C'est aussi mon affaire

C’EST AUSSI MON AFFAIRE
André Marchiori
Essai
Avec la participation de David Broman
Et
Les dessins d’André Faber

Avec la crise actuelle, les peurs quotidiennes du citoyen et celles concernant son futur et celui de ses descendants se sont accentuées. Ces peurs proviennent d’évidences qui ont été occultées, volontairement ou non. Dans cet essai, fruit d’années de réflexion et d’expérience, l’auteur met en évidence ces réalités et essaie de faire prendre conscience et de faire réfléchir le citoyen lambda (et en particulier européen) sur les nouveaux défis planétaires. En apportant un nouvel éclairage à la compréhension de la société actuelle, cet essai révise au-delà de tout dogme et en évitant autant peu que ce soit le langage technique la réalité économique qui nous a accompagnée depuis la fin de la deuxième guerre mondiale jusqu’à nos jours. Finalement, en proposant des pistes d’espoir et d’avenir, cet essai souhaite encourager chaque citoyen, et en particulier européen le mieux loti, à prendre l’initiative d’un changement de cap sociétal. « L’ignorance n’est-elle pas la source de la peur et la peur n’est-elle pas la source de conflits ? ». Il faut la combattre en y apportant de la lumière et l’auteur espère y avoir un peu participé avec cet essai.



C’EST AUSSI MON AFFAIRE
Préface de David Broman
• Le livre pourrait se terminer à la préface parce qu’il donne la genèse du titre et qu’il délivre un message pour notre futur.
• Il consiste dans le changement nécessaire de la relation homme-nature qui est passée de dominé à adversaire pour devenir dominateur jusqu’à construire un monde artificiel, déconnecté et destructeur des équilibres naturels.
• L’approche d’avenir est celle d’une collaboration forte avec la nature qui doit aller jusqu’à une symbiose.

Introduction
• « Heureusement pour l’auteur » le besoin d’en savoir plus est inscrit dans l’humain.
• Comment en sommes-nous arrivés à ce point, à cette croisée des chemins pour l’espèce humaine et la planète?
• C’est ce qu’essaie d’expliquer ce livre dans sa première partie en visitant les systèmes économiques (communisme et capitalisme) hors de tensions dogmatiques dans leurs succès, défauts, dérives et faillites.
• Des changements s’imposent, des idées se proposent avec des lueurs pour un lendemain possible dans la dernière partie de l’ouvrage.

Les systèmes économiques
• Le système communiste soviétique
– Le « paradis rouge »
– La gangrène de l’incompétence
– Stakhanovisme : mythe inutile

• Le système capitaliste jusqu’à la chute du mur de Berlin en 1989
– Le manque du « quasi tout » a offert un potentiel de croissance énorme
– Une « petite » croissance due au « simple » remplacement des biens durables
– Une surcapacité de production
– Un répit provisoire au chômage, l’adaptation de l’outil industriel au consumérisme
– Le « bon chemin » pour le partage de la plus-value générée
– Le capitalisme trouve ses chevaliers servants
– Une critique pertinente de nos indicateurs de richesse et un cri d’alarme pour la nature
–
• Le système capitaliste ultralibéral après la chute du mur de Berlin en 1989
– Un appauvrissement pour l’humanité : la pensée unique
– Une course à l’enrichissement personnel sans limite pour quelques uns
• Le système capitaliste ultralibéral après la chute du mur de Berlin (Première période)
– Une privatisation d’envergure faite tambour battant
– L’avidité, le désir de s’enrichir à n’importe quel prix, était sans limite et sans vergogne
– Des populations tétanisées face à l’inéluctable système économique triomphateur
– La fin de l’État providence et de l’économie mixte - La panacée de la dérégulation
– Un signe des temps, le titre « chef du personnel » disparaît
– Un leitmotiv : maximisation du profit, par une mise en concurrence externe de presque tous les services de l’entreprise
– Le « melting-pot » de l’appareil productif -Montée en puissance de la globalisation
– Une situation de guerre économique mondiale
– L’échelle de valeurs constamment bouleversée
– Ego et narcissisme dominants pour les « winners »
– Toutes sortes d’échappatoires pour les « loosers »
– Pour la majorité : lois et règlements ;
pour les privilégiés : liberté quasi absolue
– Tous doivent devenir des investisseurs
– Des indices d’inflation biaisés
–
• Le système capitaliste ultralibéral après la chute du mur de Berlin (Deuxième période)
– Le lobbying : nouvelle activité lucrative
– La financiarisation de l’économie : de l’argent bon marché et inflation des actifs
– Une « certaine » globalisation économique au service du capital
– Appel au futur pour nourrir l’économie d’aujourd’hui
– « Out » l’éthique, « In » le conflit d’intérêt ;
« Out » le risque, « In » l’insouciance
– Confusion des genres d’activités financières
Création monétaire quasiment privatisée
– L’explication de base : toujours l’exploitation de la multitude par quelques uns
– Actuellement, une seule planète est à disposition des humains
– L’immédiat : seule valeur économique temporelle reconnue

Quelques considérations
• Une forte culture « du prendre », comme base du système capitaliste ultralibéral:
Une honte pour l’humanité
• Une certaine culture « du partage » dans le système communiste
• Alliance de la culture « du prendre » avec celle « du don », circonstancielle ?
• L’inadéquation profonde de la classe politique en général face au monde
• De nouvelles règles de guidance
• Le bien commun : une bonne et saine valeur
• Il est temps que l’humanité devienne adulte


Des remarques
• Une vision simpliste du monde
• La panacée : le tout privatisé
• La réalité : La course à la faveur et à l’avantage
• Écarter la complexité de l’essentiel,
valoriser l’accessoire servant les ego
• Une séparation des tâches organisée à l’échelle mondiale dans une globalisation telle que souhaitée par les élites
• Reconnaître qu’avec la technologie déjà acquise,
la surproduction industrielle est une donnée de fait et que le consumérisme n’apporte pas le bonheur
• Seule une « frugalité abondante » est supportable par la planète
• L’accumulation de biens pour contrer l’insécurité du présent et du lendemain n’est pas la bonne solution pour notre avenir
• Il est temps de se ressaisir
et d’œuvrer pour le bien commun
• Penser autrement et faire la part des choses
• Il faut admettre que toute activité humaine produit des nuisances pour la nature
• Il faut remettre en cause notre système économique actuel
• Il faut se réapproprier des activités à fort encrage local
• Une certaine indépendance alimentaire :
condition première pour être libre
• Retisser du lien sociétal avec un système S.E.L., une mesure phare
• Pour la naissance d’une nouvelle activité culturelle et sociétale
• La « grosse » économie productive :
« parquée et sous contrôle »
• Une meilleure gestion du temps pour le travail
• Une autre gestion de la carrière professionnelle. Des carrières réduites dans le service public,
mais valorisées par l’apport de l’expérience
• Vers une économie mixte, « du bien commun » ? De toute manière le contrôle reste primordial
• L’éducation au bien commun, au vivre ensemble : la pierre angulaire de la société
• Vers une forme de démocratie directe ?

Questions / Réponses

• Le texte de base comprend des questions / réponses insérées aux endroits les plus concernés.
Il s’agit d’ échanges entre l’auteur et David Broman, journaliste à l’hebdomadaire luxembourgeois en langue française Le Jeudi, pour compléter, se positionner, présenter d’autres idées.
• Les annexes reprennent des courriers envoyés à l’hebdomadaire Le Jeudi pour la rubrique « Forum » depuis 1998.

Annexes
• 1) Pour que la naissance de la nouvelle branche de l’activité humaine se fasse. Janvier 1998 (1996)
• 2) Chômage, aujourd’hui, pourquoi ? Avril 1998
• 3) Le grand Monopoly. Décembre 1998
• 4) Les « assignats AOL ». Juillet 2002
• 5) La cosmologie, la destinée et la fin de l’histoire. Novembre 2004
• 6) Vous avez dit éthique ! Septembre 2007
• 7) Un signe des temps -- (L’affaire « société générale ») Mars 2008
• 8) « Merci, cher Alan ! » Octobre 2008


Fin

• MERCI

• Éditions Amalthée
• ISBN 978-2-310-00675-0

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