Conseil de sécurité des Nation unies
Washington souhaite que Moscou soumette au Conseil de sécurité des Nation unies un nouveau projet de résolution sur la Syrie visant à mettre fin aux violences dans ce pays, a déclaré mardi la représentante permanente des Etats-Unis auprès de l'Onu, Susan Rice.
Washington souhaite que Moscou soumette au Conseil de sécurité des Nation unies un nouveau projet de résolution sur la Syrie visant à mettre fin aux violences dans ce pays, a déclaré mardi la représentante permanente des Etats-Unis auprès de l'Onu, Susan Rice.
"J'espère que nous recevrons bientôt un nouveau document", a-t-elle déclaré aux journalistes à l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'Onu sur la Syrie, pays en proie à des violences depuis le mois de mars.
Environ 165 observateurs de la Ligue arabe sont actuellement déployés en Syrie pour inspecter la mise en œuvre du plan de sortie de crise. D'après la responsable américaine, quarante personnes sont tuées quotidiennement en Syrie depuis l'arrivée de la mission d'observateurs.
"Ceci montre qu'au lieu de mettre fin aux violences, le gouvernement syrien continue à commettre des crimes contre la population", a-t-elle souligné.
"Nous sommes préoccupés et exigeons le départ du président Bachar el-Assad", a poursuivi Mme Rice.
S'exprimant à l'issue de la réunion, l'ambassadeur de la Syrie auprès de l'Onu, Bachar Jaafari, a quant à lui dénoncé l'ingérence de l'Occident dans les affaires de son pays.
Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon les dernières estimations de l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 5.000 morts. Damas dément сe chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.
Un nouveau projet de résolution contre Damas est débattu à l'Onu depuis qu'en novembre dernier, la Russie et la Chine ont utilisé leur droit de veto pour bloquer le document proposé par plusieurs pays occidentaux, notamment la France, dont le texte prévoyait la possibilité de sanctions contre les autorités syriennes. Le 15 décembre, Moscou a présenté un projet de résolution, dont le texte ne prévoit aucune sanction contre le régime syrien.
Environ 165 observateurs de la Ligue arabe sont actuellement déployés en Syrie pour inspecter la mise en œuvre du plan de sortie de crise. D'après la responsable américaine, quarante personnes sont tuées quotidiennement en Syrie depuis l'arrivée de la mission d'observateurs.
"Ceci montre qu'au lieu de mettre fin aux violences, le gouvernement syrien continue à commettre des crimes contre la population", a-t-elle souligné.
"Nous sommes préoccupés et exigeons le départ du président Bachar el-Assad", a poursuivi Mme Rice.
S'exprimant à l'issue de la réunion, l'ambassadeur de la Syrie auprès de l'Onu, Bachar Jaafari, a quant à lui dénoncé l'ingérence de l'Occident dans les affaires de son pays.
Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon les dernières estimations de l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 5.000 morts. Damas dément сe chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.
Un nouveau projet de résolution contre Damas est débattu à l'Onu depuis qu'en novembre dernier, la Russie et la Chine ont utilisé leur droit de veto pour bloquer le document proposé par plusieurs pays occidentaux, notamment la France, dont le texte prévoyait la possibilité de sanctions contre les autorités syriennes. Le 15 décembre, Moscou a présenté un projet de résolution, dont le texte ne prévoit aucune sanction contre le régime syrien.
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