Trois ans après un premier discours de crise, où il avait prôné, au même endroit, la "refondation du capitalisme", le chef de l'Etat a détaillé sa vision de l'avenir de l'Europe, à une semaine d'un sommet de l'UE crucial, pour enrayer la crise persistante de la dette, dans la zone euro. "L'Europe peut être balayée par la crise, si elle ne se ressaisit pas", a-t-il lancé. Devant une salle de plus de 5.000 personnes, largement, acquises à sa cause, Nicolas Sarkozy a constaté l'échec du Traité de Maastricht (1993) et proposé un "nouveau Traité européen, refondant et repensant toute l'organisation de l'Europe" avec "plus de discipline, plus de solidarité" et un "véritable gouvernement économique". "Il doit être, absolument, clair que ce qui a été fait, pour la Grèce, dans un contexte très particulier, ne se reproduira plus, qu'aucun Etat de la zone euro, désormais, ne sera mis en défaut", a-t-il promis.
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