2,8 millions, c’est une base, mais ce n’est qu'une base. 2,8 millions, ce sont les sans emploi, les chômeurs de catégorie A. Mais si on veut compter « social », il faut ajouter les personnes qui ont une activité salariée réduite et qui cherchent un emploi à temps plein, les catégories B et C. Le chiffre atteint alors 4.244.800 au total dans l'Hexagone. Avec les DOM, le nombre des demandeurs d'emplois dépasse les 4,5 millions.
Il y a donc 4,5 millions de personnes qui en France vivent le chômage et cherchent un emploi.
Sur un an, cela représente une hausse de plus 5% : 5,2% pour la catégorie A et 5,6% pour le regroupement des catégories A, B et C.
Le chômage de longue durée s'alourdit. En effet, sur les 4.244.800 personnes en quête d'emploi, 1,6 million ont un an ou plus d'inscription à Pôle emploi, soit +6,5% sur un an. Le nombre de personnes connaissant trois ans ou plus d'ancienneté a augmenté de 21,8% par rapport à novembre 2010.
Alors, que vont faire les grands économistes de l’UMP ? Accuser les agences de notation ? Accuser les 35 heures ? Trouver un complot ? Le vrai bilan de Sarko est là, et on comprend pourquoi il est si urgent de trouver des dérivatifs genre les lois mémorielles, les jurés populaires dans les tribunaux correctionnels ou le grand plan national de changement des prothèses mammaires.
Le chômage, c’est ça la réalité sociale. Cette réalité atteint toutes les catégories de la population, toutes les familles, et elle mine la société.
La campagne s’approche. Alors, deux questions simples. Que propose la Droite pour l’emploi ? Que propose la Gauche pour l’emploi ?