Meir DaganL’ex-chef du Mossad, Meir Dagan, a exprimé de nouveau ses craintes envers la politique de Netanyahu et de Barak, à l’égard du nucléaire iranien, réaffirmant sa position, déjà exprimée, de ne pas mener une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes, et se disant déterminé à empêcher des décisions irresponsables de ce type, rapporte Arabs48.com
Dagan qui n’a pas caché ses craintes envers la politique de Netanyahu et de Barak dans ce dossier, s’en est pris lors d’un entretien avec la deuxième chaîne israélienne, aux déclarations d’Ehud Barack, où il dit que "les chances se rétrécissent devant Israël, et qu’il lui reste une année pour mener une action militaire afin d'arrêter l’atome iranien". Il affirme ne pas partager les appréciations de Barak.
L’analyste militaire du journal Haaretz qui a rapporté les déclarations de Dagan, a indiqué que ce denier a un agenda politique et s’apprête à investir le champ politique. Il ajoute que "Meir Dagan est connu pour avoir un capital populaire, pour son image de guerrier, auteur de victoires contre les organisations palestiniennes et arabes armées (dont l’assassinat d’Imed Boughneya et de Mahmoud Mabhouh)". "Il s’est également démené à faire avorter les projets nucléaires iranien et syrien, et a un passé tendu avec Netanyahu qui ne lui a pas facilité les choses lors de sa dernière année au Mossad". Dagan est convaincu qu'il est de son devoir d’empêcher une opération militaire israélienne contre l’Iran, relève l'analyste israélien.
Meir Dagan a rencontré dernièrement d’anciens chefs militaires et responsables sécuritaires dont l’ex-chef d’état-major, Gabi Ashkenazi. Dagan et Ashkenazi constituent avec l’ancien chef du Shabak, Yuval Diskin, une alliance stratégique opposée à une opération israélienne contre l’Iran.
En Israël, il y a ceux qui pensent que Netanyahu et Barak se sont débarrassés des ex-chefs des appareils militaires, vu leur opposition à une frappe militaire contre l’Iran, mais celui qui dérange le plus Netanyahu est Meir Dagan, qui ne cesse de prévenir "contre les aventures irresponsables de Netanyahu et Barak à même d’entraîner Israël dans une guerre régionale à laquelle prendront part l’Iran, Hezbollah, Hamas et éventuellement la Syrie, où des centaines de missiles s’abattront sur Israël ; l’étendue de destruction et de paralysie des services publics sera grande, et le prix que payera l’Etat hébreu en termes de vies humaines sera élevé".
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