
Le lieu est très intéressant. Un micro-état Sealand est situé sur une vieille plate-forme de l'époque de la Seconde guerre mondiale, il a été crée en 1967 par le commandant britannique Roy Bates. Dans ce pays qui n'est reconnu par personne on traite avec un respect sacret la liberté d'Internet: on y autorise tout à part du spam, des attaques des hackers et de la pornographie enfantine. « WikiLeaks n'est pas original. Plusieurs sociétés TIC rêvaient d'y installer leurs serveurs pour éviter les restrictions législatives et d'autres », - a raconté à la « Voix de la Russie » Bogdan Vovtchenko, attaché de presse de la compagnie Groupe-IB qui s'occupe de l'enquête sur des crimes dans le domaine de l'informatique.
Cette idée n'est pas originale dans le monde des technologies de l'information. A l'époque la compagnie suédoise The Pirate Bay qui possédait du réseau du partage de fichiers est devenue célèbre parce qu'elle rêvait de se cacher des titulaires des droits d'auteur sur le territoire de l'Etat indépendant.
Partir dans la mer pour se cacher des poursuites ce n'est pas original. WikiLeaks suit les docteurs Severino Antinori et Panagiotis Michael Zavos qui luttaient pour l'idée de créer des laboratoires flottants pour cloner les être humains. Bogdan Vovtchenko poursuit le sujet.
Les histoires pareilles se déroulent non seulement dans le monde des technologies de l'information. Il y avait des chercheurs qui voulaient créer des navires sur lesquels on pourrait cloner des êtres humains dans les eaux neutres. On créait également des casinos flottants.
Si WikiLeaks veut éviter les problèmes avec la loi, il ne pourra pas éviter des problèmes techniques. Il est difficile d'assurer le refroidissement permanent des serveurs puissants à bord du navire. Il sera aussi très compliqué d'assurer une connexion Internet rapide sans avoir son propre point d'échange de trafic. C'est pourquoi cette idée sera plutôt réalisée dans les actualités des agences d'information et à la une de la presse internationale.
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