous battons depuis des mois, pour défendre votre droit à une retraite digne de ce nom et non à un vulgaire pourboire.
Les propositions que nous avons été sommés de signer auraient entraîné une réduction drastique des pensions de retraite. C’est la raison pour laquelle nous les avons rejetées et c’est pour cela que nous nous trouvons aujourd’hui en butte à des mesures de rétorsion.
Le gouvernement grec a été confronté à un ultimatum, sommé de mettre en œuvre à l'identique les politiques d'austérité et de faire passer l’ensemble des dispositions du mémorandum en attente d’application, sans le moindre volet concernant la dette et le financement.
Cet ultimatum a été rejeté.
Le moyen le plus évident de sortir de cette voie sans issue était d’en appeler au peuple, car la démocratie ne connaît pas d’impasses.
Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui.
Je sais parfaitement qu’en ce moment même les sirènes hurlent à la catastrophe.
Elles vous soumettent au chantage et vous appellent à voter «oui» à toutes les mesures demandées par les créanciers ― des mesures qui ne sont accompagnées d’aucune perspective de sortie de la crise.
Elles vous appellent à dire à votre tour, à l’instar des députés de ces journées parlementaires de sinistre mémoire, «oui» à tout.
Elles vous appellent à vous rallier à eux et à vous faire les complices de la perpétuation des mémorandums.
Le «non», de son côté, n’est pas un simple slogan.
Le «non» est un pas décisif vers un meilleur accord, un accord que nous pourrons signer aussitôt après la consultation de dimanche.
Le «non» reflètera le choix très clair du peuple sur la façon dont il entend vivre dès le jour suivant.
Le «non» ne signifie pas rupture avec l’Europe mais retour à l’Europe des principes.
Voter «non», c’est faire pression en faveur d’un accord économiquement viable qui apportera une solution à la dette au lieu de la faire exploser ; d’un accord qui ne sapera pas indéfiniment les efforts que nous accomplissons afin de redresser la société et l’économie grecques ; d’un accord socialement juste transférant sur les possédants les charges qui pesaient jusqu’alors sur les salariés et les retraités.
Un accord qui ramènera à brève échéance le pays sur les marchés internationaux et permettra à la Grèce de s’affranchir du contrôle et de la mise sous tutelle.
Un accord sur des réformes portant un coup définitif à l’enchevêtrement d’intérêts et à la corruption qui alimentent le système politique grec depuis des décennies.
Un accord permettant enfin de répondre à la crise humanitaire, de créer un vaste filet de sûreté pour tous ceux qui se trouvent aujourd’hui en marge, précisément à cause des politiques appliquées dans notre pays au cours de ces longues années de crise.
Grecques, Grecs,
J’ai pleinement conscience des difficultés présentes et je m’engage auprès de vous à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’elles ne durent pas.
Certains s’évertuent à lier le résultat de la consultation de dimanche au maintien de la Grèce dans la zone euro ; ils prétendent même que j’ai le projet secret, si le «non» l’emporte, de sortir le pays de l’Union Européenne. Mais ils mentent de façon éhontée.
Ces mensonges nous ont déjà été servis, par les mêmes, au cours de la période précédente, et ceux qui les propagent rendent aujourd’hui un bien mauvais service au peuple et à l’Europe.
Vous n’ignorez pas que je m’étais porté candidat il y a un an, lors des dernières élections européennes, à la présidence de la Commission. J’avais alors eu l’occasion de dire aux Européens qu’un terme devait être mis aux politiques d’austérité, que les mémorandums ne nous permettaient pas de sortir de la crise, que le programme mis en œuvre en Grèce avait échoué, que l’Europe devait cesser de se comporter de manière antidémocratique.
Quelques mois plus tard, en janvier 2015, cette analyse a été validée par le peuple.
Malheureusement, certains s’obstinent en Europe à refuser de le comprendre, de l’admettre.
Ceux qui veulent une Europe cramponnée à des logiques autoritaires, à des logiques de non-respect de la démocratie, ceux qui veulent que l’Europe ne soit qu’une union superficielle au sein de laquelle le FMI ferait office de liant ne proposent aucune véritable vision pour l’Europe. Ce sont des hommes politiques sans audace, incapables de penser en Européens.
À leurs côtés, l’establishment politique grec, après avoir mis le pays en faillite, projette aujourd’hui d’en rejeter la responsabilité sur nous alors que nous nous efforçons d’arrêter cette marche vers la catastrophe.
Ils rêvent de revenir aux affaires comme s’il ne s’était rien passé. Ils s’y préparaient il y a quelques jours encore, croyant que nous accepterions l’ultimatum, et demandaient publiquement la nomination d’un Premier ministre de paille pour l’appliquer ; ils s’y préparent aujourd’hui alors que nous donnons la parole au peuple.
Ils parlent de coup d’État. Mais une consultation démocratique n’est pas un coup d’État ; le coup d’État serait la mise en place d’un gouvernement imposé.
Grecques, Grecs,
Je veux de tout cœur vous remercier de la lucidité et du sang-froid dont vous faites preuve à chaque heure de cette difficile semaine et vous assurer que cette situation ne durera pas longtemps. Elle sera de courte durée. Les salaires et les retraites ne s’évanouiront pas. Les dépôts des citoyens qui ont choisi de ne pas transférer leur argent à l’étranger ne seront pas sacrifiés aux calculs des uns et des autres, ni au chantage.
Je m’engage personnellement à trouver une solution immédiate dès la fin du référendum.
Dans le même temps, je vous appelle à soutenir cet effort de négociation ; je vous appelle à dire «non» à la poursuite de ces mémorandums qui sont en train de détruire l’Europe.
Je vous appelle à répondre par l’affirmative à la perspective d’une solution viable.
À ouvrir une page nouvelle, une page démocratique, pour un meilleur accord.
C’est la responsabilité que nous avons envers nos parents, nos enfants et nous-mêmes, et c’est notre dette à l’égard de l’Histoire.
Je vous remercie.

http://tlaxcala-int.org/upload/gal_10802.jpg
"Histoire de Grèce", par Sofia Mamalinga



Merci à Mediapart
Source: http://www.primeminister.gov.gr/2015/07/01/13835
Date de parution de l'article original: 01/07/2015
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=15113


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LA CLASSE DIRIGEANTE DES ETATS-VASSAUX - Demain, le patriotisme

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LA CLASSE DIRIGEANTE DES ETATS-VASSAUX Quatre lettres ouvertes à M. Jacques Myard, Député de la nation, Président du Cercle Nation et République III Demain, le patriotisme
LA CLASSE DIRIGEANTE DES ETATS-VASSAUX - Demain, le patriotisme
Note liminaire
1 - Brève rétrospective de l'histoire de la raison
2 - D'Athènes à nos jours
3 - Le XVIIIe siècle censuré
4 - Les premiers craquements de l'empire américain
5 - La façade de l'empire se fissure
6 - Comment rebattre les cartes
7 - Les Young Leaders
8 - L'exemple de Bernard Guetta
9 - la psychophysiologie des valets
10 - Demain, le patriotisme
11 - L'humiliation de la France

Note 2 : La pensée rationnelle serait-elle de retour?
 
Note liminaire

A un jour d'intervalle, Mme Merkel et M. Hollande ont téléphoné à M. Barack Obama afin de solliciter les conseils de ce protecteur bienveillant. On venait de découvrir, avec une feinte surprise, la surveillance du CAC Quarante par les services secrets américains, comme si le maître de la politique étrangère de l'Europe pouvait rencontrer l'obstacle d'une peccadille.

Les pages qui suivent sont amusées par la révolte d'Athènes. Car il est clair que l'Europe des vassaux ne se situera pas au centre de la géopolitique et que ce continent n'acquerra du poids ni sur la scène internationale, ni face à ses propres membres aussi longtemps que le grotesque de sa diplomatie donnera des leçons de démocratie au pays qui a inventé la démocratie. Une Europe qui ne dispose plus de la souveraineté attachée à la définition même des démocraties se met elle-même hors jeu.

Puisque M. Barack Obama ne téléphonera jamais à Mme Merkel ou à M. Hollande pour leur demander leurs conseils dans un différend qui opposerait la Maison Blanche au Kentucky ou à la Californie, je demande seulement au lecteur de lire la présente lettre dans l'optique d'une anthropologie de la politique.

Monsieur le Député,

1 - Brève rétrospective de l'histoire de la raison

L'histoire écrite de notre cervelle ne compte que quelques millénaires; mais cet organe n'a jamais progressé qu'à l'école des élites dont les neurones ont inspiré et guidé l'évolution du crâne de notre espèce. Dès le Ve siècle avant notre ère, l'encéphale d'Athènes s'est divisé entre, d'un côté, les rares combattants de la pensée logique et démonstrative étroitement associées et, de l'autre, la masse des entendements demeurés à l'écoute des dieux.

Tout au long du procès intenté à Socrate par Mélétos, suivez du regard les équipées de notre matière grise dans des mondes fantastiques. La procédure alors en usage a illustré le caractère insoluble du conflit entre le devin Euthyphron et la phalange audacieuse des premiers philosophes du concept. Ceux-ci s'étaient mis à l'école des oracles de Platon et d'Aristote et tentaient, pour la première fois dans l'histoire des évadés des forêts, de forger une élite dirigeante ennemie du fabuleux, mais qu'il fallait initier par degrés aux blasphèmes des démonstrations abstraites que proféraient les oracles de la dialectique, c'est-à-dire, étymologiquement parlant, la traversée intrépide du monde physique par un logos sûr de lui et piloté d'une main de fer par la pensée logique.

Pour observer l'encéphale timide des Athéniens avant la découverte de l'acier du concept, lisez seulement Hippias mineur, qui posait craintivement et pour la première fois, la question: "Qu'est-ce que la justice, qu'est-ce que le droit, qu'est-ce que la vérité, etc., etc." La pensée est née de la vaillance du concept, elle continuera avec la question: "Le concept est-il une nasse fiable?"

Enseigner à distinguer l'idée de beauté d'une belle marmite ou d'un beau vieillard ne fut pas une mince affaire. En ces temps reculés, l'abstrait faisait ses premiers pas dans les têtes. Aujourd'hui, ce n'est plus la généalogie des dieux, mais celle du langage auto-vassalisateur de la bête parlante que nous devons apprendre à décrypter. Plus que jamais il appartient à Socrate de radiographier en anthropologue l'animal qui cache ses griffes et ses crocs sous les floralies du concept. Quel rôle le personnage qu'on appelle l'abstrait joue-t-il dans la vassalisation américaine du monde?

M. le Député, le suffrage universel est à la fois votre élève et votre disciple. Vous apportez à la Liberté son enclume, mais comment forgerez-vous sur l'enclume d'un droit international public en acier trempé une pensée qui redonnerait à l'Europe son sceptre de chef et de guide et qui rendrait obsolète la géopolitique messianisée d'un faux évangélisateur de la démocratie universelle?

2 - D'Athènes à nos jours

Les péripéties de la guerre entre la forteresse aveugle de la tradition religieuse et le bastion de la parole rationnelle a préfiguré toute l'histoire de l'Occident des autels - et cela jusqu'au conflit contemporain entre le puissant élan des rêves sacrés dont les masses musulmanes présentent le théâtre, d'une part et l'étroite aristocratie des observateurs qui tentent de se camper à l'écart de tout le genre humain et d'apprendre à porter sur la conque osseuse de notre étrange espèce un regard abasourdi. (L'avenir de la philosophie européenne 1 , 2 , 3 , 29 mai, 5 juin, 12 juin 2015). Ceux-là se plantent, de siècle en siècle, hors de l'enceinte cérébrale des évadés ahuris des forêts.

Quel chemin suivent-ils? Longtemps ils ont considéré que le christianisme empruntait une route plus rationnelle que celle de Mélétos et des devins et ils ont pris le relais des élites iconoclastes de la fin de la pensée antique. Mais les ravages politiques qu'exerçait l'effondrement soudain et généralisé des bonnes mœurs avaient conduit, en quelques générations seulement, l'empire à la ruine des institutions multiséculaires héritées de la République, de sorte que le premier devoir des intelligences supérieures ne semblait plus d'assurer la continuité des progrès de la lucidité au cœur de la civilisation de l'époque et de la floraison des Lettres, des sciences et des arts: il fallait donner à notre premier détoisonnement la puissante armature d'une éthique qu'on rendrait universelle de toute urgence. Or, pensions-nous, seule l'atrocité des tortures posthumes que nous infligerions par procuration aux contrevenants les plus effrontés parviendrait à imposer notre loi à la terrible alliance du péché avec le Diable - et, pour cela, il fallait rendre l'épouvante plus crédible à l'enfouir dans les profondeurs de la terre.

Comme vous le savez, le christianisme s'est rendu dissuasif à saliver en cachette sur nos cruautés post-tombales; et il a tenté d'initier nos malheureux chefs d'Etat à une moralisation ardente de la fureur politique qui caractérise notre humanité. Un naufrage sans remède de l'art d'écrire avec clarté et simplicité, donc de penser avec droiture en est aussitôt résulté. Notre ambition soudaine de nous purifier définitivement a failli anéantir jusqu'au dernier les chefs-d'œuvre littéraires du monde antique et il nous a fallu attendre près de quinze siècles pour que resurgisse au sein d'une Europe hébétée une élite relativement initiée aux ressources conjuguées de l'éloquence et de la pensée, donc redevenue ambitieuse de sauver de la rouille les armes partiellement retrouvées d'une logique encore tâtonnante.

Mais il était trop tard pour réparer les désastres d'une piété terrorisée par les châtiments éternels que nous infligeait notre nouveau Jupiter; car nos rites sacrés avaient englouti quatre-vingt dix-huit pour cent des textes les plus mémorables dont le génie de nos ancêtres avait laissé l'héritage entre nos mains. Mais "le monde sera sauvé par quelques-uns", nous dira André Gide. Gloire aux microscopiques phalanges d'insectes de la lucidité qui, de siècle en siècle, ont sauvé des eaux Homère, Virgile, cinq pour cent de Sophocle, d'Euripide, d'Aristophane, ainsi que des chapitres-clés de Tacite, des bribes éloquentes d'Hérodote et la partie la plus substantielle de Platon.

Comme vous le savez, M. le Député, il aura fallu attendre le XVIIIe siècle français pour que la guerre d'une pensée rationnelle et grosse d'une attente mondiale retrouvât la sainteté de nos sacrilèges - et surtout pour rendre l'entendement de nos logiciens beaucoup plus performant en leurs blasphèmes qu'au cours de la Renaissance du XVIe siècle, qui était devenue tellement timide qu'elle ne redonnait son élan iconoclaste qu'à une philologie éprise d'exactitude grammaticale et de correction syntaxique.

Mais, à partir de 1905, la pensée rationnelle de l'Europe n'a pas tenté d'approfondir jusqu'au tragique l'humanisme demeuré relativement superficiel hérité du théâtre grec. Puis la séparation soudaine et cassante de l'Etat démocratique d'avec l'apprentissage officiel des dogmes du principal mythe sacré de l'époque, celui des chrétiens, n'a pas permis à l'élite des épéistes isolés de se mettre en selle et de tenir leurs harnais en main. Aussi les Etats actuels se trouvent-ils fort désarçonnés par le piétinement d'une anthropologie prématurément qualifiée de scientifique, mais terrifiées à l'idée d'approfondir la connaissance des ressorts de l'encéphale pusillanime des évadés de leurs forêts.

Il en résulte que l'élite de la classe politique des pays abusivement qualifiés de démocratiques ignore la nature même de sa tâche de pédagogue des peuples sous-instruits et des nations décérébralisées par l'incohérence d'une Liberté embryonnaire et mythologique.

3 - Le XVIIIe siècle censuré

M. le Député, vous qui vous réclamez de la voix de la nation, vous que tourmente le difficile accouchement d'une philosophie du songe démocratique, vous savez que ce n'est pas le hasard qui a conduit Mme Vallaud-Belkacem à interdire l'enseignement de l'histoire des idées du XVIIIe siècle dans les écoles d'un Etat dont le guidage repose pourtant sur des pilotes de l'entendement humain, donc sur la formation d'une élite d'éducateurs de la pensée rationnelle. Ou bien trois millions et demi de musulmans français penseront, en tapinois, que leur religion est bel et bien la vraie, puisque, depuis plus de trois siècles, les chrétiens ont publiquement réfuté leurs propres hérésies et avoué, coram populo, le truquage de leurs prodiges; ou bien les fidèles d'Allah se diront que les civilisations ne progressent décidément qu'à l'école des pédagogues de la cervelle du genre humain et ils se demanderont pourquoi l'islam n'a plus d'autres forgerons de la parole que des vérificateurs assermentés de la logique interne des écrits censés avoir été dictés à Muhammad par l'ange Gabriel.

Votre visite courageuse à Moscou et celle de quelques-uns de vos collègues aussi casse-cou que vous-même en Syrie a révélé les apories dont souffre une civilisation fondée sur le mythe d'une Liberté politique murmurée à l'oreille des microcéphales de notre temps. Ce qui manque avant tout à une civilisation retombée dans le piège de la peur de penser honnêtement et terrifiée à l'école même des idéaux de la Révolution française n'est autre qu'une titanesque ignorance du vocabulaire des empires de type démocratique et des règles qui président à la progression du messianisme qu'ils soufflent dans la montgolfière de leur langage.

4 - Les premiers craquements de l'empire américain

J'ai rappelé la semaine dernière que Mme Angela Merkel ne fait que réciter une leçon apprise par cœur dans toutes les écoles publiques de sa patrie, celle d'une catéchèse politique impérieuse et censée apporter le salut au monde entier par l'enseignement, tout verbal, dont la démocratie a peinturluré la planète. Qu'est-ce qu'un empire qui se proclame le directeur de conscience incontesté de l'humanité? Ce type d'inculcation d'une croyance permet à un Vatican de la vie publique de scolariser une Europe pour enfants de chœur.

La politologie d'autrefois obéissait à une eschatologie religieuse; elle obéit maintenant à un apostolat postiche et dont le saint sacrement est tombé entre les mains de quelques mannequins d'un mythe public. La nouvelle carence cérébrale dont souffrent les élites dirigeantes du monde actuel se manifeste essentiellement par la pauvreté de leurs analyses des procédés bien rodés à l'aide desquels un empire vassalise la planète à l'école de son messianisme pseudo démocratique. Observez donc de près les intérêts temporels bien compris de l'empire américain : ils sont non moins habilement occultés que ceux d'une Eglise du Moyen-Age qui les cachait sous le dais d'une théologie de la délivrance de l'humanité.

M. le Député de l'idée de nation, pourquoi tarder à croiser le fer avec les marchands de nuées de la démocratie? La tâche de tirer l'épée sur le pré des Républiques vous reconduira tôt ou tard à votre vaillance inaugurale, celle d'observer les carences morales et les pannes cérébrales dont souffrent les élites dirigeantes de l'ultime mouture du mythe du salut. Pour cela, je suis convaincu que vous commencerez par recenser les pratiques et les routines les plus courantes du pseudo apostolat américain. Car, au cours de la visite de M. Kerry à Sotchi le 12 mai, c'est-à-dire quelques jours seulement après la commémoration de la victoire de l'Union soviétique sur les armées du IIIe Reich, il est à nouveau clairement apparu que le seul dirigeant réel du monde salvifique d'aujourd'hui demeure l'empire du César américain et que les nations pelotonnées autour de la couronne de ce rédempteur officiel ne sont que des figurants vassalisés sous le sceptre d'une utopie impériale.

Tout en proclamant bien haut que les accords de Minsk feraient désormais la loi, puisqu'ils portaient le sceau de leur légitimation internationale par la volonté expresse des cinq membres permanents du Conseil de Sécurité, donc y compris l'aval affiché de M. Barack Obama, M. Kerry a néanmoins expulsé d'emblée la France et l'Allemagne de la table des tractations et tenté d'imposer tout de go la seule lecture américaine des accords conclus à Sotchi. Comment légitimer le coup de force qui ferait dorénavant autorité, celle que Washington formulerait le moment venu? A quel moment le César américain jugerait-il opportun de faire monter son récit sur les planches du monde? Naturellement, ce théâtre faisait comprendre aux spectateurs de la pièce que la Maison Blanche n'interpréterait jamais ce théâtre qu'à son seul profit et que les verres fumés de ses lunettes présenteraient à la salle un sens radicalement opposé à celui que démontrait la rédaction noir sur blanc. Qu'est-ce qu'un document solennellement signé et contresigné, mais à la manière d'un palimpseste, donc seulement destiné à cacher le vrai texte à tous les regards?

5 - La façade de l'empire se fissure

M. le Député, si vous ne portez pas le regard de la nation sur les hosties verbales que le cerveau du genre humain cultive de siècle en siècle, vous ne passerez pas derrière le rideau des Républiques vassalisées d'aujourd'hui. Les secrets de l'incohérence mentale dont souffrent les évadés actuels de la zoologie ne sont visibles ni à l'œil nu, ni sur les planches de ce théâtre. Certes, quelques jours plus tard, le Washington Post mettait en scène le triomphe diplomatique de M. Poutine et le New York Time rappelait également et sans rechigner, que le Département d'Etat avait conduit les Etats-Unis à Canossa! Quant ces deux tourtereaux, dont l'audience et l'autorité sont immenses sur la scène internationale, couvrent de leurs ailerons un évènement mondial de cette envergure - naturellement, la presse française a passé purement et simplement ce potin de village sous silence - quelques contrecoups en résultent nécessairement jusque parmi les vassaux de belle taille. La presse américaine ayant vendu la mèche; comment tenter de sauver la face ou la mise? Les fantoches et les potiches de l'Europe ont échoué à recoudre la tunique idéologique d'un empire américain désormais craquelé.

L'OTAN avait anticipé cet effarement de la valetaille: quatre jours plus tard, toute la maisonnée avait compris les raisons de l'absence de M. Erdogan sur la Place Rouge le 9 mai. Les dirigeants effrayés et abasourdis de l'Europe des plates-bandes et des potagers se sont replacés en toute hâte et par ordre alphabétique sous les ordres du commandant de leur jardinage, un général américain du nom de Breedlove. Puis l'inénarrable Jens Stoltenberg, le mannequin suédois dont Washington dispose les dentelles en sautoir a réaffirmé à Ankara la fermeté d'une alliance des dorures et des masques pourtant spectaculairement ternis trois jours plus tôt à Sotchi.

6 - Comment rebattre les cartes

MM. Poutine, Lavrov et Kerry avaient officiellement mis en place une ligne de communication directe entre Washington et Moscou afin de ne s'entretenir de l'Ukraine qu'entre eux. Pour plus de sûreté, ce canal séparé a été confié aux oreilles d'une pyromane privilégiée, Mme Victoria Nuland, qui s'adresserait au vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, et au secrétaire d'Etat et vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine: il fallait couper court aux initiatives éventuelles du groupe "Normandie" - donc interdire définitivement au duo agonisant de Merkel et de Hollande toute velléité de se rendre audible. Mais, cette fois-ci - et pour la première fois - il s'est révélé impossible de cacher au monde entier qu'il s'agissait d'une ultime galéjade internationale. Washington allait vainement tenter de rebattre les cartes.

Certes, même M. Steinmeyer, ministre allemand des affaires étrangères, avait docilement répété à Ankara les propos tenus une fois de plus et dans le vide par Mme Merkel à Moscou le 10 mai, à savoir que l'Europe demandait l'abandon pur et simple de la Crimée par Moscou. Trop tard, toute cette histoire était devenue une comédie de boulevard à l'usage du corps électoral européen et mondial. Mais comment, M. le Député, armerez-vous d'une souveraineté tangible des peuples caparaçonnés d'un suffrage universel illusoire si cette cotte de maille est tantôt absente, tantôt sous-instruite?

Souvenez-vous de Maurice Clavel qui, le 13 décembre 1971, avait quitté la scène avec un retentissant: "Messieurs les censeurs, bonsoir!". Athènes a joué le même scénario, mais à l'échelle internationale: "Adieu, Messieurs les ennemis de la démocratie, adieu, Messieurs les bureaucrates anonymes, le peuple fondateur de la démocratie vous dit adieu."

Il est vrai que, quelques semaines plus tôt, le pape François avait renouvelé le débarquement tonitruant du Saint-Siège de 2013 dans la politique du XXIe siècle. Dans la guerre entre le noir et le blanc, Hollywood ne fait pas le poids face au successeur de Saint Pierre. Jamais, Messieurs les censeurs de la démocratie, vous ne ferez gober à un milliard et demi de catholiques répartis sur toute la surface de la terre que le chef de leur Eglise serait un faux jeton, un gredin ou un malandrin de première force. Quand le Vatican reçoit M. Poutine en grande pompe et sous les déclics des caméras du monde entier, comment tourner sans rire les pages du livre d'images où Hollywood raconte au monde son mythe démocratique pour enfants en bas âge? A la démarche de façade des Européens, le pape a répondu : "Adieu, Messieurs les censeurs".

7 - Les Young Leaders

Vous voyez bien, M. le Député d'une République qui se voudrait plus réelle sur la scène du monde que celle d'aujourd'hui - vous voyez bien, vous dis-je, que votre courage vous conduira nécessairement à préciser davantage les devoirs et les droits que les classes dirigeantes sont désormais appelées à exercer au sein des démocraties. Mettez donc sans trembler le doigt sur les plaies les plus saignantes dont souffre l'éducation nationale des peuples vassalisées: car la servitude cérébrale de l'Europe que vous dénoncerez sera celle des foules provisoirement subjuguées et abasourdies par le messianisme fallacieux qui cache son tartuffisme sous la chasuble de sa bureaucratie.

Quels sont les moyens techniques dont dispose l'empire administratif américain pour asservir la planète tout entière aux fonctionnaires du mythe le plus frelaté du monde, celui d'une Liberté aux ailes autrefois prometteuses et qui avait pris son vol en 1789? Un Continent européen vassalisé par ses propres appareils d'Etat et qui s'attaquerait à la Russie au nom du drapeau déchiré brandirait l'Amérique serait un malade mental dont il s'agirait d'expliciter le diagnostic avec la précision d'un historiographe des insectes de la démocratie.

Le premier rouage psycho-biologique de la vassalité, celle d'une pathologie politique d'origine microbienne est celle dont un évangélisme de façade a huilé les rouages. L'Amérique contemporaine l'affiche jour et nuit. Elle reconnaît qu'elle sélectionne dans l'œuf les élites dirigeantes dynamiques, mais aveugles de demain. Où les dénicher, sinon au sein des coquilles vides que les grandes écoles du Vieux Monde sont devenues depuis 1945. (La dictature de l'empire américain "Young Leaders" - Comment secouer ce joug ? 19 décembre 2014. Chaque année, les séminaristes les plus doués se voient invités aux Etats-Unis pour une année entière afin qu'ils y apprennent gentiment la langue du souverain et s'initient à ses méthodes messianisées de gouvernement et à la tournure de ses moules cérébraux.

Vous savez que la plupart des dirigeants européens d'aujourd'hui, tant au sein de votre propre parti qu'au cœur du parti socialiste ont bénéficié dans leur jeunesse dorée du titre de Young Leaders purgés et purifiés à l'école de l' immense monastère du mythe démocratique qui s'appelle l'Amérique et que ces catéchistes d'un messianisme demeurent ensuite les inoculés à vie d'un aveuglement conquérant, tellement le bacille d'une liberté asservie au ciel de son souverain se veut immortel. Il faut savoir que l'Amérique d'un évangile troué se prend pour un titanesque couvent de la démocratie mondiale. A la sortie de ce temple planétaire du mythe de la Liberté, vous écouterez pieusement le chef d'orchestre qui dirigera la partition en redingote.

Parmi les futurs candidats à la présidence de la République française, vous ne sauriez laisser ignorer au peuple, que, dans leurs jeunesse, M. Alain Juppé, M. Bruno Lemaire ou Mme Koszciuszko-Morizet se sont fait inoculer le virus des Young leaders. Du reste, M. Juppé reçoit chaque année les Young Leaders joyeusement recrutés dans l'année par les responsables de l'ambassade des Etats-Unis à Paris. C'est à ce titre que cet otage d'un venin dont on ne guérit jamais obéit subrepticement à la dictature de Washington quand il refuse, tout tremblant, de livrer les Mistral à la Russie. Vous n'imaginez pas qu'un ancien Young leader remettrait à une nation censée ennemie de l'Amérique des engins de guerre construits en France! Un Young leader est un conventuel du mythe démocratique et, dans l'ordre politique, un "agent dormant " de l'empire.

8 - L'exemple de Bernard Guetta

Un exemple non moins éloquent de la vassalisation parareligieuse de l'Europe est celui du journaliste bien connu, et Young Leader, lui aussi, Bernard Guetta. Voici un commentateur quasiment paradigmatique de la politique étrangère de la France conventuelle. Depuis plus de deux décennies, ce professionnel chevronné ne cessait de démontrer avec autorité aux auditeurs de France Inter le drame de la domestication effrénée dans laquelle se rue un continent européen catéchisé par le mythe de la Liberté américaine. Le premier, il avait expliqué brillamment au vaste public des fidèles qui se mettent chaque jour à l'écoute de sa chronique radiophonique matinale que l'asservissement continu et inexorable de notre civilisation à la "voix de l'Amérique" remontait au plan Marshall de 1947 et que la vassalisation des journaux français avait suivi le même cheminement affligeant que celui de l'élite politique de rang moyen du pays. Seule en Europe, disait-il avec autorité, la presse italienne sauvait encore quelque peu l'honneur d'un journalisme européen indépendant: le Corriere de la Serra, la Stampa et la Reppublica se présentaient en héros agonisants du siècle de Zola et de Victor Hugo.

Mais il ne suffit pas de défendre l'éthique moribonde d'une corporation demeurée illustre aux yeux d'un public berné pour porter, de surcroît, un regard avisé sur la scène internationale d'aujourd'hui. Le 20 mai 2015, ce commentateur de la fatalité de notre dépérissement adopte tout subitement le ton et l'argumentation de la propagande la plus plate et la plus usée du département d'Etat américain: il fallait, disait un Bernard Guetta méconnaissable, tenter de faire obstacle à une "nuisance" née comme champignons après la pluie, et surtout éviter de tomber dans le piège de placer la Russie sur un pied d'égalité avec les démocraties "authentiques" - c'est-à-dire celles qui se montrent soumises à leur vassalisateur. Et de dicter, en maître des néophytes et donc en apôtre d'un empire réputé vertueux, quatre conditions au vassal russe à tenir en laisse d'une main ferme.

Comment expliquer le calibre d'une volte-face du Beau, du Juste et du Bien aussi spectaculaire, sinon du fait qu'un Young Leader se trouve catéchisé à vie? Mais ne croyez pas un instant que M. Bernard Guetta serait le rêveur supra nationaliste dont il ne cesse d'afficher le blason; quand ce Porthos des nues de la géopolitique reproche aux Etats européens de s'opposer à une Commission bruxelloise pourtant vaporisée à souhait et fervente d'une Europe flottante dans les plus hautes régions de l'atmosphère, ne soyez pas dupe des floralies de l'abstrait dont la bête parlante se fait un bouclier et une carapace.

9 - la psychophysiologie des valets

Il faudra bien que l'histoire bon teint de l'Occident superficiel découvre que les grands mystiques étaient des psychanalystes abyssaux et qu'ils avaient découvert l'ultime secret de la parole humaine quand ils faisaient, du silence, la première règle de la vie conventuelle. Ces anthropologues avant la lettre enracinaient le langage dans les entrailles de l'histoire et de la politique de l'animal parlant. M. Guetta sait pertinemment que l'Amérique terrestre, elle, use du langage masqué des Etats en chair et en os et que la démocratie est un écusson dont l'acier trempé sert d'armure à l'expansion mentale d'un empire .

Ne croyez pas un instant à l'innocence religieuse et à la candeur érémitique de M. Guetta quand cet anachorète de la politique semble faire fi de toutes les patries plantées sur leurs jambes. Ce théoricien des démocraties nuageuses n'ignore en rien qu'aucune autorité sinon celle de l'Etat le plus puissant du moment a contraint physiquement le Vieux Monde à courber l'échine et à promulguer des sanctions économiques suicidaires pour lui-même à l'égard de la Russie. Cet homme-là sait aussi bien que le premier trappiste venu que la solidarité des Etats musculaires de l'Europe dans l'affichage de leur dépendance physique à l'égard de Washington est toute vocale et donne la réplique à celle des valets de pied, dont les fiertés feintes grimacent de décisions dictées aux laquais par le maître dont la grande ombre se dresse dans leur dos.

Voyez comme ce domestique bien harnaché ne cille jamais devant l'autorité qu'il tient pour légitime en raison de la seule puissance de sa musculature et qui lui fait connaître ses directives à l'aune d'une charpente vigoureuse. Toute la maisonnée européenne tente seulement de sauver la face de ses pitres et de ses paltoquets, et cela précisément par l'affichage d'une apparence de dignité. Mais les ânonnements de la servitude ne trompent personne dans le monastère des anthropologues du mutisme politique. Seule la pleutrerie est payante face à un souverain dont on n'ose contester l'autorité massive de son ossature.

Vous savez, M. le Député, que M. Guetta est un théoricien des montgolfières verbales de la démocratie idéalisée, donc théologisée par son concept, mais qu'il a suffisamment la tête sur les épaules pour savoir mieux que personne que seuls des Etats solidement charpentés font la poutraison du monde, parce que la politique est la musculature de la bête. Il n'appartient qu'aux Bernardin de Saint-Pierre ou aux Jean-Jacques Rousseau de la politique internationale de faire monter dans les airs les bulles de savon des anges du supra-nationalisme.

10 - Demain, le patriotisme

M. le Député, c'est en annonciateur d'une France en attente de ses retrouvailles avec sa souveraineté que vous combattez avec le chaos actuel de la politique internationale. Par bonheur, vous descendez dans l'arène à l'heure où de nombreuses nations redécouvrent la source vive de leur histoire et cela à la faveur même, si je puis dire, de leur humiliation quotidienne. Le berceau de leur identité s'appelle le patriotisme. Quand M. Giscard d'Estain dit à Moscou que la Commission de Bruxelles "n'est pas réellement indépendante", il emboite le pas à tous les anciens chanceliers d'Allemagne.

Mais puisque le suffrage universel est devenu, par un abus de langage, le seul souverain devant lequel s'inclinent encore, du moins en principe, les Etats qualifiés de démocratiques, alors que, dans le même temps, il n'est pas de trône plus nominal que celui de l'abstrait, scierez-vous les barreaux de la cage des décadences et demanderez-vous à la Vè République de s'expliquer à haute et intelligible voix sur la véritable nature du mythe de la Liberté? Car Washington se voit contraint de faire monter en première ligne ses fantassins d'une servitude habillée en démocratie quand il ose demander tout de go à la France des fils de 1789 de recourir dare-dare au sabordage des Mistral en haute mer ou dans le port de Saint-Nazaire. Que répond la France des toutous de l'Amérique? Pourquoi tremble-t-elle de les livrer à la Russie?

Soixante-dix ans ont passé depuis le 27 novembre 1942, date du suicide des restes de la marine de guerre française réfugiée en catastrope à Toulon au lendemain de la capitulation de la République du 21 juin 1940. C'était à l'Allemagne victorieuse, donc légitimée par la force du glaive aux yeux du droit de la guerre de l'époque - lequel validait le triomphe des armes sur le champ de bataille. Cétait à Hitler que Vichy refusait tout net de livrer ses ultimes forces navales. Mais, en 1942, celles-ci n'étaient déjà rien de plus que les rescapées d'un second Trafalgar - celui du bombardement, par Winston Churchill, du gros de nos cuirassés et de nos torpilleurs à Mers el Kébir les 3 et 6 juillet 1940. Ce détail, si je puis dire, allait compliquer la tâche des historiens de la seconde guerre mondiale, parce que Mers el Kébir nous avait coûté le massacre de mille deux cent quatre-vingt dix neuf de nos matelots sous les bombes de nos amis et alliés britanniques.

A l'époque, Londres avait aussitôt tenté de faire porter le sceau de ce sabordage au malheureux commandant de notre flotte: ce marin avait refusé l'infamie d'une auto-flétrissure supplémentaire et de forte taille, celle de livrer les marins rescapés de Mers el Kébir au mandataire même de la tuerie de nos marins sans défense et à son célèbre cigare.

Cette fois-ci, nous ne nous tromperons pas de déshonneur. Ce sera la France à nouveau souveraine, la France des retrouvailles de la nation avec le régime républicain, la France fière de brandir à nouveau le drapeau de la Démocratie et de la Liberté sur les cinq continents, ce sera cette France-là, M. le Député, qui portera la flétrissure de couler purement et simplement les Mistral plutôt que de les livrer à la Russie.

A moins que Washington vienne nous bombarder à Saint-Nazaire et que M. Obama se substitue à Winston Churchill dans cet office. Vous connaissez la chanson du "petit navire" - "On tira za la courte paille, on tira za la courte paille, Pour savoir qui, qui, qui sera mangé… ". M. le Député, les cicatrices de la vassalité ne se referment jamais. Comment guérir de la plaie de se déshonorer si ce sera par obéissance à son maître que la nation de Surcouf aura perdu sa dignité sur la scène internationale?

11 - L'humiliation de la France

M. le Député, dites-nous combien d'âmes seront massacrées à Saint-Nazaire ou au large de nos côtes, dites-nous combien de fiertés ne se remettront jamais de leur humiliation? Le Mers el Kébir de la France d'aujourd'hui est en couveuse à Saint-Nazaire. Mais, cette fois-ci, ce seront les bouches à feu de notre auto-vassalisation dans l'arène de notre Liberté censée retrouvée en 1945 qui nous canonneront nous-mêmes.

Dites également au peuple des toutous quelles sont les raisons vichyssoises réputées légitimer le placement de force du Président Poutine dans la postérité de Hitler. Croyez-vous vraiment, M. le Député, que l'histoire de la domestication de la France et du monde demeurera cachée aux anthropologues du mythe parareligieux de la Liberté? Vous avez posé au monde la question la plus sacrilège, celle de savoir ce qu'il demeura permis et ce qu'il sera désormais interdit aux Républiques pensantes, donc iconoclastes, de faire entendre aux oreilles du vaste corps électoral d'un demi-milliard de vassaux européens de l'Amérique.

C'est dire que jamais un député dont toute l'action publique se réclame de la dignité politique d'une France à redresser ne sollicitera l'indulgence de ses concitoyens s'il venait à renoncer à sa vocation intellectuelle. Armez votre parti d'une pensée politique à la hauteur du monde d'aujourd'hui. Ne laissez pas une puissance étrangère mettre notre patrie dans la cage aux fauves d'un empire étranger. La parole d'un représentant du suffrage universel doit dénoncer les chaînes de la servitude cérébrale de son temps. Votre fonction et votre mission font de vous un transformateur permanent de l'esprit public. A vous seul de comparaître à la barre du Tribunal de la France, à vous seul de répondre au juge de votre vocation, à vous seul d'élever la pensée au rang de seul véritable souverain de la France.

La semaine prochaine, je tenterai d'observer le halètement du droit international dans l'abîme de la servitude atlantiste.

Note 2: La pensée rationnelle serait-elle de retour ?

Ce début de juillet 2015 est à marquer d'une pierre blanche et d'une pierre noire. D'une pierre blanche d'abord : il semble qu'après un siècle et demi d'une cécité, d'une surdité et d'un mutisme stupides, mais jugés rentables, l'édition française ait fini par découvrir que le retour massif des croyances apeurées du Moyen-Age exprime le naufrage du siècle des Lumières et que cette tragédie cérébrale pose à la politique et à la science historique rationnelles la question la plus angoissante de ce siècle. M. Jean-Claude Carrière, scénariste et écrivain bien connu, vient de publier aux Editions Odile Jacob un ouvrage sur la question à laquelle il travaillait dans un silence éloquent depuis plus de cinq ans et intitulé Croyance.

Mais, dans cet ouvrage, il juge fort intelligible qu'on tue quelqu'un pour lui voler son portefeuille ou sa maîtresse, mais qu'il est ahurissant et incompréhensible qu'on le tue pour des motifs religieux qu'il juge impalpables. Et il estime énigmatique qu'un chef de l'Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, ait pu dire: "S'ils ne veulent pas se convertir à la vraie religion, nous n'avons d'autre choix que de les égorger ou de les décapiter".

L'extrême abasourdissement de M. Carrière fera comprendre aux lecteurs de ce site que, ce début de juillet 2015 soit également à marquer d'une pierre noire. Car cette stupéfaction intellectualisée est également la preuve qu'aucune explication de la fureur meurtrière des religions, sitôt que vous les prenez au sérieux, ne sera possible aussi longtemps que l'anthropologie moderne refusera tout net de seulement se demander ce que les fanatiques défendent avec leurs couteaux et ce qui s'est rendu plus précieux à leur ignorance que leur magot ou la femme du voisin. C'est qu'on leur arrache les entrailles à les priver d'une connaissance fantasmagorique des origines de l'univers et de la signification délirante, mais apaisante ou terrifiante du destin qu'ils s'imaginent espérer ou craindre à titre posthume s'ils ont obéi ou désobéi à un chef fantastique et à un guide vertigineux du cosmos.

Or, ni l'édition mondiale de masse, ni aucun de nos intellectuels timides, craintifs ou dévots d'une pseudo démocratie n'osent aborder la question de fond qui s'impose désormais aux anthropologues On s'ingénie à oublier la phrase torturante de Voltaire: "Je suis clair parce que je suis peu profond". Nous savons maintenant que la profondeur d'esprit donne rendez-vous à la lucidité et la lucidité au tragique de la condition humaine. C'est cette évidence que les petits rationalistes de leur médiocrité jugent terrifiante.

Je demande à mes lecteurs de persévérer dans leur courage inversé, et de continuer de dormir sans effroi et sur leurs deux oreilles, mais de demeurer jour et nuit à l'écoute de la vaillance des sentinelles de leur sérénité et de la vigilance de la pensée critique mondiale. Depuis cent soixante dix mois, ils s'initient sur ce site à l'intrépidité d'une pensée critique mise à l'école de la postérité vivante de Platon, de Darwin et de Freud.
Une conscience aigue de leur solitude dans le vide de l'immensité les attend. Qu'ils s'élèvent à la hauteur spirituelle d'un XXIe siècle ascensionnel. Alors, à l'instar du Dieu dont nous avions dressé la statue dans notre dos, nous nous dirons que ce géant de nos songes n'avait personne dont l'effigie se serait dressée derrière lui. Et nous saurons que le vrai Dieu, c'est nous, puisque nous non plus, nous n'avons ni interlocuteur, ni garde-chiourme campé dans l'infini


Alter Info l'Information Alternative

Le Pape François « n'a pas l'intention de canoniser » les théories scientifiques

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Le Pape François « n'a pas l'intention de canoniser » les théories scientifiques

Breitbart, Thomas D. Williams, 30 juin 2015
 

    Lors d’une entrevue récente, Mgr Mario Toso, qui a corédigé la première ébauche de l'encyclique papale sur l'environnement, Laudato Si', a démenti que le pape Francis ait l'intention de « canoniser » les théories scientifiques sur le changement climatique, mais voulait juste affirmer son autorité sur le plan moral.
 

    Mgr Toso, qui était secrétaire du Conseil pontifical pour la justice et la paix au moment de la rédaction de l'encyclique, a déclaré que, par la lettre encyclique, le Pape cherchait à proposer des « réflexions sur les questions anthropologiques et éthiques » liés à la prévoyance envers la création, sans vouloir « imposer » les conclusions d’études scientifiques de quiconque, ni investir de son autorité morale des opinions scientifiques. Il a dit :

    De nos jours, chacun sait que de nombreuses opinions considérées « scientifiques » ne sont ni irréfutables, ni incontestable.

    L'Église n'a aucune compétence sur le plan technique et scientifique, mais plutôt sur le plan anthropologique et éthique se rapportant à la phénoménologie scientifique.
 

    Les commentaires de Mgr Toso arrivent au moment opportun, alors que beaucoup se demandent à voix haute jusqu’à quel point le Pape compte approuver les théories scientifiques sur l'environnement dans sa lettre.
 

    Par exemple, un prêtre de Londres, Père Ashley Beck, a récemment écrit un essai intitulé « Aucun Catholique ne doit avoir une opinion contraire à l'Enseignement de Laudato Si. » S’il est vrai tel qu’il est exprimé, ce genre d’énoncé peut facilement faire croire que les Catholiques doivent tout prendre au pied de la lettre dans l'encyclique, ce qui n'était pas l'intention du Pape en l'écrivant.
 

    Une grande partie de l'encyclique est une invitation au débat, plutôt qu’une définition de doctrine. Demandant un engagement actif afin de répondre à notre attente commune envers une gestion responsable de l'environnement, il adresse cette lettre non seulement aux Catholiques, mais au monde entier. Il présente un point de vue et demande s'il peut servir de stimulant au débat.
 

    Pour ne prendre qu'un exemple, quand le Pape affirme que les « terres du sud pauvres sont fertiles et surtout non polluées, » il ne formule aucune doctrine, ni ne demande aux Catholiques d’approuver. Un regard sur le bassin du Riachuelo dans l’ancien archidiocèse papal de Buenos Aires – l’un des endroits les plus pollués du globe – suffit pour se rendre compte qu’il y a beaucoup de nettoyage environnemental à faire dans les « terres du Sud pauvres. »
 

    La charge doctrinale du Vatican enseigne que le magistère pontifical intervient parfois « dans le débat sur des questions impliquant, en plus de solides principes, des éléments contingent et conjoncturels certains », et remarque qu'il devient souvent possible avec le temps passant « de faire la différence entre ce qui est nécessaire et ce qui est contingent. »
 

    Il a aussi noté qu’il faut « prendre en compte le caractère propre de chaque exercice du Magistère, compte tenu de la mesure dans laquelle son autorité est engagée. » En indiquant que le Pape ne compte pas engager son autorité morale relativement aux opinions scientifiques, Mgr Toso offre un point de référence utile pour la lecture de la lettre.
 

    En outre, le Pape François a dit précisément que sa lettre fait partie de l'enseignement social de l'Église. Le Compendium de la Doctrine sociale de l'Église propose ses propres règles d’interprétation des écrits papaux dans ce domaine. Plus précisément, il est dit que le « poids doctrinal des différents enseignements et l'assentiment requis sont déterminés par la nature des enseignements particuliers, par leur niveau d'indépendance d’éléments contingents et variables, et par la fréquence avec laquelle ils sont invoqués. » Il va sans dire que, quand « les éléments contingents et variables » sont eux-mêmes la chose en question, le pape ne cherche pas du tout à imposer sont autorité.
 

    En fait, François lui-même a dit sans ambages : « l'Église ne prétend ni régler les questions scientifiques, ni remplacer la politique. » C’est important pour ceux qui trouvent dérangeants les avis scientifiques présentés dans l'encyclique.
 

    Rien de tout cela ne vient de quelque part près de « dissidence » ou de la « cafétéria du catholicisme ». Réfuter l'enseignement de l'Église établi sur la foi et la morale est une chose ; remettre en question les interprétations scientifiques sur l'état de l'environnement ou ce qui pourrait lui arriver dans l'avenir, en est une autre.
 

    Chose qui devrait réconforter un peu les climato-sceptiques catholiques quand, d’une manière ou d’une autre, ils seront accusés d'être moins catholiques que le Pape : de par sa nature, le « changement climatique » ne pourra jamais intégrer la doctrine catholique.
  Original : www.breitbart.com/national-security/2015/06/30/encyclical-ghostwriter-pope-francis-did-not-intend-to-canonize-scientific-theories/
Traduction Petrus Lombard


Alter Info l'Information Alternative

Robert Faurisson, E&R, Me Viguier et le procès du 16 juin 2015

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Sur le site d’Alain Soral, "Egalité & Réconciliation", une interview de Maître Damien Viguier, qui fut le défenseur de Marc George lors du procès du 16 juin 2015 concernant le documentaire de Paul-Eric Blanrue "Un homme", Marc George en ayant été l’accusé principal en tant que diffuseur : Vidéo : Entretien avec Damien Viguier - Procès en cours
Robert Faurisson, E&R, Me Viguier et le procès du 16 juin 2015
A quoi le Pr Faurisson a apporté le commentaire suivant :

Damien Viguier oublie le fait que, depuis un quart de siècle, je ne cesse de dire dans le langage le plus simple et le plus direct que la loi "Fabius-Gayssot" (et non pas "la loi Gayssot") du 13 juillet 1990 vise mes propres écrits. Il omet également de rappeler qu’à mon propre procès du 16 juin 2015 je n’ai évidemment pas manqué de le redire, en français de France. Il omet enfin de rappeler la suite : j’ai ajouté que, soucieux en général de me conformer aux lois en vigueur, j’avais aussi le devoir de "résister à la force injuste de la loi, c’est-à-dire à la tyrannie" ; cette résistance-là fait partie des droits de l’homme ; à ma façon, je suis un résistant. Et, à la barre, j’ai conclu que je persisterais dans cette attitude.

Quitte à donner ses impressions sur ce procès du 16 juin, D. Viguier aurait dû en signaler le caractère le plus scandaleux : c’est à peine si j’ai pu y esquisser ma défense. Pour commencer, la vidéo qui était au centre même de ce procès, n’a pas même été projetée si bien que "le peuple français", présent ce jour-là à la XVIIe chambre dans le fond du prétoire, n’a jamais pu comprendre de quelle manière trois hommes étaient prévenus d’avoir commis un délit en participant à la confection et à la projection d’une vidéo. Ensuite, alors que pour essayer de réparer le dégât provoqué par cette absence de vidéo, je tentais d’en rappeler le contenu, la présidente, dame Siredey-Garnier (?), m’interrompait à chaque instant d’un impérieux : "Cela n’intéresse pas le tribunal". Et c’est ainsi que j’ai dû me taire au bout de quelques minutes.

D. Viguier ne nous souffle mot de la manière dont son confrère, mon défenseur, Me Paul Yon, a été traité par cette même dame. A lui seul, ce point en aurait dit beaucoup plus long sur ce procès qu’un laborieux exposé sur ce qu’est un syllogisme.

Dans sa propre plaidoirie pour Marc George, D. Viguier avait eu à mon propos quelques mots dont je ne manquais pas de le remercier à la fin.

Robert FAURISSON

 

Vidéo : Robert Faurisson - Un Homme - 1h30

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Alain de Pasqua de Greef de Guignols

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Alain de Pasqua de Greef de Guignols
Le même jour de Greef et Pasqua meurent. J'ose même pas imaginer monter au ciel avé le représentent de Ricard, maire de Neuilly, député des hauts le corps de seine, ministre trempant les mains dans le cambouis salitico, sénateur à vie, prix de son silence sur toutes ces affaires et ses affaires pas très proprettes; Pauvre Alain de Greef, cel-lui qu'a enfanté les Guignols de l'info; Ceux là même qui doivent être occis par le breton Bolloré, celui qu'a un yacht, celui qui se balade le Sarko à dos, et qu'a une mine de jésuite cul coincé, qu'aurait pas vu une fesse ces 40 dernières années; Pourtant, qu'il esclavagiste bien, dans ses ports africains! Kil !
Le même jour de la crémation du papa de PPDA en latex... Dire que le Pasqua a eu une émission spéciale sur la TV public, presque un hommage national pour cet homme de droite (ils n'ont pas ajouté: avé la droiture tordue); Quant au mec de "l'esprit canal", l'a eu peau de balle et que ses marionnettes vont surement disparaitre, car, nous vivons dans un pays de pisse froid, de pas drôle, de chiants et de fientes chichiteuses qui, maintenant s'éparpillent sur nos toi & moi.
Lorsque je mourrais je voudrai partir avec... Isabella Rossellini, là haut, j'pourrai peut être brancher cette belle intelligente et tout ça, ou, faire pote avec James Ellroy; tous les deux nous jacterons sur downtown L.A et toutes ces meufs à crever qui éclaboussent l'encens encensé des trottoirs aux marques de mains gravées dans le béton. Froid.
Mourir la belle affaire, tant que cela reste du domaine du rire, ou du moins proche du caveau; Mais être lié en ce jour de grand départ de vacances et de vacance des lieux à cette trogne avé l'accent rocailleux... Ben merde, j'dis du mal, sachant que je dégobille sur un mort, c'est pas bien de dire du mal des morts... O Putaing! Pas certain, pour certains; Car, vivants, qu'ils furent, qu'ils furètes si... Comment dirais-je? Des Pasqua à la carbonara/carbonari i tutti.
Adieu Pasqua qu'a vécu sur notre dos toute une vie; ya même des journaleux qu'ont titrés: "50 ans de politique!" Ben merde peuchère! à ce prix là tu r'mets ta tournée de jaune, avé les glaçons qui font "tziiii tziignc-ratata!
Quant à toi mon Alain, respect mon cher belge! C'est comme si que t'avais crée la Sociale Sécurity version: -j'me marre depuis presque 30 ans. Avec les guignols ya pas d'remboursement, c'est "cash". Merci! tu as déformé ma jeunesse à bon escient, tu m'as "influencé" par tes messages irrespectueux, et si la Vallaud-Belkacem, surnommé tati tartine avait existée lors de mes verte années, rien n'aurait pu faire pour que je me détournasse du par ici-du par là du chemin tracé de toute pièces par ces tronches pensantes de l'éduc Na; cette bien pensance boules puantes, celle qui veut que le cerveau soit comme ça. Droit court de bouillon en oubliant les œuvres.
Celles qui gambadent et qui jonglent et qui se posent pour butiner les fleurs du mal. Alors. Alain je t'aime, et merci. Quant à toi Charles? Ben va butiner les pisses sans rire par les races sin-di, leur jus peine.

Georges Zeter/Juillet 2015
 

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Des israeliens travaillent en algérie sous couvert de la double nationalité

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Des israeliens travaillent en algérie sous couvert de la double nationalité





Des Israéliens sous couvert de la double nationalité et ayant des bureaux d'études œuvrent en Algérie.C'est ce qu'a déclaré Djamel Chorfi, président du Conseil national des architectes.

Ces bureaux d'études sont chargés de la réalisation des projets publics.Ils sont arrivés en Algérie par le biais de visas touristiques. Et les pouvoirs publics traitent avec eux sous pretexte de l'urgence de la réalisation de certains projets. Ils ont accès à des milliards pour la concrétisation de ces projets alors que nos bureaux d'etudes n'ont que des miettes.

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/247777.html

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Crimes de guerre à Gaza : le Conseil des droits de l'Homme appelle à juger les responsables

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Crimes de guerre à Gaza : le Conseil des droits de l'Homme appelle à juger les responsables





Le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu a, à une écrasante majorité, adopté vendredi une résolution appelant à juger tous les responsables des crimes de guerre commis pendant le conflit à Gaza à l'été 2014.

La résolution, présentée par le Pakistan, a reçu l'appui de 45 pays, dont la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Seuls les Etats-Unis ont voté contre, et cinq pays, dont l'Inde et le Kenya, se sont abstenus.
Le représentant d'Israël, Eviatar Manor, a vilipendé la résolution, accusant le Conseil d'être un "agent provocateur", alors que le représentant palestinien, Ibrahim Khraishi, s'est félicité du texte.

Cette résolution faite suite à la publication en juin du rapport de la commission d'enquête de l'Onu sur le conflit à Gaza, qui avait conclu à de "possibles crimes de guerre".
"Les informations recueillies mettent en évidence de graves violations du droit humanitaire international et des droits de l'homme par Israël et par les groupes armés palestiniens, qui, dans certains cas, constituent des crimes de guerre", avait déclaré la présidente de la commission, Mary McGowan Davis, à la présentation du rapport le 29 juin.

La résolution, quant à elle, ne mentionne pas les auteurs de ces crimes mais "souligne qu'il est nécessaire de veiller à ce que tous les responsables de violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'Homme répondent de leurs actes aux moyens de mécanismes nationaux ou internationaux de justice pénale appropriés, équitables et indépendants".

Bien que le Conseil des droits de l'Homme n'ait pas le pouvoir d'ordonner une saisie de la CPI, la résolution adoptée exhorte Israéliens et Palestiniens à "coopérer pleinement avec l'instruction préliminaire de la Cour pénale internationale ainsi qu'avec toute enquête ultérieure qui pourrait être ouverte".

Depuis que les Palestiniens ont ratifié le statut de Rome, la CPI est compétente pour poursuivre les crimes commis à Gaza. La décision revient à la procureure Fatou Bensouda, qui a ouvert en janvier un examen préliminaire pour savoir s'il y avait matière à enquête.
"Le texte de la résolution soumise aujourd'hui au Conseil aurait dû condamner explicitement les tirs de roquettes dans des zones peuplées de populations civiles par le Hamas et les groupes armés palestiniens", a déclaré le représentant français, Jean-Noël Ladois, pendant les débats.
"Il n'est pas question de transiger sur la sécurité d'Israël", a-t-il ajouté. Mais, a-t-il dit, "il n'est pas question non plus de transiger sur ce constat : sans justice, il n'y aura pas de paix durable".

Environ 2.200 Palestiniens, dont 1.500 civils selon l'Onu, ont été tués dans cette guerre entre Israël, d'une part, et le Hamas au pouvoir à Gaza ainsi que d'autres groupes palestiniens, d'autre part. Côté israélien, 73 personnes ont trouvé la mort, dont 67 soldats.

http://www.lorientlejour.com/article/932790/crimes-de-guerre-a-gaza-le-conseil-des-droits-de-lhomme-appelle-a-juger-les-responsables.html

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greek crisis: Le sens du 'Non'

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L’histoire avance, l’hystérie en plus. La propagande, la terreur exercée par le système et ses réserves, ainsi que la lutte des classes... et des clashs atteignent désormais le grand paroxysme. La société grecque n’avait d’ailleurs pas connu un tel clivage depuis le Coup d’état para-parlementaire, initié par le Roi en 1965, voire depuis les années de la guerre civile (1944-1949). En cette semaine de l’apocalypse (le mot signifie autant la découverte en grec moderne), les derniers masques sont tombés.
greek crisis:  Le sens du 'Non'
Nous sommes encore en ce juillet 1965, où, sous la pression de l'armée, le jeune roi Constantin II destitue Georges Papandreou après la tentative de ce dernier de se placer à la tête du ministère de la Défense.

Jeudi (2 juillet), Martin Schulz, président du Parlement européen, valet de la bancocratie et du nazisme bleu des institutions européistes, exprime au quotidien allemand “Handelsblatt” (cité par le quotidien grec “Avgí”) son souhait “de voir la fin de l'ère SYRIZA en cas de victoire du 'Oui' aux reformes, pour qu'un gouvernement de technocrates puisse être formé”. Une telle tentative de Coup d’État, à peine masquée est cours en ce moment, orchestré par Martin Schulz, la Troïka en général et semble-t-il... l’Axe franco-allemand en particulier (sauf si il y aurait enfin divergence), avec... l’aimable participation des figurants du système politique et (économiquement) mafieux de la petite Hellade.

Ces mêmes cercles, notons-le, si vicieux (et néo-Vichystes) de la social-démocratie (antisociale et anti-démocratie) et de la droite (hélas) méta-Gaulliste, avaient annulé de fait comme on sait, le message (et l’esprit) du peuple de France, c’était lors du referendum de 2005. Le temps viendra, je crois, où la monnaie de leur piètre pièce leur sera enfin rendue.

Pour ce qui est des figurants bien de chez nous en tout cas, voilà que ces dernières semaines, Antonis Samaras de la Nouvelle démocratie, tout comme Stávros Theodorakis du parti de la “Rivière” (au génome Merkelien), ancien journaliste comme on sait, très bien payé par le système des castes des magnats de la presse et des autres (bien) énormes affaires, tous ont-ils alors fait le voyage à Bruxelles, pour ainsi coordonner leur... marche vers Rome. Troïka de l’intérieur et Troïka de l’extérieur, opèrent main dans la main.

La situation grecque est alors révélatrice du terrorisme... multitâche exercé par le système pseudo-démocratique dominant, et cela, tout simplement, parce que son règne est (un peu) menacé depuis les élections grecque de janvier 2015 ; cependant et en cas de victoire du ‘Non’, les Tsipriotes pourraient en conséquence consolider la brèche démocratique ainsi ouverte. Ce n’est pas rien. Puis, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, voire la France, suivraient probablement tôt ou tard, l’exemple grec.

“Cessons d'avoir peur, la Grèce se débrouillera” déclare Alexis Tsípras, “j’ai vu passer de nombreux, ils m’ont dégoûté ou sinon, ils m’ont laissé indifférent, aucun affect... mais voilà que ce jeune homme de quarante ans, provoque en moi une énorme émotion lorsqu’il s’adresse à nous. Et c’est pour cette raison que tout le monde tente à le faire tomber ; ils finiront par l’assassiner... vous verrez. Donc pour moi c’est clair, dimanche, je dis ‘Non’”, commente alors un retraité entouré par ses proches dans une taverne du Golfe Saronique.

En réalité la société grecque est divisée sous un feu nourri de TOUS les médias du pays, s’agissant des chaines de télévision et de radio plus privées que jamais. La population grecque subit depuis une semaine une énorme opération de propagande, de désinformation et de terreur, je n’ai jamais connu une situation semblable depuis le temps des Colonels, et encore.

Il faut souligner, comme le fait Jacques Sapir, que d’abord, “le gouvernement grec a donc été contraint contre sa volonté de mettre en place un contrôle des capitaux et de mettre les banques en sommeil pour une semaine. C’est une décision extrêmement grave, et elle pourrait rendre la tenue du référendum sans effet si elle aboutissait, de fait, à acter le défaut et une expulsion hors de la zone Euro de la Grèce. Il semble que le gouvernement grec se soit résigné à cette logique, en dépit des déclarations qu’il a faites tant samedi que dimanche. Mais, c’est aussi une décision qui révèle la violence du chantage exercé sur la Grèce par les pays créanciers. Il conviendra de s’en souvenir le moment voulu.” La suite a été aussi bien orchestrée.

Au temps des banksters, les guichets automatiques, fermés de surcroît... roulent en chenilles. Au début de cette semaine, les... grands medias, ont fabriqué leur propagande sur les images de... l’Apocalypse, devant les guichets automatiques, nouveaux lieux de supplice pour les Grecs. Les journalistes mainstream ont alors versé de leurs larmes de crocodile devant “le Golgotha que vivent nos retraités en ce moment”, ces mêmes petits sergents du totalitarisme médiatique qui ne s’étaient jamais émus des suicides de tant de retraités, tant de commerçants ou de chômeurs laminés par la politique troïkanne, 10.000 suicides en quatre ans... dont celui de mon cousin Kóstas en janvier 2014, rien que pour rappeler certaines réalités.

Ensuite, de très nombreux patrons ont convoqué leurs employés, pour leur annoncer qu’ils ne seront pas payés, ou pas entièrement payés, “sans la normalisation de la situation par une victoire du Oui”. “Notre entreprise fait toujours et encore des bénéfices, malgré la crise. Pourtant, une part seulement du salaire du mois de fin juin a été versée, trois cent euros plus précisément à chacun de ses employés. C’est une décision politique, je sais de quoi je parle. Le patron nous a alors réunis pour nous annoncer sous un ton bien grave que c’est la première fois que le pays connait une telle pagaille depuis quarante ans que l’entreprise existe ; de ce fait les salaires ne seront pas versés et les employés seront probablement... obligés de prendre leurs congés. Il a autant... interdit formellement les discussions politiques ; tandis que la DRH de notre boite, cadre au parti d’Antonis Samaras, paraissait bien souriante.” Voilà ce que mon ami Anéstis, comptable dans l’entreprise “Alpha” basée à Athènes, m’a restitué par téléphone mercredi 1er juillet.

Après donc le contrôle des capitaux et la mise en sommeil des banques pour une semaine, le patronat du pays (en grande partie en tous cas), dans une action bien coordonnée avec les medias, a exécuté la partie du plan qui est la sienne: Terroriser et surtout contraindre les employés à voter en faveur de la Troïka (comme en faveur du patronat). Les virements ne sont pas entravés, et par exemple d’après Anéstis, la trésorerie de son entreprise ne justifie guère cette... avanie.

Ailleurs dans les entreprises, les patrons ont ouvertement menacé leurs employés de... licenciements massifs en cas de victoire du ‘Non’, et plus généralement, à l’instar d’un directeur régional de la Banque Nationale de Grèce, ils ont lancé un appel... solennel en faveur du ‘Oui’.

greek crisis:  Le sens du 'Non'
Le système, toujours si énorme, a mobilisé toutes ses forces pour faire plier la volonté de résistance en Grèce et en Europe. La Confédération générale des travailleurs en Grèce, GSEE, cette supposée intersyndicale forcement attitrée, vient de lancer un appel (à peine couvert) en faveur du ‘Oui’, la position des principaux dirigeants de la centrale syndicale de la fonction publique ADEDY n’est pas très éloignée d’ailleurs.

En réalité, et comme le remarque le mouvement M’PEP en France, “mercredi 1er juillet 2015, la GSEE (Confédération générale des travailleurs Grecs), le plus important syndicat des travailleurs du secteur privé en Grèce, totalement corrompu et contrôlé par le PASOK, affilié à l’inénarrable Confédération européenne des syndicats (CES), a fait une stupéfiante déclaration publique. Elle demande purement et simplement l’annulation du référendum voté par le Parlement grec, prévu le 5 juillet ! Le même jour, la CES a immédiatement proclamé son soutien à cet appel de la Confédération générale des travailleurs grecs. Nous appelons les syndicalistes et tous les citoyens à signer le présent Appel pour exiger que la CGT, la FSU, la CFDT, FO, la CFTC, l’UNSA, syndicats français membres de la CES, condamnent les propos de la CES: les Grecs doivent être souverains et libres de choisir leur destin”.

Les masques tombent. Un certain syndicalisme, financé en réalité par le patronat et par Bruxelles, à Athènes, et demain à Paris, à Rome et à Berlin, doit enfin agir dans l’urgence, justifiant alors ses salaires, ses cadeaux, ses pots-de-vin, ses privilèges, hôtels étoilés et autant ses autres subsides, transformés parfois en villas à Mykonos, pour de qui est de la variante grecque de l’escroquerie politique... complémentaire, héritée du siècle d’avant. Dans la même orbite, nombreux sont ces universitaires et ces gens dits des lettres, qui exhortent le... si bas peuple à dire ‘Oui’ aux escrocs de la bancocratie, pour ainsi admettre avec toutes les formes, leur extermination économique et à terme physique.

Kóstas Arvanítis, journaliste et directeur à la radio “Au Rouge - 105,5” (SYRIZA), a raison lorsqu’il décrit le clivage actuel que connait Grèce comme relevant de la lutte des classes. Sauf que ceux qui subissent, n’ont plus vraiment parfois la vision adéquate de leur sort. Après tant d’années de télépropagande entre autres, les... sujets occidentaux (dont les Grecs), seraient bien abêtis et “troupeauisés” et pourtant.

J’ai cru comprendre que dans les îles, les habitants vivant essentiellement du tourisme seraient en majorité favorables au Troïkanisme. “Tout cela est un plan auquel Tsípras participe, afin de nuire au tourisme. Nous, nous voulons la stabilité et l’euro. La Grèce ne peut pas à elle seule se battre en Europe contre les intérêts de l’Allemagne. Nous devons nous soumettre... puis chacun fera son travail, chacun s’occupera de ses clients, des touristes quoi. Nous sommes trop petits pour dire ‘non’”. C’est aussi... possible. Paroles d’une restauratrice sur l’île de Naxos.

Sauf que pour ce qui est de la démographie (et autant du corps des électeurs), toutes les Cyclades réunies ne font pas le poids... face à un seul grand district de la capitale. La surreprésentation des campagnes et des îles (en tenant compte de leur population) lors des législatives, ne se “pratique” pas lors d’un referendum. D’où, la très grande peur du système, à Athènes et à Thessalonique (où vit la moitié de la population du pays) plus que partout ailleurs, nombreux sont ceux qui n’accordent plus aucun crédit aux... efforts quotidiens des journalistes des télévisions.

“Nous devons enfermer nos vieux à domicile... pour qu'ils ne puissent pas voter en faveur du 'Oui'”, me disait une femme qui tient un bistrot sur l’île de Naxos. Donc, attendons dimanche soir !

Des analystes du temps présent et pesant, se souviennent également de cet autre juillet des... Apostats et de la chute du gouvernement centriste de Papandréou. Certains de ses députés ont changé de camp... moyennant contreparties.

Jeudi 3 juillet 2015, quatre députés du parti souverainiste ANEL, au gouvernement avec SYRIZA, ont pris des distances vis-à-vis de la tenue du référendum, parmi eux, Konstantinos Damavolitis, s’est même déclaré partisan du ‘Oui’. Il a été aussitôt exclu de son parti et il a démissionné de son mandat de député. Semaine de l’apocalypse !

Jeudi soir (3 juillet), Alexis Tsípras a déclaré qu’en cas de victoire claire du Non, les chances d’arriver à un accord qui n’étranglera plus le peuple grec, augmenteront. “Nous aurons alors un accord qui interviendra dans les 48 heures” a-t-il précisé

greek crisis:  Le sens du 'Non'
Jeudi matin, les pêcheurs ont comme d’habitude apporté leurs prises au port de Méthana dans le Golfe de Saronique. Les tavernes et les bistrots ont été relativement bien fréquentées malgré la fermeture des banques, pourtant il est désormais difficile parfois de rendre la monnaie lorsque les clients payent en utilisant des billets de 50 euros.

Récemment, dans les baies de l’île de Sérifos, nous avons remarqué les traces de l’exploitation minière que connut l’île du temps de la deuxième Révolution industrielle. Installations, bâtiments abandonnés et maisons des (très) anciens ouvriers. En juillet et en Août 1916, ces ouvriers se sont organisés en syndicat “dans le but de lutter pour les droits des travailleurs et contre l'exploitation, autant dans un geste de solidarité vis-à-vis des ouvriers organisés de la Grèce et du monde entier”. Lors de la révolte qui a suivi la création du syndicat, la répression a causé de nombreux morts parmi les ouvriers, sauf qu’à la fin, leurs revendications ont été satisfaites. Autres temps ?

Sur l’île qui vit principalement du tourisme, un habitant déplore alors “cette... pagaille qui entrave déjà la saison touristique”, la baie délaissée des ouvriers d’il y a un siècle, est aussi celle des grands yachts. L’histoire avancerait autant... par ce temps des baignades et des douches froides.

SYRIZA d’en haut, s’efforce à convaincre que le sens du référendum, relève essentiellement de la dignité, de la souveraineté, et d’une certaine du moins justice sociale, incompatible comme tout le monde sait avec les dictat de l’austérité.

Sauf que pour le camp européiste, “dimanche prochain c'est surtout d’un 'Oui' ou d’un 'Non' à l'Europe qu’il sera question”. Ils n’ont pas tort pour une fois. Le gouvernement SYRIZA/ANEL, même si après-demain n’est plus aux affaires, suite au Coup d’État possible mis en œuvre par directoire de la Troïka (victoire du ‘Non’ ou pas d’ailleurs), a déjà le grand mérite de poser une question (certes incomplète et toutefois suffisamment claire) au peuple... un instant souverain.

La Grèce divisée certes depuis, est en ébullition. En dépit de la propagande, les neurones s’agitent pour une fois. Les Grecs savent que la décision n’est pas à prendre à la légère. Pour une fois, leur petit mot peut participer de leur avenir. Ce n’est pas rien et ce n’est pas tout.

Quoi que l’on dise, cette question “grecque” contient bien en germe sa déduction et suite fort logiques: l’Européisme peut-il proposer d’autres choix politiques et économiques, autres, que la mise-à-mort des sociétés, que la tyrannie du néo-absolutisme prétendument technocrate, par exemple si cher (car payé par nous tous) à Martin Schulz ? La réponse est bien NON, et voilà comment le sens du vote grec est alors si décisif.

Pour ceux de l’aile gauche au sein de SYRIZA (certains sont des amis), “il faut tenter le coup, faire gagner le ‘Non’ et ensuite, démontrer très logiquement mais en brisant la terreur et la peur, combien et comment l’euro est une arme contre nous et contre les autres peuples ainsi... ceinturés dans sa zone. Le reste viendra... ou il ne viendra pas pour le moment. Nous avons donc un Plan-B ; et en cas d’échec... nous tomberons alors mais dignement, sur le champ de la bataille. Les pourris gouverneront de nouveau, et ce qui subsiste de la Grèce passera à la casserole du mémorandum. La bataille sera certes perdue, mais pas encore la guerre. Les autres peuples verront, les autres peuples s’approcheront de notre positionnement, ils avanceront sur nos pas, en évitant si possible nos erreurs. Le but étant toujours, de briser l’UE et de libérer les peuples de cette prison”.

Et en cas de compromis après un ‘Non’ ? Rendez-vous donc la semaine prochaine ! Rendez-vous aussi dans quelques mois, dans quelques années, ailleurs dans la zone euro. Car la “gestion de la démocratie” en Grèce et à Chypre (fermeture des banques, terreur et propagande, participation du patronat etc.), est indiscutablement un... essai, qui servira lorsqu’il va falloir rétablir au besoin la “bonne gouvernance”, dans les autres pays.

Loin désormais des Cyclades et de Naxos, nous avons promis à nos amis et à leur Papoutsi de revenir. Apocalypse ou pas d’ailleurs !


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L'Egypte dément qu'une roquette a été tirée depuis le Sinaï sur Israël

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L'Egypte dément qu'une roquette a été tirée depuis le Sinaï sur Israël






Le porte parole des forces armées égyptiennes, Mohamed Samir a démenti vendredi, les allégations de l’occupation sioniste, à propos de la chute d’une roquette sur la ville d’Eshkol, lancée à partir du Sinaï.

Samir a déclaré dans un entretien téléphonique avec Anadolu Press : « Ces allégations sont sans fondement », ajoutant : « Quel intérêt à frapper Israël avec des roquettes ?, la situation sécuritaire dans la péninsule du Sinaï est excellente, les forces armés égyptiennes contrôlent tous les axes principaux après la poursuite des éléments terroristes, j’affirme que le Sinaï est sous notre contrôle à mille pour cent » disait –il.

Il est à souligner que plusieurs chaines satellitaires ont diffusé qu’une roquette a chuté sur la ville d’Eshkol, mais l’armée israélienne a annoncé qu’il est fort probable que la fusée a été tirée depuis le Sinaï et non à partir de la bande de Gaza.

Il est à noter aussi l’armée israélienne a fermé la route n°12 qui passe prés de la frontière avec l’Egypte à partir de cinq heures de ce matin .Le chef d’état –major, le général Gadi Eisenkot, a annoncé à la radio publique israélienne que la décision de la fermeture est prise selon notre évaluation du degré de sécurité sur le coté égyptien.

Il est à rappeler aussi que les autorités d’occupation on fermé les passages frontaliers avec l’Egypte après les attaques subies par les armées égyptiennes dans le Sinaï mercredi dernier, tuant une dizaine de soldats.

http://french.palinfo.com/site/pages/details.aspx?itemid=41641

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La Grèce et le Préteur d'argent - Sheikh Imran Hosein - 24 Juin 2015

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La Grèce et le Préteur d'argent - Sheikh Imran Hosein - 24 Juin 2015
Séminaire à Genève et conférence à Athènes - Sheikh Imran Hosein - 24 Juin 2015 (vidéo ci-dessous)


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Tunisie : Pouvoir, police et terrorisme, les racines du mal.

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En 2012, lorsque Ghannouchi a été surpris dans une vidéo confiant, à l’oreille des chefs salafistes que « l’armée n’est pas garantie », peu d’observateurs ont relevé que ça impliquait que le ministère de l’Intérieur, lui, était garanti. Ali Laarayedh, le ministre de l’Intérieur d’Ennahdha, qui s’est illustré comme protecteur de la mouvance terroriste, ne serait-ce qu’en exfiltrant Abou Yadh, alors que la police l’encerclait, a complètement phagocyté le ministère de l’Intérieur, en remplaçant les cadres existants par ses propres affidés.
 Tunisie : Pouvoir, police et terrorisme, les racines du mal.
Tunisie : Pouvoir, police et terrorisme, les racines du mal. Par Abdelaziz Belkhoja
Aucune des décisions prises après l’attentat du Bardo n’a été appliquée, d’où l’incroyable « réussite » de l’attentat de Sousse où le terroriste n’a été éliminé qu’après 35 minutes de carnage. Devant tant d’incompétence, tout le monde s’attendait à de nouvelles nominations susceptibles de hisser le niveau sécuritaire du pays. Or les autorités ont préféré garder en l’état une hiérarchie qui s’est illustrée, depuis 2011, par ses nominations indues, sa politisation à outrance et surtout son incompétence manifeste.
Après le 14 janvier, les cadres du ministère de l’Intérieur n’ont été désignés ni en raison de leurs compétences ni de leur CV et encore moins de leur carrière. L’exemple le plus parlant à ce niveau est celui de fonctionnaires auparavant chargés de la paperasse et qui sont aujourd’hui à la tête de services particulièrement stratégiques qui exigent les plus grandes compétences technologiques. Un autre exemple, peut-être plus grave encore, est celui concernant le poste le plus important de la hiérarchie policière, celui du Directeur Général de la police Nationale, véritable coordonnateur de toutes les Directions générales et force de frappe essentielle de la lutte contre le terrorisme. Le poste a été tout bonnement supprimé avant l’attentat du Bardo. C’est comme si, en pleine guerre, l’armée supprimait le poste de Chef d’état-major ! L’autre terrible mal qui frappe notre police, ce sont les allégeances. Avant le 14 janvier, la plupart des directeurs de la police avaient chacun son protecteur. Soit à la présidence, soit chez les proches du président, soit au parti, soit chez les hommes d’affaires. Après le 14 janvier, la dépendance s’est tout simplement adaptée et les cadres de la police sont devenus dépendants soit des partis politiques soit des syndicats de police soit des lobbyistes. Très rares sont les indépendants. Mais ils existent. Ce sont eux qui peuvent garantir l’honnêteté et l’indépendance de la police or, rien n’a été fait au niveau politique pour promouvoir ce modèle du cadre supérieur qui défend la Sûreté Nationale et non des organisations ou des individus.
En 2012, lorsque Ghannouchi a été surpris dans une vidéo confiant, à l’oreille des chefs salafistes que « l’armée n’est pas garantie », peu d’observateurs ont relevé que ça impliquait que le ministère de l’Intérieur, lui, était garanti. Ali Laarayedh, le ministre de l’Intérieur d’Ennahdha, qui s’est illustré comme protecteur de la mouvance terroriste, ne serait-ce qu’en exfiltrant Abou Yadh, alors que la police l’encerclait, a complètement phagocyté le ministère de l’Intérieur, en remplaçant les cadres existants par ses propres affidés. Aujourd’hui, ce sont toujours les inconditionnels de son parti qui ont la haute main sur les services les plus stratégiques de la Sureté Nationale tunisienne et même sur les antennes de nos Renseignements Généraux à l’étranger. Il y a deux conséquences à cet état de fait : la première est qu’au lieu de travailler pour la Sûreté nationale, la police s’occupe de défendre des intérêts partisans et leurs objectifs très troubles. La seconde est que la majorité des fonctionnaires mis à la tête de la Sureté nationale ont des aptitudes professionnelles et des qualités intellectuelles bien en deçà du niveau requis par les missions d’une police nationale, surtout dans les circonstances exceptionnelles que vit notre pays. Le résultat ne s’est pas fait longtemps attendre : une véritable catastrophe sécuritaire qui a débuté en 2012 et dont les fruits amers arrivent à maturité aujourd’hui. Il y a une autre conséquence à cet état de fait dont on commence à saisir la haute gravité et qui concerne l’action rédhibitoire de ces policiers dans toutes les enquêtes sur les assassinats politiques et même les attaques contre l’armée. Ce sont eux aussi qui protègent le secret des mouvements de fonds et des armes. Plus encore, ce sont eux qui protègent les trafiquants et les corrompus qu’ils taxent au passage pour leur compte et celui de leurs protecteurs. Le « changement » opéré après la fronde populaire de 2013 et le Bardo et qui a vu le Dialogue National mettre à la tête du gouvernement Mehdi Jomaa, s’est révélé être un leurre puisque son ministre de l’Intérieur, Ben Jeddou, n’a fait qu’assurer la continuité du système mis en place par Laarayedh. Malgré la victoire d’une nouvelle majorité en 2014-2015, rien n’a changé. Pourquoi ? Parce que Béji Caïd Essebsi et Ghannouchi s’étaient entendus depuis 2013 pour ne rien changer à la donne. En quoi consistait l’arrangement ?
Ghannouchi gouverne alors que Béji Caïd Essebsi préside
Ghannouchi devait gouverner et Béji Caïd Essebsi présider. Or, les Tunisiens ont fait gagner Nida aux législatives, ce qui a complètement bouleversé les plans! Mais Béji Caïd Essebsi, élu, est resté fidèle à son engagement avec Ghannouchi : il ne touchera pas aux 200 000 fonctionnaires nommés par la Troika, il assurera une transition douce, et, pour couper l’herbe sous le pied de Nida, ils nommeront ensemble un Chef de gouvernement qui n’est qu’un simple exécutant : Habib Essid. Au stratégique ministère de l’Intérieur, ils désigneront un ersatz de Ben Jeddou : Nejem Gharsali, qui ne fait qu’assurer la continuité du sytème policier dépendant et incompétent mis en place par Laarayedh. L’affaire de la suppression du poste de « Directeur Général de la Sureté Nationale » le prouve. Le vrai mystère reste Béji Caïd Essebsi qui, en nommant un chef de gouvernement de compromis, a poursuivi le délabrement de l’Etat, tracé un trait sur toutes les responsabilités et enfoncé le pays dans la crise, sauvant ainsi Ennahdha d’un dépérissement certain. Pire encore, Béji Caïd Essebsi, chantre de l’Indépendance et de la souveraineté de la Tunisie, a abandonné celle-ci dans les bras du complexe Qatar-Otan. Il ne faut pas oublier qu’en 2011, Béji Caïd Essebsi chef du gouvernement, s’est secrètement rendu complice de l’attaque de l’OTAN contre la Libye en facilitant le passage des armes et des combattants par le territoire tunisien. Est-il, de ce fait, devenu l’otage de cette organisation ? Nous ne le savons pas, mais une fois élu président, Béji Caïd Essebsi a été à Washington et a fait de la Tunisie un « allié des USA non membre de l’Otan » – ce qui, à la base, n’est pas répréhensible. Mais ce qui l’est, c’est qu’au lieu de rééquilibrer par ailleurs la position du pays en se rapprochant – également – de la puissante Russie et de la richissime Chine, Béji Caïd Essebsi a au contraire lancé à la Russie un signe troublant en chargeant son envoyé spécial, Mohsen Marzouk – dont tout le monde sait la proximité avec le Qatar – de rencontrer Poutine. En somme, Béji Caïd Essebsi, en quelques mois, a rendu la Tunisie encore plus fragile que jamais, encore plus dépendante que jamais. Le bloc progressiste est encore plus éclaté – par la division de Nida – alors que le pays est en proie au terrorisme et à au délabrement de l’Etat. Si Béji Caïd Essebsi voulait livrer la Tunisie à Rached Ghannouchi, il n’aurait pas fait autrement. On se demande où est le prestige de l’Etat, principal leitmotiv du candidat Essebsi. On se demande où est la défense de la Tunisianité quand tous les actes du président jouent en faveur de ses ennemis.
Abdelaziz Belkhoja

https://tunisitri.wordpress.com/2015/07/02/tunisie-pouvoir-police-et-terrorisme-les-racines-du-mal/

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L'incroyable secret de l'univers

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L'incroyable secret de l'univers

Pensez vous posséder le libre arbitre ? C'est une grande question que se posent les philosophes depuis des milliers d'années. Mais il y a une question encore plus profonde que vous pourriez vous posez et peut être que vous le faites déjà. Formez vous une entité unique ? Est ce que cette sensation que vous avez d'être "unique" est réelle ? Ou alors elle n'est qu'une illusion et votre conscience de vous même n'est qu'un bout d'une entité plus grande encore qu'est l'univers.
 

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C'est à ces questions que nous allons essayer de répondre grâce à la physique.
 

Pour cela nous allons nous appuyer sur deux choses : le phénomène de l'intrication quantique et la théorie du big bang.
 

J'ai déjà fait un article sur l'intrication quantique, celui-ci peut sembler un peu compliqué mais en réalité il résume une chose très simple. Si deux particules ont été en contact à n'importe quel instant de leur existence, alors elles sont intriquées et l'état de la première particule dépend de l'état de la seconde particule. Cela signifie que si j'agis sur la première particule, j'agis instantanément sur la seconde particule d'une manière complémentaire à la première.
 

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Il y a ensuite le big bang, je ferai également un article afin de développer cette idée. Contrairement à l'intrication quantique, je tacherai à ce qu'il soit compréhensible du plus grand nombre d'entre vous.
 

La théorie du big bang a été proposée en 1927 par un chanoine catholique nommé Georges Lemaître. Cette théorie consiste à dire que l'univers - l'espace le temps et la matière qu'il contient - avait à l'origine une taille infiniment petite et aurait "explosé" et se serait étendu pour donner l'univers connu d'aujourd'hui qui par ailleurs est toujours en expansion.
 

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Vous voyez peut être ou je veux en venir. Si l'univers avait une taille infiniment petite à l'instant zéro du temps, cela signifie que toutes les particules qu'il contient aujourd'hui étaient en contact et donc que l'univers tout entier constitue un système intriqué. Ce qui signifie que n'importe quelle particule de l'univers influence - à très petite échelle - toutes les autres particules de l'univers. Et cette même particule est énormément influencée par les autres particules de l'univers car une influence minime multipliée par le nombre de particules dans l'univers est suffisant pour influencer une particule de manière importante.
 

Que peut on conclure de tout cela ?
 

Et bien si la théorie du big bang est vérifiée, alors nous ne possédons pas de libre arbitre. Chaque action que nous faisons, chaque pensée que nous avons est inscrite à l'avance quelque part depuis l'origine de l'univers. Nous sommes entièrement influencés par les autres particules de l'univers que se soient des êtres vivants ou non.
 

Et notre conscience alors ? Pourquoi ai je la sensation de n'être que moi ?
 

Je ne peux pas vous apporter de réponse précise à ce sujet car la science de la conscience n'en est qu'à ses débuts mais je peux déjà commencer par vous donner quelques hypothèses. Nous avons notre conscience en tant qu'entité unique mais cette conscience s'étend au reste de l'univers. Cependant elle est trop faible pour que nous nous en rendions compte. Une analogie concrète serait la suivante : Vous êtes dans un endroit bruyant et vous entendez plein de bruits. Votre oreille - qui représente votre conscience - est capable d'entendre l'ensemble des bruits autours de vous mais votre cerveau n'entend que ce qui l’intéresse. Pour votre conscience c'est pareil.
 

J'aime dire - même si je ne peux le prouver - que chaque particule de matière possède une conscience propre et que notre conscience est issue de l'assemblage de toutes ces petites consciences. Et comme chaque particule qui nous compose est influencée par les autres particules de l'univers, notre conscience est influencée par l'univers.
 

Sachez aussi que plus vous êtes en contact avec un assemblage de particules - un objet ou une personne - plus vous serez influencé et liés. Cela peut expliquer pourquoi, au delà de l'aspect physiologique et psychologique, lorsque nous sommes souvent en contact avec une personne, nous avons des affinités et semblons liés.
 

Les idées que j'ai cité ne sont qu'à un état embryonnaire et n'ont même pas été sujettes à des expériences (ou très peu). Il est très difficile aujourd'hui de montrer que la conscience ne se limite pas à un être ou à une entité quelconque unique et que l'univers forme un système intriqué. Cependant il est nécessaire de les évoquer pour susciter le débat et faire avancer le sujet. Donc, a vos commentaires ! :D
 

Vous pouvez me retrouver sur Physique & Réussite
 

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Qu'est ce que l'intrication quantique ?

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Qu'est ce que l'intrication quantique ?

Nous allons parler d'intrication quantique. Vous avez certainement entendu parler de cette étrange expression et des conséquences farfelues qu'elle engendrait telles que la possibilité de téléporter des objets ... sans réellement savoir ce qu'est l'intrication quantique. Je vais donc vous expliquer ce que c'est mais je ne vais pas m'arrêter là, on va aussi parler des conséquences que cela engendre pour l'univers dans lequel nous vivons.



[caption id="attachment_159" align="aligncenter" width="1024"]61adb774a1_image_intrication_quantique_Patricia_Enigl__IQOQI L'expérience du chat de Schrödinger est un exemple de système intriqué. Le chat est dans une boite et dans cette boite se trouve un gaz mortel enfermé dans une fiole qui ne se brisera que dans certaines conditions. Ces conditions sont déterminées par un petit échantillon radioactif. Si les atomes se désintègrent, alors la fiole se brise et le chat meurt. N'ayant pas ouvert la boite, le chat est à la fois mort et vivant, et nous pouvons savoir s'il est mort ou vivant sans ouvrir la boite simplement en observant l'état de l'échantillon radioactif.[/caption]

Les particules sont caractérisées par ce que l'on appelle des "nombres quantiques". Ceux ci peuvent être : la charge électrique, l'énergie de la particule, le spin - moment cinétique quantique - et bien d'autres ... . Lorsque deux particules sont dites intriquées, l'état de la première particule est déterminé avec certitude par l'état de la seconde particule. Par état j'entend les nombres quantiques de ces particules ou encore leurs caractéristiques. Cela signifie que si nous avons un système de deux particules intriquées et que nous mesurons les caractéristiques de la première particule, nous connaîtrons celle de la seconde particule avec certitude. Or vous savez qu'un principe de base de la mécanique quantique est de ne jamais connaitre avec certitude l'état quantique d'une particule et que celui-ci est seulement déterminé par la mesure expérimentale du système. Ce principe est violé lorsque le système est intriqué.
 

Prenons une analogie de l'intrication quantique dans la vie de tous les jours avec deux boules de billard. Toutes deux sont caractérisées par leur position et leur vitesse. Au départ les boules forment deux systèmes distincts et non intriqués. Si une boule venait à frapper la seconde - sous un angle connu - alors le système devient intriqué car si l'on étudie la position et la vitesse d'une boule, nous connaissons immédiatement la position et la vitesse de la seconde boule. Le système est alors dit intriqué et nous pouvons considérer les deux boules comme une particule unique.
 

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En mécanique quantique c'est à peu près la même chose. Supposons que nous avons deux particules en contact à un instant t. On peut les caractériser par ce que l'on appelle en mécanique quantique une fonction d'onde qui prend en compte les deux particules. Lorsque ces particules se séparent, on peut les caractériser indépendamment l'une de l'autre par deux fonctions d'ondes respectives. Cela signifie qu'il existe trois fonctions d'ondes pour caractériser le système dont une qui lie la première particule à la seconde. C'est pour cela que si l'on connait la fonction d'onde de la première particule, on connait instantanément la fonction d'onde de la seconde particule.
 

Il se pose alors le problème suivant : cela signifie t-il que l'information peut voyager à une vitesse supérieure à celle de la lumière ?
 

Et bien pas du tout. L'observation d'une des deux particules a pour conséquences la disparition de l'état intriqué du système. Pourquoi ? Simplement parce qu'il est impossible d'observer une particule sans l'influencer, afin d'observer ces particules, les physiciens sont obligés de les faire interagir avec d'autres particules de façon à rendre le phénomène macroscopique et donc analysable. Ce qui signifie que dans la réalité, il est impossible de connaitre instantanément l'état de la seconde particule donc que l'information ne peut pas voyager à une vitesse supérieure à celle de la lumière.
 

Il existe de nombreuses conséquences à ce phénomène. De nombreux concepts découlent de cette science et semblent avoir une réalité physique mais ne sont en aucun cas démontrés. Ce sont des hypothèses que je souhaite vous présenter et vous pouvez choisir d'y croire ou non, le but est simplement de créer le débat.
 

L'intrication quantique permettrait de téléporter des objets. C'est un phénomène que je développerai un peu plus dans un prochain article.
 

Une autre implication de l'intrication quantique est de nature plus spirituelle et consiste à dire que l'univers forme une entité unique et que nous sommes une partie de cette entité et que n'importe quel événement qui se déroule dans l'univers influe sur nous et vice versa. Nous pouvons alors remettre en cause notre libre arbitre cependant je ne vais pas développer le sujet ici, il sera sujet à un nouvel article. Vous pouvez retrouver mes autres articles sur le site www.physiquereussite.fr
 

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Grèce-Référendum - NON au chantage impérialiste, NON à la Troika et à l'UE, NON au paiement de la dette extérieur

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Grèce-Référendum - NON au chantage impérialiste, NON à la Troika et à l'UE, NON au paiement de la dette extérieur
Grèce-Référendum

NON au chantage impérialiste
NON à la Troika et à l'UE
NON au paiement de la dette extérieur


Le peuple travailleur et la jeunesse de Grèce sont en train de vivre des moments clefs dans sa lutte pour sortir du constant chantage impérialiste, du chantage de la Troika (FMI, Union Européenne-UE et Banc Central Européen) que depuis fait des années a imposé un grand nombre de découpées en ses salaires, en les retraites, en des privatisations et en toute formes de saqueig de ses richesses. Tout cela pour obliger à payer une dette extérieur frauduleuse et impayable, tâche portée à terme pour des gouvernements complices du FMI et la banque internationale.

Devant des nouveaux xantatges impérialistes, le gouvernement de Syriza s'a vu obligé à convoquer un référendum à Grèce pour le dimanche 5 de juillet. La situation a atteint un point que le mardi passé le gouvernement de Syriza a laissé de payer la dette externe, un quota de 1.600 millions d'euros. La Troika, le FMI, la patronale, les banquiers et la droite grecque, ils n'ont pas pu éviter le référendum et ils craignent le triomphe du NE. Tous s'ont lancé à stimuler le SI pour suivre avec les “mémorandums” et les découpées au village grec.

Les travailleurs, la jeunesse, les secteurs populaires et la gauche ont sorti à la rue à repudiar, une fois plus, à la Troika et donner soutien au NE. Nous additionnons et nous solidaritzem avec cet appel. il faut lui dire NE à la Troika, au FMI et à ses découpées: Ne à le #paiement de la dette externe, Ne à le xantatge de l'UE, de Merkel, Hollande et Cia. Un massif et rotund triomphe du NE sera pas une défaite politique de la Troika et il fortifiera au village travailleur grec pour continuer avec la mobilisation pour arrêter ce saqueig.

Au reste du monde, le impérialisme, les agents du FMI et ses gouvernements lacais font campagne en semant la peur devant de la présumée catastrophe #que signifierait que Grèce il vienne de payer la dette. C'est faux La véritable catastrophe humanitaire est #celui qui ont créé ils en imposant les présumés “rachats” en additionnant plus et plus dette, pour après imposer des conditions de faim et saqueig au village grec. Le chômage est arrivé au 27 % et les réductions salariales, des retraites et des budgets sociaux surpassent en beaucoup de cas le 40%. L'unique sortie à cette crise humanitaire est rompre avec la Troika et laisser de payer la dette. il faut utiliser ces milliers de millions d'euros pour des augmentations de salaires et retraites et et pour plus santé et éducation.

Lamentablement le gouvernement commencé pour Alexis Tsipras et son parti Syriza, #que se réclame de gauches, depuis qu'a assumé au janvier en des comptes d'accomplir avec son mandat de mettre fin aux mémorandums, il a suivi une politique de négociation avec la Troika, en cédant à ses pressions avec nouvelles découpées. Les résultats sont à la vue. La Troika s'a grandi et il a suivi en faisant xantatge et en réclamant plus découpées aux salaires et aux retraites. Seulement pour la pression de populaire et, même, de secteurs de l'aile gauche de Syriza, le premier ministre Tsipras s'a vu obligé à convoquer au référendum. Mais il existe le danger #que novament que le gouvernement de Syriza revienne à céder aux pressions.  Un exemple de cet est la demande actuelle de Tsipras et de son ministre Varoufakis, de négocier un “nouveau plan de rachat” pour couvrir les #paiement des venciments de la dette des deux prochaines années. Ou ce soit, le même Syriza il est en train de solliciter une négociation pour nouveaux plans de plus dette externe. Ce doit être rejeter pour le village et la jeunesse grecque. Le chemin des moyennes encres déjà est démontré qu'il ne sert pas aux travailleurs.  Les travailleurs et la jeunesse doivent exiger au gouvernement de Syriza aller jusqu'à la fin avec le NE en le référendum et revenir au mandat populaire du triomphe électoral du 25 janvier et ne céder au xantatge de la Troika. il N'il y a pas de l'accord avec les especuladors et avec les #qui est-ce qui ont enfoncé le travailleur grec en la misère.
   Importants secteurs de la gauche de Syriza, groupés en la Plate-forme de Gauche, ceux  sont prononcé contre n'importe quel nouveau pacte avec la Troika et pour la suspension de tout #paiement de la dette et pour la nationalisation de banque. C'est très positif. nous crions à ces secteurs à exiger au gouvernement et à Syriza #que ne cède pas devant la Troika. Au côté d'ils autres secteurs, syndicats, organisations estudiantins et de la gauche, entre ils Antarsya et OKDE #que ne sont pas des membres de Syriza, #que ont levé des drapeaux similaires et ils convoquent à donner soutien au N'et à la mobilisation. ce sera fondamentale, devant la politique des moyennes encres #que commence Alexis Tsipras, #que se réussisse l'unité, un front de tous ces secteurs, pour le triomphe du N'et après lui donner continuité avec la mobilisation ouvrière et populaire pour la rupture avec la Troika, l'UE, la zone Euro et avec les #paiement de la dette externe; argent pour les salaires, retraites, travail, santé et éducation; pour la nationalisation de la banque pour éviter la fuite de capitales et que les économes perdent ses fonds, pour la cancel·lació des privatisations et pour un plan de emergència ouvrier et populaire.
 
Depuis l'Unité Internationale des Travailleurs-Quatrième International (UIT-QI) nous additionnons à la campagne et mobilisation pour le NE en le referendum du 5 juillet. nous crions aux travailleurs et à la jeunesse du monde à solidaritzar-s'avec le village grec. Spécialement crions aux travailleurs de toute Europe. Devant le bloc impérialiste de la Troika avec les gouvernements européens faut avancer en un bloc des travailleurs et les villages. il il y a une énorme responsabilité des syndicats et la gauche, européenne en particulière, pour laisser tout seulement aux travailleurs grecs en cette pugna tellement inégale. Les travailleurs de toute Europe ils sont en train de se jouer le futur à Grèce. nous crions aux syndicats et à la gauche à stimuler des actions de solidarité avec la lutte du village grec. Un triomphe des travailleurs et la jeunesse de Grèce seront un triomphe de tous #celui qui luttent contre les plans de ajust et découpées de la impérialisme et les multinacionals et ses gouvernements complices.

1 de Juillet de 2015 

Unité Internationale des Travailleurs- Quatrième International (UIT-QI)



http://luchainternacionalista.org/?lang=ca

luchaint@telefonica.net
 

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JUSTICE POUR YAYA CISSE’!

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Yaya Cisse’ citoyen malien condamné a mort en Mauritanie: Yaya est innocent! Yaya il a droit a la justice!! Depuis Mars 2012, Yaya Cissé croupit dans les prisons mauritaniennes, accusé d’un crime qu’il n’a pas commis.
JUSTICE POUR YAYA CISSE’!
QUI EST YAYA CISSE’:
Yaya est né à Mopti, une ville du Mali, le 12 Février de 1977. Yaya est pere de 2 enfents. Contrôleur de bus au lycée en 1995, Yaya Cissé était le principal soutien de sa famille et donc a dû abandonner ses études en 10ième année a fin de subvenir au besoin de sa famille meme. Après avoir suivi des formations en transite Yaya Cissé décida d’aller tenter sa chance, comme bon nombre de ses compatriotes, en Mauritanie en 2003. Il etait agé de 26 ans.
Déclarant transitaire en douane Yaya Cissé, reconnu par tous les maliens résidant en Mauritanie comme étant un homme intègre et honnête, a rapidement été secrétaire général du conseil malien régional de Rosso de 2005 à 2009 puis président de l’association Yèrèko des ressortissants maliens de Nouadhibou de 2009 à 2012.
Nouadhibou est la premiere ville industrielle de la Mauritanie, une zone réputée dans le commerce du poisson. Il est intervenu plusieurs fois dans le règlement de différends entre les autorités mauritaniennes et les transporteurs maliens. Nouadhibou est aussi une centre de passages des migrantes.
Le siège des maliens à Nouadhibou ouvert de 9H à 00H ainsi que son équipement en plus de l’accès à la chaine ORTM est une de réalisations phares des actions de Yaya dans la ville. Il faut aussi rappeler que ce siège est le seul endroit dans toute la Mauritanie où les maliens peuvent encore se réunir en toute fraternité.
Nous rappellons, par ex. les rencontres et les actions aussi a niveau internazionale au but de combattre l’ emigration clandestine: avec les rappresentants de la CIMADE et cela avec l’OMM (organisation mondiale de la migration) et aussi la mission que Yaya a effectuée au Maroc toujours dans le cadre des actions de lutte contre la migration clandestine.

LES FAITS
Le 26 Juillet 2010, Ethmane Ould El Mane est assassiné à Nouadhibou. Le corps décapité de ce guide touristique dans le desert est retrouvé découpé en plusieurs morceaux; des parties du corps mutilé ont été retrouvés dans un quartier périphérique de la ville, ainsi qu’au port artisanal distant de 7 km. Les premiers rapport de presse on évoqué un “crime rituel” ou un reglement de compte. L’identité de la vicitme est donc le premier aspect pour comprendre cette histoire, comme en tous les delit naturellement.
Yaya Cissé qui en ces journs là se trouvait a Bamako a eté avisé au portable depuis la Mauritanie que la police avait arretés un group des maliens accusé de ce delit. Donc de que est rentré en Mauritanie va s’occuper de ces maliens en tant que rappresentant de la Communauté malienne. Le 5 aout 2010, il se trouve au Tribunal de Nouadhibou pour s’informer de la situation des ses compatriotes et obtient toutes les info concernant l’enquete en cours. Restent en etat d’accusé 5 maliens.
L’enquête est reprise à nouveau le mars 2012 par le commissaire Leweina Sidi Ould Haiba qui reste a sa place juste le temps de “finir” cette enquete et apres il vient transferé a nouveau.
Yaya Cissé il été arrêté le 30 mars 2012 – 20 mois après le meurtre de Olud El Mane.
Ould Haiba le met en état d’arrestation. Cissé a été conduit dans un commissariat de police où il affirme avoir subit des séances de tortures
Yaye Coulibaly en prison depuis presque deux année et qui avait donné sa version des faits au moment de l’arret, avait changé version et avait accusé Yaya Cissé de ce terrible delit.
Le verdict prononcé la soir de l‘8 juillet de la Court criminelle de Nouackot apres presque deux annés du delit a vu les principales accusés de la premiere version de Yaye du 2010 acquitté, Yaye Coulibaly meme (accusée principale de la premiere version....) a recu 5 ans.
Yaya Cissé, ensemble a deux autres maliens peine de mort. Il faut souligner que il y a une temoignage au Tribunal de qui aurait trasportè le corp de la victime qui avait declaré que Yaya il n’y avait pas.
Il semble evident que Yaya a subi un proces pas equitable; il semble evident que l’istruction du proces a eté fait seulement a charge et que on est en train d’un grave droit humain bafoué.
Yaya n’a jamais eu une defense legale adapte, les preuves qu’il a presentée on n’a pas eté acceptée ou meme cachée et nul verification de ses preuves a sa disculpe a eté jamais fait.
Il a eté transferé a la prison de Aleg donc a 750 km de la capitale juste avant l’ouverture du proces en Cour Supreme et du quel entre autre il n’a ni recu la decision!!
Donc ca que Yaya Cissé demande c’est de pouvoir prouver son innocence et etre liberé, blanchi d’un delit qui n’a pas commis. Et il et nous tous on est convencu que il y a les preuves pour obtenir ca, c’est a dire pour obtenir la reouverture du proces juste en consequence des nouvelles preuves a sa disculpe....jamais considerée e/ou presentée.
Quelles preuves: l’Asecna a la liste des passagers des trois aéroports dont il avait traversé ce jour là meme que il n’y a pas reponse aux demandes des defenseurs.
Le passeport avec les cachets: au proces ont declarè tout court que les cachettes etaient fausse et que un policier l’avait apposè faussement. Pourquoi ce policier n’était pas arrêté et inculpé pour complicité? Et pourquoi l’Ambassade du Mali, malgré a eté sollecité plusieres fois soit de Yaya et soi avec des demandes des avocats pour se faire restituir le passeport des autorité mauritaniennes qui encore le detient au but de valider les cachettes, ne reponde pas?
Les tracés telephoniques des appelles que Yaya a fait depuis la Mauritanie: il semble que la Compagnie telephonique aille deposé les tracès deja pandant le proces mais ....pourquoi encore aujourd’hui on n’a pas reponses pour avoir ces tracés qui en tous cas existent, doivent exister et peut etre etaient là deja au moment du proces!
C’est difficile comprendre pourquoi jusqu’a maintenant les autorité et ca aussi certains organisme ou autre.... on a eté plutot sourd respect a la solution que il semble là prete a etre la solution logique et la plus juste.
“A ce jour, Monsieur Ibrahim Boubacar Kéïta, vous avez promis dès qu’un Malien de l’extérieur a respecté ses droits dans le pays étranger et s’il est opprimé par des gens, ils vont savoir qu’il n’est pas tombé du ciel. Monsieur, vous étiez ému jusqu’aux larmes et ce jour nous avons su que vous étiez consentant et que vous vous intéressez aux problèmes des Maliens de l’extérieur. Donc, Monsieur, je vous sollicite pour faire la lumière sur le cas d’un Malien de l’extérieur que je suis, opprimé, dont les droits sont bafoués et emprisonné pour une cause invraisemblable en Mauritanie.”
Sont les paroles de Yaya dans sa lettre au President de la Republique du Mali, son Pays. Mais ses mots ensemble a autres sont tombé dans le vide!!
C’est difficile comprendre pourquoi il n’y a pas une reponse meme que interlocutoire .. aux lettres de Yaya, aux demandes de Yaya a propos par exemple du passaport a valider ou de collecter les preuves (tracés telephonique temoignages qui existent plusieres.... aussi des toutes les personnes - meme influents - qui ont rencontrés Yaya a Bamako depuis le 26 juillet 2010 et meme le 25 la soir long le tragit pour l’aereoport de Nouackott....etc).
C’est difficile comprendre pourquoi Yaya qui pourtant eté bien connu et a eté oublié par les elus et par tous et personne n’a pas jamais eté ni a l’ecouter. Yaya, citoyen malien imprisonné injustement a Aleg, n’est pas jamais eté visitè depuis l’arret et jusqu’a maintenant de..... quiconque.
Yaya Cissé au contraire, dans le dernier mois, a eté transferè dans le couloir de la morte et donc subi des condiction soi phisique (il se trouve dans une cellule sans areation ensemble a des autres prisonnier…) et soi psicologique ayant subi plusiers violence compris l’abbandon et le refus de evaluer son innocence.
Entre autre dans ses derniers journs Yaya, qui avait recu la possibilité de la parte de la direction de la prison – convencue fortement de son innocence – de pouvoir communiquer avec un portable aussi sur le web, a eté isolé et interdit de quiconque communication avec l’exterieur.
Il est difficile donc comprendre pourquoi ni apres le cri de son innocence Yaya Cissé n’a pas eté soutenu par un avocat chargé de chercher le preuves manquant (mais qui sont là) et de soutenir un proces de accuille de demande de reouverture, personne est allè lui rendre visite enfin pour l’ecouter et eventuellement entendre les esigences d’un condamné a la perpetuité et qui crupis depuis 3 ans ou presque en prison sans ni moyens financiair et pire… en etant enlevé a la famille le soutien d’un pére de famille.
Mais - au contraire - depuis quand il a eu l’occasion de pouvoir se faire entendre, il vient silencié.
Encore plus difficile comprendre pourquoi on ne reponde pas aux demandes que les avocat, qui Yaya a pu avoir dernierement grace au soutien de ses amis, on presenté a la justice mauritanienne jusqu’a le plus haute grade dans la personne de M.sieur le Premier Ministre de la Republique islamique de la Mauritanie; comme dans le vide sont tombé les demandes a l’Asecna et aussi a l’Ambassade du Mali en Mauritanie pour que soit validé les cachettes sur le passeport a se faire restituir de l’autorité mauritanienne.
Nous, convencus de l’innocence de Yaya, convencus de la presence d’un droit humain lourdement bafoué et consideré les nombreux tentatif d’avoir une reponse et un intervention efficace considerè aussi l’aggravation des condictions d’emprisonnement de Yaya dans le derniers mois et la manque de reponse aussi pour ca a l’Appel adressé au Ministre des maliens de l’exterieur, nous avons decidé de porter la question devant la Commission des droit humain des organisme internationales et en particulier de l’Union africaine et de la Communauté europeenne.
Pour le moment – esperand dans une sensibilisation de meme organismes et de tout le mond impliqué – nous avons activé la collecte des signatures avec une petition qui on trouve on line ici:
https://www.change.org/p/commission-africaine-des-droits-de-lhomme-et-des-peuples-unione-africaine-corte-europea-dei-diritti-dell-uomoconseil-de-l-europe-f-67075-strasbourg-cedex-cancellierede-nous-demandonsaux-commissions-en-adresse-de-r%C3%A9examiner-le-cas-deyayaciss%C3%A9

Nous demandons a tous les amis de la Justice de vouloir signer la petition.

JUSTICE POUR YAYA CISSE’! JUSTICE POUR L’AFRIQUE!!

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L’UNION EUROPEENNE N’AIME PAS LES REFERENDA: APRES LA CRIMEE VOICI LA GRECE !

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L’UNION EUROPEENNE N’AIME PAS LES REFERENDA: APRES LA CRIMEE VOICI LA GRECE !
# EODE THINK TANK/ L’UNION EUROPEENNE N’AIME PAS LES REFERENDA: APRES LA CRIMEE VOICI LA GRECE !
 
BL pour EODE Think Tank/
Avec Sputnik News (Moscou)/ 2015 07 03/
 
“Pour l’Union européenne, le référendum de Crimée, comme forme de démocratie directe et d’autodétermination du peuple, est un danger et un mauvais exemple en lui-même »
- Luc Michel.
 
L’Union Européenne a un malaise lorsqu’il s’agit de l’organisation d’un référendum. Cette union, de moins en moins « européenne » et chaque jour davantage atlantiste, prétend représenter un processus « démocratique » basé sur « l’expression populaire ». Mais quant il s’agit du référendum, la base même de cette expression populaire, l’oligarchie compradore qui dirige véritablement l’UE est aux abonnés absents.
 
La colère de cette minorité oligarchique contre le référendum en Grèce sur la crise de l’Euro renvoie à celle contre le Référendum d’auto-détermination de la République de Crimée et de la Ville de Sébastopol en Mars 2014, où une majorité de Criméens a choisi démocratiquement le retour de la péninsule à la Russie.
 
L’UE a décidément un problème majeur avec les référenda !
Ce que rappelait Luc MICHEL à l’occasion du premier anniversaire du Référendum en mars dernier, dans une interview à SPUTNIK NEWS (Moscou) :
 
« LE RÉFÉRENDUM EN CRIMEE CREE UN PRECEDENT POUR LES PAYS DE L'UE » (13 MARS 2015)
 
Extraits: "Le référendum du 16 Mars 2014 en Crimée, qui a abouti à la réunification avec la Russie, était un danger et un mauvais exemple du point de vue de l'UE, dit un administrateur général d’ONG.
Le référendum qui a eu lieu en Crimée le 16 Mars 2014 et a conduit à sa réunification avec la Russie a créé un précédent pour les pays de l'UE, dit mardi à Sputnik l'administrateur général de l'Observatoire eurasien pour la démocratie et les élections (EODE).
"Pour l'Union européenne, le référendum de Crimée, comme une forme de démocratie directe et d'autodétermination du peuple, est un danger et un mauvais exemple en lui-même," a déclaré Luc Michel à l'agence d’information.
Michel a expliqué que beaucoup appellent à l'autodétermination dans les pays de l'UE, comme les Flamands en Belgique, mais aussi une partie de la communauté française du pays qui veut revenir à la République française, les Catalans, les Galiciens, les Basques en Espagne, le peuple écossais au Royaume-Uni, les Vénitiens et les Padaniens en Italie et aussi les Siciliens.
Le 11 Mars 2014, la Crimée et sa ville portuaire de Sébastopol au statut spécial ont adopté une déclaration d'indépendance de l'Ukraine, demandant la réunification avec la Russie. La déclaration a été suivie d'un référendum à l'échelle régionale, le 16 Mars 2014, et le 18 Mars 2014, le traité d'adhésion entre la Crimée et la Russie ".
 
* Original sur Sputnik News: http://sputniknews.com/politics/20150317/1019631080.html#ixzz3esn1hn1p
 
* Interview complète de Luc Michel sur Eode.org :
Géopolitique/ Interview de Luc Michel par Sputnik International (Moscou): La Crimée un an après
http://www.eode.org/eode-bureau-de-presse-geopolitique-interview-de-luc-michel-par-sputnik-international-moscou-la-crimee-un-an-apres/
 
BL / EODE PRESS OFFICE
 
Illustration : le référendum grec jugé par l’UE, homme sans tête, vu par le quotidien bruxellois LLB …
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EODE- Eurasian Observatory for Democracy and Elections
http://www.eode.org/  
https://www.facebook.com/EODE.org
EODE-TV sur Vimeo: https://vimeo.com/eodetv
 
 
 
 
 
 

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AIR CEIBA. UN ENJEU STRATEGIQUE POUR L’AFRIQUE

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# EODE-TV/ JACOB MATAMBA & LUC MICHEL : AIR CEIBA. UN ENJEU STRATEGIQUE POUR L’AFRIQUE/ SUR AFRIQUE MEDIA TV
 
EODE-TV & AFRIQUE MEDIA/
Avec EODE Press Office/ 2015 06 30/
 
Video sur le Website d’EODE-TV
https://vimeo.com/132572353
 
AIR CEIBA INTERNATIONAL :
UN ENJEU STRATEGIQUE POUR L’AFRIQUE !
L’ambassadeur Jacob MATAMBA, « la Voix de Air CEIBA », et Luc MICHEL, Administrateur-général d’EODE, le grand spécialiste de la Guinée Equatoriale, dans l’émission FACE A L’ACTUALITE sur AFRIQUE MEDIA parlent des enjeux stratégiques derrière l’envol de la nouvelle Compagnie aérienne panafricaine et internationale, voulue par le Président équato-guinéen OBIANG GNUEMA MBASSOGO, et de la « coopération Sud-Sud ».
Encore un des grands projets de Moammar Kadhafi, le père de l’Union Africaine, qui reprend vie …
 
Diffusé en direct sur AFRIQUE MEDIA TV
Le 30 juin 2015 dans l’émission ‘FACE A L’ACTUALITE’
présentée par Juliana Tadda.
 
EODE-TV / EODE Press Office /
________________________
http://www.eode.org/
https://www.facebook.com/EODE.org
https://vimeo.com/eodetv
 

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Der Spiegel porte plainte pour espionnage contre les Etats-Unis

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L'hebdomadaire allemand, Der Spiegel, a déposé une plainte auprès de la justice allemande pour avoir été espionné par les services de renseignements américains en 2011, selon l'AFP.
 
La plainte a été déposée vendredi auprès du parquet fédéral de Karlsruhe. Le journal accuse les américains d'espionnage et "d'atteinte au secret des correspondances", indique le communiqué publié sur le site de Der Spiegel.
D'après le communiqué, une "note secrète de la chancellerie suggère que le Spiegel a été surveillé par les services de renseignements américains en 2011".
 
Les services américains ont établi que le journal avait une source secrète au sein du gouvernement allemand, dans l'entourage du coordinateur des services de renseignement, Günter Heiss. La CIA en a prévenu M. Heiss et peu après, le collaborateur en question a été muté dans un service annexe.  
Le gouvernement allemand a démenti devant l'organe de contrôle parlementaire et n'a rien fait pour élucider l'affaire. Actuellement, la commission parlementaire d'enquête sur les écoutes menées par la NSA examine cette affaire.
Jeudi, le secrétaire général de la chancellerie allemande, Peter Altmaier, a convoqué l'ambassadeur des Etats-Unis, John Emerson, à Berlin au sujet du scandale des écoutes américaines. Selon de nouvelles révélations de Wikileaks, la NSA a espionné plusieurs ministres allemands, relançant une affaire qui a empoisonné les relations entre Berlin et Washington.

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Les BRICS se préparent à régler leurs échanges en devises nationales

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Les pays des BRICS travaillent sur la possibilité de passer aux devises nationales pour les échanges à l’intérieur du groupement, a déclaré Sujata Mehta, ministre-adjoint des Affaires étrangères de l’Inde.
 
“La possibilité d’échanger en devises nationales entre les pays des BRICS est une question qui est en train d’être considérée. Les banques de développement des BRICS préparent des documents à ce sujet. Elles ont étudié la possibilité d’accorder les accréditifs en devises nationales et d’autres mesures qui contribueraient à de tels échanges. Le processus n’est pas encore accompli, mais un travail préparatoire est mené”, a annoncé le ministre-adjoint.
 
Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) représentent un groupement international. Lors du VIe sommet des BRICS, le 15 juillet 2014, à Fortaleza (Brésil), la convention sur la création d’un pool de 100 milliards de dollars pour le fond de réserve des BRICS a été signée.
Ce fond de réserve permettrait aux pays, en cas de besoin, de surmonter un manque de liquidité à court terme et de compenser un déficit budgétaire en période d’instabilité économique. La convention sur la création de la nouvelle banque de développement des BRICS a été aussi signée à Fortaleza. Son objectif est le soutien de projets d’infrastructure dans les pays des BRICS et les pays en voie de développement.
Le prochain sommet des BRICS se tiendra du 8 au 10 juillet à Oufa.

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