Sous le regard goguenard d’une Teutonnie, surpuissance mercantiliste, et d’un Empire canonnière dépenaillée, parasite vivant aux crochets de l'épargne mondiale, deux anciennes puissances vassales déclassées (et néanmoins dangereusement bellicistes) se chamaillent dans le bac à sable, les doigts dans tous les trous, pour savoir quelle est la plus crottée des deux.
Pitoyable !
Quand je me souviens de Bab el oued en octobre 1837 ou de Suez 1956, je m’en réjouis.
Quand je contemple l'état déplorable de notre présent, la réalité de mon pays m'invite à la discrétion et je suis contraint au silence.
Djeha,
V. 16 décembre 2011
Economie : la situation britannique est "très préoccupante", selon Baroin
AFP, V. 16 décembre 2011, 09h15
La situation économique de la Grande-Bretagne est "aujourd'hui très préoccupante" et "on préfère être français que britannique en ce moment sur le plan économique", a déclaré vendredi le ministre des Finances, François Baroin, sur Europe 1.
M. Baroin réitère ainsi les critiques de Paris sur l'économie britannique qui ont suscité une mise au point de Londres et la fureur d'une grande partie de la presse britannique. "C'est vrai que la situation économique de la Grande-Bretagne est aujourd'hui très préoccupante et qu'on préfère être français que britannique en ce moment sur le plan économique", a dit le ministre.
"On ne veut pas recevoir de leçons, on n'en donne pas, on ne veut pas en recevoir", a-t-il ajouté, notant sans autre précision: "On en a reçu quelques-unes".
La veille, c'est le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, qui s'est était pris aux Britanniques, affirmant que les agences d'évaluation financière, qui menacent de dégrader la note des pays de la zone euro, devraient se pencher en priorité sur la situation de la Grande-Bretagne.
"La dégradation (de la France) ne me paraît pas justifiée au regard des fondamentaux économiques. Ou alors, il faudrait qu'elles (les agences) commencent par dégrader le Royaume-Uni qui a plus de déficits, autant de dettes, plus d'inflation, moins de croissance que nous et dont le crédit s'effondre", avait déclaré Christian Noyer au Télégramme.
M. Baroin, de son côté, avait estimé que le Royaume-Uni était dans "une situation économique difficile", avec "un niveau de déficit équivalent à celui de la Grèce" et "un niveau d'endettement équivalent au nôtre".
Londres avait rejeté jeudi ces critiques. "Nous avons mis en place un programme crédible destiné à réduire notre déficit", avait déclaré le porte-parole du Premier ministre britannique, David Cameron, évoquant le plan du gouvernement visant à éliminer la quasi-totalité du déficit public d'ici à cinq ou six ans.
Et la presse britannique a jugé ces propos scandaleux. "Ce n'est pas le rôle du gouverneur d'une banque centrale d'encourager l'abaissement de la note d'un autre pays", affirme ainsi vendredi The Times.
Londres rejette les critiques de la France sur l'économie britannique
AFP, V. 16 décembre 2011, 08h07
Londres a rejeté jeudi des critiques formulées par le gouverneur de la Banque de France sur la situation économique du Royaume-Uni, soulignant que les marchés avaient salué la politique de rigueur suivie par le gouvernement britannique.
Le qualifiant de "traître", le tabloïd The Sun s'adresse directement au gouverneur de la Banque de France: "Monsieur Noyer, vous êtes un imbécile noté AAA".
Le Financial Times se joint à la levée de boucliers, en accusant Christian Noyer de "recourir au nationalisme".
Pour le Daily Telegraph, "la France a déclaré la guerre des mots à la Grande-Bretagne".
Seuls The Independent et The Guardian, deux quotidiens généralement pro-européens, ne commentent pas les critiques françaises.
Jeudi, la presse britannique avait largement fait état de propos prêtés par le journal satirique français Le Canard Enchaîné au président Nicolas Sarkozy, qui aurait accusé M. Cameron de s'être comporté en "gamin buté" pendant les négociations à Bruxelles.
Le porte-parole de M. Cameron a aussi tenté de mettre un terme aux conjectures selon lesquelles Londres chercherait à faire alliance avec certains pays de l'UE pour saboter l'accord européen.
M. Cameron a eu des entretiens ces derniers jours avec les dirigeants irlandais, tchèque et suédois, alors que Prague et Stockholm ont dit avoir besoin de temps avant de trancher sur l'accord trouvé à Bruxelles.
Pitoyable !
Quand je me souviens de Bab el oued en octobre 1837 ou de Suez 1956, je m’en réjouis.
Quand je contemple l'état déplorable de notre présent, la réalité de mon pays m'invite à la discrétion et je suis contraint au silence.
Djeha,
V. 16 décembre 2011
Economie : la situation britannique est "très préoccupante", selon Baroin
AFP, V. 16 décembre 2011, 09h15
La situation économique de la Grande-Bretagne est "aujourd'hui très préoccupante" et "on préfère être français que britannique en ce moment sur le plan économique", a déclaré vendredi le ministre des Finances, François Baroin, sur Europe 1.
M. Baroin réitère ainsi les critiques de Paris sur l'économie britannique qui ont suscité une mise au point de Londres et la fureur d'une grande partie de la presse britannique. "C'est vrai que la situation économique de la Grande-Bretagne est aujourd'hui très préoccupante et qu'on préfère être français que britannique en ce moment sur le plan économique", a dit le ministre.
"On ne veut pas recevoir de leçons, on n'en donne pas, on ne veut pas en recevoir", a-t-il ajouté, notant sans autre précision: "On en a reçu quelques-unes".
La veille, c'est le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, qui s'est était pris aux Britanniques, affirmant que les agences d'évaluation financière, qui menacent de dégrader la note des pays de la zone euro, devraient se pencher en priorité sur la situation de la Grande-Bretagne.
"La dégradation (de la France) ne me paraît pas justifiée au regard des fondamentaux économiques. Ou alors, il faudrait qu'elles (les agences) commencent par dégrader le Royaume-Uni qui a plus de déficits, autant de dettes, plus d'inflation, moins de croissance que nous et dont le crédit s'effondre", avait déclaré Christian Noyer au Télégramme.
M. Baroin, de son côté, avait estimé que le Royaume-Uni était dans "une situation économique difficile", avec "un niveau de déficit équivalent à celui de la Grèce" et "un niveau d'endettement équivalent au nôtre".
Londres avait rejeté jeudi ces critiques. "Nous avons mis en place un programme crédible destiné à réduire notre déficit", avait déclaré le porte-parole du Premier ministre britannique, David Cameron, évoquant le plan du gouvernement visant à éliminer la quasi-totalité du déficit public d'ici à cinq ou six ans.
Et la presse britannique a jugé ces propos scandaleux. "Ce n'est pas le rôle du gouverneur d'une banque centrale d'encourager l'abaissement de la note d'un autre pays", affirme ainsi vendredi The Times.
Londres rejette les critiques de la France sur l'économie britannique
AFP, V. 16 décembre 2011, 08h07
Londres a rejeté jeudi des critiques formulées par le gouverneur de la Banque de France sur la situation économique du Royaume-Uni, soulignant que les marchés avaient salué la politique de rigueur suivie par le gouvernement britannique.
Le qualifiant de "traître", le tabloïd The Sun s'adresse directement au gouverneur de la Banque de France: "Monsieur Noyer, vous êtes un imbécile noté AAA".
Le Financial Times se joint à la levée de boucliers, en accusant Christian Noyer de "recourir au nationalisme".
Pour le Daily Telegraph, "la France a déclaré la guerre des mots à la Grande-Bretagne".
Seuls The Independent et The Guardian, deux quotidiens généralement pro-européens, ne commentent pas les critiques françaises.
Jeudi, la presse britannique avait largement fait état de propos prêtés par le journal satirique français Le Canard Enchaîné au président Nicolas Sarkozy, qui aurait accusé M. Cameron de s'être comporté en "gamin buté" pendant les négociations à Bruxelles.
Le porte-parole de M. Cameron a aussi tenté de mettre un terme aux conjectures selon lesquelles Londres chercherait à faire alliance avec certains pays de l'UE pour saboter l'accord européen.
M. Cameron a eu des entretiens ces derniers jours avec les dirigeants irlandais, tchèque et suédois, alors que Prague et Stockholm ont dit avoir besoin de temps avant de trancher sur l'accord trouvé à Bruxelles.
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