… le RSA ? Ne m’en parlez surtout pas…
c’est un peu comme la cigarette du pendu qu’on offrait jadis gracieusement à celui qui montait sur l’échafaud
Vous rendez-vous compte ?
Qu’il existe quelque part en Europe, toute une population active qui travaille dans une coopérative agricole :
Et où chacun reçoit le même salaire, soit 47 euros par jour. Ce salaire quotidien ferait rêver plus d’un parce qu’il est librement consenti par des gens qui ne demandent pas mieux que de vivre en paix en s’inspirant d’un seul principe, simple comme un bonjour : l’envie de partager
ah ! ah ! ah !
Je vous vois revenir : que ce n’est que l’arbre qui cache la forêt, que l’inégalité des traitements est plus stimulante, la compétitivité plus enrichissante.
Pas mieux que le capitalisme n’est-ce pas ?
Pour nous garantir la prospérité.
Et alors ?
Ça ne nous empêche pas de tendre l’oreille à ces Andalous qui viennent de je ne sais où et qui se sont donnés les moyens de partager le pain et le levain comme pour nous indiquer le chemin :
Qu’il y a une autre politique possible …
laquelle ? hi hi hi !!!!
Pardi… Celle qui nous laisserait le temps de faire autre chose que de la politique… cultiver un sens plus épique de la dignité, par exemple !
En garantissant un revenu décent à tous ceux qui sont dans le besoin et sans lesquels nous n’aurions aucune raison d’exister !
… le RSA ? Ne m’en parlez surtout pas… c’est un peu comme la cigarette du pendu qu’on offrait jadis gracieusement à celui qui montait sur l’échafaud et à qui on demande aujourd’hui de faire des courbettes pour la mériter…sous prétexte que toute peine mérite salaire !
Uma... Vous savez quoi ? Quand j’étais encore étudiante à Sciences PÔ, je tombais tous les jours en arpentant la rue Saint Guillaume, sur un vieux mendiant qui me réclamait 1 ou 2 euros comme gage de bon sens. Mais je n’avais pas toujours la monnaie, vous savez ce qu’il me rétorquait le vieux ? Et moi ? Avec quoi je vais subsister ? J’avais honte…
Qu’il existe quelque part en Europe, toute une population active qui travaille dans une coopérative agricole :
Et où chacun reçoit le même salaire, soit 47 euros par jour. Ce salaire quotidien ferait rêver plus d’un parce qu’il est librement consenti par des gens qui ne demandent pas mieux que de vivre en paix en s’inspirant d’un seul principe, simple comme un bonjour : l’envie de partager
ah ! ah ! ah !
Je vous vois revenir : que ce n’est que l’arbre qui cache la forêt, que l’inégalité des traitements est plus stimulante, la compétitivité plus enrichissante.
Pas mieux que le capitalisme n’est-ce pas ?
Pour nous garantir la prospérité.
Et alors ?
Ça ne nous empêche pas de tendre l’oreille à ces Andalous qui viennent de je ne sais où et qui se sont donnés les moyens de partager le pain et le levain comme pour nous indiquer le chemin :
Qu’il y a une autre politique possible …
laquelle ? hi hi hi !!!!
Pardi… Celle qui nous laisserait le temps de faire autre chose que de la politique… cultiver un sens plus épique de la dignité, par exemple !
En garantissant un revenu décent à tous ceux qui sont dans le besoin et sans lesquels nous n’aurions aucune raison d’exister !
… le RSA ? Ne m’en parlez surtout pas… c’est un peu comme la cigarette du pendu qu’on offrait jadis gracieusement à celui qui montait sur l’échafaud et à qui on demande aujourd’hui de faire des courbettes pour la mériter…sous prétexte que toute peine mérite salaire !
Uma... Vous savez quoi ? Quand j’étais encore étudiante à Sciences PÔ, je tombais tous les jours en arpentant la rue Saint Guillaume, sur un vieux mendiant qui me réclamait 1 ou 2 euros comme gage de bon sens. Mais je n’avais pas toujours la monnaie, vous savez ce qu’il me rétorquait le vieux ? Et moi ? Avec quoi je vais subsister ? J’avais honte…
Alter Info
l'Information Alternative