Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a quitté lundi soir un débat en marge de l'Assemblée générale de l'Onu avant un discours, du vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, sur le soi-disant terrorisme.
Dans son discours Ayalon a regretté la position du ministre turc, et a évoqué la nécessité de s’unifier contre les « politiques terroristes » d’Iran.
Selon Ayalon, « il faut multiplier les efforts contre cet axe terroriste international en renforçant les sanctions contre l’Iran et le Hezbollah ».
Obama parle de la Syrie avec Erdogan, l'encourage à s'entendre avec Israël
Le président des Etats-Unis a évoqué avec le Premier ministre turc "la nécessité de davantage de pression"
sur le régime syrien, et encouragé Recep Tayyip Erdogan à "réparer" ses relations détériorées avec « Israël », lors d'une rencontre mardi à New York.
Obama et Erdogan, qui se sont longuement entretenus dans l'après-midi en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, "ont parlé de la nécessité de davantage de pression sur le régime (du président Bachar al- Assad, pour parvenir à une issue qui répondra aux aspirations du peuple syrien", a déclaré Liz Sherwood-Randall, une des conseillères de la présidence américaine pour les
affaires européennes.
De même source, "le président a parlé des efforts en cours des Turcs et des Israéliens pour réparer leurs relations dans la foulée des conséquences de l'incident tragique de la flottille" humanitaire pour Gaza, "et a souligné l'intérêt qu'il portait à la résolution de ce problème".
Plus tôt, dans des déclarations aux journalistes après la rencontre avec Erdogan, Obama avait qualifié la Turquie de "grand allié au sein de l'Otan" et remercié le Premier ministre pour "tout le travail (effectué) en Afghanistan".
Près de 1.800 militaires turcs sont déployés en Afghanistan dans le cadre de la Force de l'Otan (Isaf).
Le président des Etats-Unis avait aussi assuré que le dirigeant turc avait fait preuve "d'un grand esprit de décision sur de nombreux sujets pour promouvoir la démocratie", dans une allusion apparente au rôle d'apaisement et de conciliation joué par Ankara dans le dossier libyen et les révoltes arabes.
Erdogan, n'a pas ménagé ses critiques récemment vis-à-vis de son voisin syrien, s'en prenant au président Bachar al-Assad.
Lors d'un voyage en Libye la semaine dernière, il avait affirmé que les habitants de ce pays avaient "prouvé aux yeux du monde qu'il n'y a pas de régime qui puisse aller contre la volonté du peuple. C'est ce que doivent réaliser ceux qui oppriment le peuple en Syrie".
Erdogan, dont les propos étaient traduits en anglais par un interprète, a de son côté affirmé que les Etats-Unis et son pays entretenaient des relations de "partenariat exemplaire".
Ni le président américain, ni le chef du gouvernement turc n'avaient en revanche alors parlé face aux journalistes du dossier israélo-palestinien, qui domine l'agenda de l'Assemblée générale des Nations unies cette semaine à New York, le président palestinien Mahmoud Abbas ayant décidé de déposer vendredi une demande de reconnaissance de son Etat au Conseil de sécurité.
Dans son discours Ayalon a regretté la position du ministre turc, et a évoqué la nécessité de s’unifier contre les « politiques terroristes » d’Iran.
Selon Ayalon, « il faut multiplier les efforts contre cet axe terroriste international en renforçant les sanctions contre l’Iran et le Hezbollah ».
Obama parle de la Syrie avec Erdogan, l'encourage à s'entendre avec Israël
Le président des Etats-Unis a évoqué avec le Premier ministre turc "la nécessité de davantage de pression"
sur le régime syrien, et encouragé Recep Tayyip Erdogan à "réparer" ses relations détériorées avec « Israël », lors d'une rencontre mardi à New York.
Obama et Erdogan, qui se sont longuement entretenus dans l'après-midi en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, "ont parlé de la nécessité de davantage de pression sur le régime (du président Bachar al- Assad, pour parvenir à une issue qui répondra aux aspirations du peuple syrien", a déclaré Liz Sherwood-Randall, une des conseillères de la présidence américaine pour les
affaires européennes.
De même source, "le président a parlé des efforts en cours des Turcs et des Israéliens pour réparer leurs relations dans la foulée des conséquences de l'incident tragique de la flottille" humanitaire pour Gaza, "et a souligné l'intérêt qu'il portait à la résolution de ce problème".
Plus tôt, dans des déclarations aux journalistes après la rencontre avec Erdogan, Obama avait qualifié la Turquie de "grand allié au sein de l'Otan" et remercié le Premier ministre pour "tout le travail (effectué) en Afghanistan".
Près de 1.800 militaires turcs sont déployés en Afghanistan dans le cadre de la Force de l'Otan (Isaf).
Le président des Etats-Unis avait aussi assuré que le dirigeant turc avait fait preuve "d'un grand esprit de décision sur de nombreux sujets pour promouvoir la démocratie", dans une allusion apparente au rôle d'apaisement et de conciliation joué par Ankara dans le dossier libyen et les révoltes arabes.
Erdogan, n'a pas ménagé ses critiques récemment vis-à-vis de son voisin syrien, s'en prenant au président Bachar al-Assad.
Lors d'un voyage en Libye la semaine dernière, il avait affirmé que les habitants de ce pays avaient "prouvé aux yeux du monde qu'il n'y a pas de régime qui puisse aller contre la volonté du peuple. C'est ce que doivent réaliser ceux qui oppriment le peuple en Syrie".
Erdogan, dont les propos étaient traduits en anglais par un interprète, a de son côté affirmé que les Etats-Unis et son pays entretenaient des relations de "partenariat exemplaire".
Ni le président américain, ni le chef du gouvernement turc n'avaient en revanche alors parlé face aux journalistes du dossier israélo-palestinien, qui domine l'agenda de l'Assemblée générale des Nations unies cette semaine à New York, le président palestinien Mahmoud Abbas ayant décidé de déposer vendredi une demande de reconnaissance de son Etat au Conseil de sécurité.
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