Ce que le génie n'est pas parvenu à faire pour Nicolas SARKOZY, le jour où
ce dernier est tombé sur la fameuse lampe magique ; à savoir lui permettre de
retrouver sa virginité politique auprès des Français ; le président
français actuel est en train de le réussir, avec l'aide de certains autres
"démocrates occidentaux", en réhabilitant certains proches (voire très
proches même) et presque aussi terroristes et tortionnaires que KADHAFI
lui-même.
Les politiques occidentaux nous ont habitués à les voir dérouler le tapis
rouge devant leur hôte de marque et tout le faste qui va avec, acceptant même
certaines extravagances, comme dresser une tente dans le cœur de Paris.
Reconnaître le Conseil National Libyen "C.N.T" est une chose, mais accorder
une nouvelle virginité politique à des hommes au passé sulfureux et fidèles
de KADHAFI jusqu'à une date récente : voilà ce que le génie n’a pas
réussi, mais notre SARKOZY et ces politiques, si.
Je les cite et la liste n'est pas exhaustive :
Moustapha ABDELJALIL : Le président de ce conseil n'est autre que
l'ex-ministre de la Justice libyenne. C'était le président de la cour
d'appel de Tripoli qui, à deux reprises, avait confirmé la peine de mort des
infirmières bulgares. Un fidèle parmi les fidèles qui, en récompense de son
intransigeance dans ce procès, fut nommé ministre de la Justice en 2007.
Idris LAGA : le coordinateur militaire du C.N.T n'est autre que l'ex-
président de l'Association des parents d'enfants infectés, très active
pendant toute l'affaire des infirmières bulgares. Très proche de KADHAFI, il
avait fait monter les surenchères en instrumentalisant la douleur des victimes.
Moussa KOUSSA : le tout récent ex-ministre des Affaires étrangères de
KADHAFI. Il ne va pas tarder à rejoindre la rébellion alors même qu’il a
été expulsé en 1980 de Londres (là où sa carrière sur la scène
internationale a commencé quelque 30 ans plus tôt comme ambassadeur), sur
ordre du gouvernement britannique parce qu'il ne cachait pas ses intentions de
régler leur compte à deux opposants au régime du colonel KADHAFI.
Le général Abdel-Fattah YOUNIS est devenu la coqueluche des Occidentaux - le
Quai d'Orsay relate sur son site une conversation téléphonique entre lui et
Alain JUPPÉ le 5 mars 2011 - qui espèrent que son ralliement permettra aux
insurgés de reprendre du poil de la bête sur le terrain militaire. Ils
oublient ce que ses hommes, sur ses ordres, avaient infligé comme mauvais
traitements aux infirmières - viols, électrochocs et morsures de chiens
notamment – pour leur faire avouer des crimes qu'elles affirmaient n'avoir
jamais commis.
Et la liste ne s'arrête pas là. Ces opportunistes, ayant vu ce que la rue
à pu faire en Tunisie et en Égypte ont été prompts à retourner leur veste
(avec la bénédiction de ces "démocrates occidentaux"). Le peuple tunisien a
exigé et obtenu que tous les collaborateurs de l'ancien régime soient
écartés de la sphère des politiques qui dirigeront désormais la nouvelle
République. Le peuple égyptien a émis les mêmes revendications et a pu en
obtenir certaines.
Les suscités qualifiés de paria hier par ceux-là mêmes qui les serrent
dans leurs bras aujourd'hui, vont se retrouver aux commandes de ce pays : La
Libye. On se demande bien dans l'intérêt de qui ? Du peuple libyen ? Leur
propre intérêt ?... Ou bien celui de ceux qui leur accordent cette nouvelle
virginité ?...
Certains des démocrates occidentaux n'hésitent pas à affirmer qu'ils
préfèrent à la limite un régime islamiste extrémiste/radical en Libye à
celui de KADHAFI.
Nick CLEGG, le chef du parti Libéral Démocrate britannique, occupe la
fonction de vice premier ministre au service de Sa Majesté la reine Élizabeth
II. Il est donc ce qu’on appelle "une grosse pointure" de la coalition au
pouvoir à Londres.
Il vient de dire à l’occasion d’un discours prononcé à Mexico (29 mars
2011) où il se trouve en visite officielle, que le résultat de l’agression
militaire contre la Libye à laquelle participe son gouvernement pourrait bien
se terminer par l’instauration de ce qu’il appelle un régime islamiste
radical en cas d’éviction du colonel KADHAFI. Il laisse, par ailleurs,
sous-entendre qu'il préfèrerait un régime comme celui que les Américains
ont mis en place en Irak.
Nick Clegg dit également dans son discours : «Ce n’est pas à nous de
choisir le gouvernement libyen ni même le système de gouvernement en Libye»
mais il continue à penser quand même qu’il revient à la Grande-Bretagne et
à ses alliés de sommer KADHAFI de quitter le pouvoir dans son pays.
D'où la perpétuelle question : Dans l'intérêt de qui ?
Lotfi AGOUN
http://lotfi-agoun.blogspot.com/
ce dernier est tombé sur la fameuse lampe magique ; à savoir lui permettre de
retrouver sa virginité politique auprès des Français ; le président
français actuel est en train de le réussir, avec l'aide de certains autres
"démocrates occidentaux", en réhabilitant certains proches (voire très
proches même) et presque aussi terroristes et tortionnaires que KADHAFI
lui-même.
Les politiques occidentaux nous ont habitués à les voir dérouler le tapis
rouge devant leur hôte de marque et tout le faste qui va avec, acceptant même
certaines extravagances, comme dresser une tente dans le cœur de Paris.
Reconnaître le Conseil National Libyen "C.N.T" est une chose, mais accorder
une nouvelle virginité politique à des hommes au passé sulfureux et fidèles
de KADHAFI jusqu'à une date récente : voilà ce que le génie n’a pas
réussi, mais notre SARKOZY et ces politiques, si.
Je les cite et la liste n'est pas exhaustive :
Moustapha ABDELJALIL : Le président de ce conseil n'est autre que
l'ex-ministre de la Justice libyenne. C'était le président de la cour
d'appel de Tripoli qui, à deux reprises, avait confirmé la peine de mort des
infirmières bulgares. Un fidèle parmi les fidèles qui, en récompense de son
intransigeance dans ce procès, fut nommé ministre de la Justice en 2007.
Idris LAGA : le coordinateur militaire du C.N.T n'est autre que l'ex-
président de l'Association des parents d'enfants infectés, très active
pendant toute l'affaire des infirmières bulgares. Très proche de KADHAFI, il
avait fait monter les surenchères en instrumentalisant la douleur des victimes.
Moussa KOUSSA : le tout récent ex-ministre des Affaires étrangères de
KADHAFI. Il ne va pas tarder à rejoindre la rébellion alors même qu’il a
été expulsé en 1980 de Londres (là où sa carrière sur la scène
internationale a commencé quelque 30 ans plus tôt comme ambassadeur), sur
ordre du gouvernement britannique parce qu'il ne cachait pas ses intentions de
régler leur compte à deux opposants au régime du colonel KADHAFI.
Le général Abdel-Fattah YOUNIS est devenu la coqueluche des Occidentaux - le
Quai d'Orsay relate sur son site une conversation téléphonique entre lui et
Alain JUPPÉ le 5 mars 2011 - qui espèrent que son ralliement permettra aux
insurgés de reprendre du poil de la bête sur le terrain militaire. Ils
oublient ce que ses hommes, sur ses ordres, avaient infligé comme mauvais
traitements aux infirmières - viols, électrochocs et morsures de chiens
notamment – pour leur faire avouer des crimes qu'elles affirmaient n'avoir
jamais commis.
Et la liste ne s'arrête pas là. Ces opportunistes, ayant vu ce que la rue
à pu faire en Tunisie et en Égypte ont été prompts à retourner leur veste
(avec la bénédiction de ces "démocrates occidentaux"). Le peuple tunisien a
exigé et obtenu que tous les collaborateurs de l'ancien régime soient
écartés de la sphère des politiques qui dirigeront désormais la nouvelle
République. Le peuple égyptien a émis les mêmes revendications et a pu en
obtenir certaines.
Les suscités qualifiés de paria hier par ceux-là mêmes qui les serrent
dans leurs bras aujourd'hui, vont se retrouver aux commandes de ce pays : La
Libye. On se demande bien dans l'intérêt de qui ? Du peuple libyen ? Leur
propre intérêt ?... Ou bien celui de ceux qui leur accordent cette nouvelle
virginité ?...
Certains des démocrates occidentaux n'hésitent pas à affirmer qu'ils
préfèrent à la limite un régime islamiste extrémiste/radical en Libye à
celui de KADHAFI.
Nick CLEGG, le chef du parti Libéral Démocrate britannique, occupe la
fonction de vice premier ministre au service de Sa Majesté la reine Élizabeth
II. Il est donc ce qu’on appelle "une grosse pointure" de la coalition au
pouvoir à Londres.
Il vient de dire à l’occasion d’un discours prononcé à Mexico (29 mars
2011) où il se trouve en visite officielle, que le résultat de l’agression
militaire contre la Libye à laquelle participe son gouvernement pourrait bien
se terminer par l’instauration de ce qu’il appelle un régime islamiste
radical en cas d’éviction du colonel KADHAFI. Il laisse, par ailleurs,
sous-entendre qu'il préfèrerait un régime comme celui que les Américains
ont mis en place en Irak.
Nick Clegg dit également dans son discours : «Ce n’est pas à nous de
choisir le gouvernement libyen ni même le système de gouvernement en Libye»
mais il continue à penser quand même qu’il revient à la Grande-Bretagne et
à ses alliés de sommer KADHAFI de quitter le pouvoir dans son pays.
D'où la perpétuelle question : Dans l'intérêt de qui ?
Lotfi AGOUN
http://lotfi-agoun.blogspot.com/
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