Les Etats Unis via leur « bonne à tout faire » l’OTAN, renforcent leur protectorat en Europe en imposant leur bouclier anti missile qui est loin d’avoir prouvé son efficacité mais dont la fourniture va engraisser - aux frais des contribuables européens - le complexe militaro industriel US et, installé en Turquie, offrir une double protection à Israël.
Face aux pressions réitérées américaines, la Turquie, membre de l’OTAN - dont la candidature à l’UE est loin d’être achevée mais qui pourtant fait ici figure de proue de la « défense » européenne et atlantique - s’est inclinée et a accepté le déploiement d’un système anti missiles sur son territoire qui vise directement son voisin l’Iran mais aussi la Russie.
Bien que le nom de l’Iran n’ait pas été mentionné comme l’ennemi N°1 alors que le projet de bouclier anti missile avait été accepté la veille à Lisbonne par les membres de l’OTAN, Sarkozy s’est emporté contre ce qu'il a qualifié de "contorsions verbales" affirmant que " nous savons tous que nous parlons de l'Iran », "La menace, c'est L'Iran,
" Si, un jour, un tir de missile survenait, il serait souhaitable qu'on puisse l'intercepter.
En 2010, n'y a t-il donc aucun pays membre de l’OTAN dont la France possédant un système d’armement capable d’intercepter des missiles ? Ces pays sont-ils à ce point en retard en matière d’armement ou dépendant du bon vouloir protectionniste de l’Empire américain ?
Anders Rasmussen, le secrétaire général de l’OTAN a affirmé qu’il y avait 30 pays en possession de systèmes de missiles balistiques qui pouvaient frapper l’Europe en évitant soigneusement de mentionner lesquels. La Russie, la Chine bien sûr, mais aussi Israël dont on sait que certaines ogives nucléaires sont pointées vers les capitales européennes Londres, Paris, Berlin entre autres, moyens de dissuasion mais aussi de pression afin d’ imposer le dictat sioniste à l’Europe.
Actuellement l’Iran ne possède pas de missiles de portée suffisante pour menacer la sécurité de l’Europe mais suffisante pour pouvoir toucher le cœur du régime sioniste : la centrale nucléaire militaire de Dimona et une partie des bombes atomiques d’Israël qui s’y trouvent entreposées. Un haut responsable de l'armée iranienne a, une nouvelle fois, mis en garde contre toute attaque américaine en relation avec le programme nucléaire de son pays.
"Les bases utilisées par un pays agresseur sont considérées comme appartenant à ce pays et constituent une cible pour les combattants iraniens. Cela devrait être sérieusement pris en compte par les pays qui hébergent des bases américaines" a averti le chef du département aérospatial du Corps des Gardiens de la Révolution islamique. Une mise en garde que la Turquie devrait donc prendre au sérieux, au peuple turc de faire entendre sa voie sur le sujet.
En fait ce bouclier installé en Turquie vise surtout à protéger Israël, un Israël qui a toujours en vue son adhésion à l'OTAN. Avec la nouvelle stratégie de déploiement des forces de l'OTAN sur des théâtres d'opérations bien au delà des frontières des pays membres, Israël pourrait effectivement à terme et grâce à un lobbying intense à Bruxelles devenir membre à part entière de l'OTAN. Or ses attitudes belliqueuses et ses actions dites "préventives d'autodéfense" risquent d'entraîner les pays de l'OTAN dans des guerres qui ne sont pas les leurs ce qui vaut aussi d'ailleurs pour la guerre en Afghanistan même si pour la justifier les Américains n'ont pas hésité à sacrifier 3000 vies humaines lors des attaques du 11 Septembre sur lesquelles planent de fortes présomptions d'opération interne avec la complicité du Mossad israélien active ou passive.
Installer ce bouclier anti missile aux portes du Moyen Orient revient à amplifier dans cette zone déjà particulièrement volatile une course aux armements qui à terme peut être dévastatrice pour toute la planète.
L’expansionnisme - en dehors de sa zone d’influence traditionnelle celle de l’Alliance Atlantique d’après la seconde guerre mondiale et de la guerre froide - des interventions de l’OTAN sous commandement dictatorial américain coûte aux contribuables des pays membres de l’OTAN la bagatelle de 1000 milliards de dollars annuel soit les 2/3 des dépenses militaires mondiales.
Pour Rasmussen, L’OTAN qui doit désormais assurer la défense du territoire de ses états membres et de leurs 900 millions d’habitants - la plupart des ex républiques de l’ex Union Soviétique ayant été incorporées dans l’OTAN - son champ d’action n’est pas limité par les frontières de ces pays membres. Atlantiste pur et dur adepte de la mondialisation il affirme que cette dernière a rendu les économies des pays membres de plus en plus dépendantes de ressources venant du monde entier donc pour lui par exemple toute attaque contre les lignes d’approvisionnement dans le cas où les pétroliers ne pourraient plus passer par le Détroit d’Ormuz - à l’embouchure du Golfe Persique entre Iran et Oman - 40% du trafic mondial principale voie d’approvisionnement de l’Europe- nécessite que des forces de l’OTAN puissent être déployées rapidement hors du territoire de l’OTAN.
Bref un interventionnisme à l’échelle planétaire sous la houlette des Etats Unis pouvant rapidement dégénérer en guerre mondiale.
Est-ce de cette façon qu’on assure la sécurité des peuples de la région et au-delà ceux de l’Europe et des Etats Unis ? C’est sans doute à la Turquie qui revient en premier le devoir de réponse !
Bien que le nom de l’Iran n’ait pas été mentionné comme l’ennemi N°1 alors que le projet de bouclier anti missile avait été accepté la veille à Lisbonne par les membres de l’OTAN, Sarkozy s’est emporté contre ce qu'il a qualifié de "contorsions verbales" affirmant que " nous savons tous que nous parlons de l'Iran », "La menace, c'est L'Iran,
" Si, un jour, un tir de missile survenait, il serait souhaitable qu'on puisse l'intercepter.
En 2010, n'y a t-il donc aucun pays membre de l’OTAN dont la France possédant un système d’armement capable d’intercepter des missiles ? Ces pays sont-ils à ce point en retard en matière d’armement ou dépendant du bon vouloir protectionniste de l’Empire américain ?
Anders Rasmussen, le secrétaire général de l’OTAN a affirmé qu’il y avait 30 pays en possession de systèmes de missiles balistiques qui pouvaient frapper l’Europe en évitant soigneusement de mentionner lesquels. La Russie, la Chine bien sûr, mais aussi Israël dont on sait que certaines ogives nucléaires sont pointées vers les capitales européennes Londres, Paris, Berlin entre autres, moyens de dissuasion mais aussi de pression afin d’ imposer le dictat sioniste à l’Europe.
Actuellement l’Iran ne possède pas de missiles de portée suffisante pour menacer la sécurité de l’Europe mais suffisante pour pouvoir toucher le cœur du régime sioniste : la centrale nucléaire militaire de Dimona et une partie des bombes atomiques d’Israël qui s’y trouvent entreposées. Un haut responsable de l'armée iranienne a, une nouvelle fois, mis en garde contre toute attaque américaine en relation avec le programme nucléaire de son pays.
"Les bases utilisées par un pays agresseur sont considérées comme appartenant à ce pays et constituent une cible pour les combattants iraniens. Cela devrait être sérieusement pris en compte par les pays qui hébergent des bases américaines" a averti le chef du département aérospatial du Corps des Gardiens de la Révolution islamique. Une mise en garde que la Turquie devrait donc prendre au sérieux, au peuple turc de faire entendre sa voie sur le sujet.
En fait ce bouclier installé en Turquie vise surtout à protéger Israël, un Israël qui a toujours en vue son adhésion à l'OTAN. Avec la nouvelle stratégie de déploiement des forces de l'OTAN sur des théâtres d'opérations bien au delà des frontières des pays membres, Israël pourrait effectivement à terme et grâce à un lobbying intense à Bruxelles devenir membre à part entière de l'OTAN. Or ses attitudes belliqueuses et ses actions dites "préventives d'autodéfense" risquent d'entraîner les pays de l'OTAN dans des guerres qui ne sont pas les leurs ce qui vaut aussi d'ailleurs pour la guerre en Afghanistan même si pour la justifier les Américains n'ont pas hésité à sacrifier 3000 vies humaines lors des attaques du 11 Septembre sur lesquelles planent de fortes présomptions d'opération interne avec la complicité du Mossad israélien active ou passive.
Installer ce bouclier anti missile aux portes du Moyen Orient revient à amplifier dans cette zone déjà particulièrement volatile une course aux armements qui à terme peut être dévastatrice pour toute la planète.
L’expansionnisme - en dehors de sa zone d’influence traditionnelle celle de l’Alliance Atlantique d’après la seconde guerre mondiale et de la guerre froide - des interventions de l’OTAN sous commandement dictatorial américain coûte aux contribuables des pays membres de l’OTAN la bagatelle de 1000 milliards de dollars annuel soit les 2/3 des dépenses militaires mondiales.
Pour Rasmussen, L’OTAN qui doit désormais assurer la défense du territoire de ses états membres et de leurs 900 millions d’habitants - la plupart des ex républiques de l’ex Union Soviétique ayant été incorporées dans l’OTAN - son champ d’action n’est pas limité par les frontières de ces pays membres. Atlantiste pur et dur adepte de la mondialisation il affirme que cette dernière a rendu les économies des pays membres de plus en plus dépendantes de ressources venant du monde entier donc pour lui par exemple toute attaque contre les lignes d’approvisionnement dans le cas où les pétroliers ne pourraient plus passer par le Détroit d’Ormuz - à l’embouchure du Golfe Persique entre Iran et Oman - 40% du trafic mondial principale voie d’approvisionnement de l’Europe- nécessite que des forces de l’OTAN puissent être déployées rapidement hors du territoire de l’OTAN.
Bref un interventionnisme à l’échelle planétaire sous la houlette des Etats Unis pouvant rapidement dégénérer en guerre mondiale.
Est-ce de cette façon qu’on assure la sécurité des peuples de la région et au-delà ceux de l’Europe et des Etats Unis ? C’est sans doute à la Turquie qui revient en premier le devoir de réponse !
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