Dans un contexte de dégradation sérieuse de l’économie mondiale, les contentieux sont nombreux. Les Etats-Unis, eux, se font de plus en plus d’ennemis. Sourires et poignées de mains exprimées devant les caméras lors du dernier G-VAIN sont vite oubliées. Pour le moment, Washington et Pékin sont à couteaux tirés au sujet du réengagement diplomatique, économique et militaire des Etats-Unis en Asie-Pacifique, lequel ne fait que répondre, selon les Américains, à ce qu’ils considèrent comme une expansion hégémonique de la Chine dans la région. Ces derniers jours, les crispations se sont concentrées sur les différends territoriaux opposant Pékin à ses voisins en mer de Chine méridionale pour ses réserves de pétrole et de gaz.
Barack Obama et le Premier ministre chinois Wen Jiabao viennent de tenir des entretiens bilatéraux délicats, en Indonésie, sur fond de rivalité croissante entre Washington et Pékin en Asie-Pacifique qui domine l’ordre du jour du Sommet de l’Asie orientale (EAS). L’échange a duré environ une heure dans un grand hôtel de Nusa Dua, une station balnéaire de l’île indonésienne de Bali où se tiennent l’EAS et le sommet de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean). La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton était présente, afin de représenter l’organe occulte du CFR.
Face au géant chinois, les Philippines ont appelé les autres « petits » pays concernés (Vietnam, Taïwan, Malaisie, Brunei) à faire front uni, avec le soutien de Washington qui a plaidé pour une approche « multilatérale ». Réaction de la Chine : Pékin a brandi la menace économique à l’encontre de « tout pays qui choisirait d’être un pion sur l’échiquier américain ».
Liesi
Barack Obama et le Premier ministre chinois Wen Jiabao viennent de tenir des entretiens bilatéraux délicats, en Indonésie, sur fond de rivalité croissante entre Washington et Pékin en Asie-Pacifique qui domine l’ordre du jour du Sommet de l’Asie orientale (EAS). L’échange a duré environ une heure dans un grand hôtel de Nusa Dua, une station balnéaire de l’île indonésienne de Bali où se tiennent l’EAS et le sommet de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean). La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton était présente, afin de représenter l’organe occulte du CFR.
L’importance des alliances pour les petits Etats
Qui l’emportera dans cette lutte pour le leadership dans la région Asie-Pacifique ? C’est une région qui promet un formidable dynamisme au moment où les économies matures s’enfoncent dans la crise. De son côté, la Chine y investit des sommes colossales, notamment en Australie, proche allié de Washington, pour exploiter ses ressources minières. Côté américain, Barack Obama a dévoilé cette semaine le déploiement de 2.500 soldats dans le nord-ouest australien, aux portes de l’Asie du Sud-Est.Face au géant chinois, les Philippines ont appelé les autres « petits » pays concernés (Vietnam, Taïwan, Malaisie, Brunei) à faire front uni, avec le soutien de Washington qui a plaidé pour une approche « multilatérale ». Réaction de la Chine : Pékin a brandi la menace économique à l’encontre de « tout pays qui choisirait d’être un pion sur l’échiquier américain ».
Liesi
Alter Info
l'Information Alternative