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Conférence sur la création d'une zone dénucléarisée au Proche-Orient

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Conférence sur la création d'une zone dénucléarisée au Proche-Orient
Une conférence sur la création d'une zone vierge d'armes nucléaires au Proche et Moyen Orient se tient à Vienne aujourd'hui et demain. En pleine crise iranienne, cette initiative ranime le projet de l'ONU.

La première rencontre au sujet de la création d’une zone dénucléarisée dans la région se tient les 21 et 22 novembre au siège de l’AIEA à Vienne à l’initiative du chef de l’Agence Yukiya Amano.

L’Assemblée Générale de l’ONU a pris la décision d’organiser ce forum il y a 11 ans. Elle exhortait tous les pays du Proche Orient à signer le Traité de non-prolifération des armes nucléaires et à accepter le contrôle de leurs sites nucléaires de la part de l’AIEA. L’ONU avait également exigé de lancer un travail commun sur la création d’une zone sans armes nucléaires. Mais aucun progrès n'a été fait depuis lors. Donc, la rencontre à Vienne est une nouvelle tentative, bien opportune, de réanimer cette ancienne initiative.

Imposer des limitations sur les matières fissiles et les missiles

Le directeur du Centre de recherches politiques et sociales, Vladimir Evseev, est convaincu qu’en ce moment, la création d’une zone dénucléarisée au Proche et Moyen Orient est impossible. Mais si une telle solution est prise, l’Arabie Saoudite et la Turquie pourraient suivre cette voie, croit l’expert. Il existe un seul pays qui possède de facto l’arme nucléaire, c’est Israël. Mais Evseev fait des prévisions assez optimistes.

«Peut-être, on pourrait créer une zone ayant certaines limitations. Par exemple, concernant la fabrication des matières fissiles ce qui créerait un obstacle pour produire des armes nucléaires. On pourrait peut-être discuter des limitations sur les missiles. L’Iran et Israël ont déja des missiles de moyenne portée.»

S'inspirer de l'exemple de l'Afrique ou de l'Amérique Latine

Les participants de la rencontre à Vienne ont la possibilité de profiter de l’expérience des autres, dit le directeur du Centre International de l’enseignement nucléaire, l’ex-vice directeur de l’AIEA, Victor Mourogov.

«Il importe de réévaluer l’expérience des pays qui ont déjà créé des zones dénucléarisées, par exemple en Afrique et en Amérique Latine. On sait que l’Afrique du Sud a déjà l’arme nucléaire, mais en ce moment, c’est une zone dénucléarisée. L’expérience de l’Argentine et du Brésil est unique. Ces deux gros pays ont pu sortir leurs relations de l’impasse où elles se trouvaient pendant de longues années. Ils l’ont fait par la voie de la conclusion du traité concernant la création d'une zone dénucléarisée dans la région.»

L’établissement d’une liste concrète des pays, prêts ou non à proclamer une zone dénucléarisée au Proche Orient pourrait être un des bilans de la rencontre à Vienne. Il faut aussi se rendre compte si les pays de la région qui se trouvent sur le point d’obtenir l’arme nucléaire sont prêts à coopérer activement avec l’AIEA.

french.ruvr.ru


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