Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué vouloir réunir "une majorité morale" d'au moins trente pays hostiles à la reconnaissance par l'ONU d'un Etat palestinien dans les frontières de juin 1967, ont indiqué mercredi les médias israéliens.
"D'ici septembre, nous voulons oeuvrer à réunir de 30 à 50 pays qui diront +non+ à la reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien par l'Assemblée générale de l'ONU (...) Il s'agira d'une majorité morale", a dit Netanyahu mardi soir, selon les médias israéliens, lors d'une rencontre avec le président du Parlement européen Jerzy Buzek.
"Si les Palestiniens obtiennent la reconnaissance de leur Etat par l'ONU, ils auront ensuite des difficultés à accepter par la voie de la négociation les compromis indispensables pour conclure un accord de paix" avec “Israël”, a prétendu Netanyahu.
Interrogé par l'AFP, un haut responsable israélien a rapporté sous condition d'anonymat qu'"Israël est victime des majorités automatiques à l'Assemblée générale de l'ONU, et multiplie donc les efforts pour qu'une majorité morale de pays démocratiques s'oppose aux démarches unilatérales en vue de la reconnaissance d'un Etat palestinien".
Les socialistes français appellent Paris et l'UE à reconnaître l'Etat palestinien
Le Parti socialiste français (opposition) a appelé mardi la France à "reconnaître l'Etat palestinien" et à "faire tous les efforts possibles pour que l'Union européenne défende cette reconnaissance à l'occasion de la prochaine Assemblée générale" de l'ONU.
Le PS "considère que la France et l'Europe doivent sans attendre, et au premier rang, oeuvrer à une solution de paix juste, globale et durable dans cette région du monde. La session annuelle de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre prochain doit en être une étape décisive", dit le parti dans un communiqué.
"Le conflit israélo-palestinien ensanglante le Proche-Orient depuis trop longtemps. Il déstabilise la région et nourrit les extrémismes bien au-delà de ses limites", poursuit le PS.
Les Palestiniens ont l'intention de porter la création et la reconnaissance de leur Etat d'abord au Conseil de sécurité de l'ONU, où ils s'attendent à un veto américain, puis à l'Assemblée générale, où les grandes puissances ne disposent pas d'un droit de veto.
"D'ici septembre, nous voulons oeuvrer à réunir de 30 à 50 pays qui diront +non+ à la reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien par l'Assemblée générale de l'ONU (...) Il s'agira d'une majorité morale", a dit Netanyahu mardi soir, selon les médias israéliens, lors d'une rencontre avec le président du Parlement européen Jerzy Buzek.
"Si les Palestiniens obtiennent la reconnaissance de leur Etat par l'ONU, ils auront ensuite des difficultés à accepter par la voie de la négociation les compromis indispensables pour conclure un accord de paix" avec “Israël”, a prétendu Netanyahu.
Interrogé par l'AFP, un haut responsable israélien a rapporté sous condition d'anonymat qu'"Israël est victime des majorités automatiques à l'Assemblée générale de l'ONU, et multiplie donc les efforts pour qu'une majorité morale de pays démocratiques s'oppose aux démarches unilatérales en vue de la reconnaissance d'un Etat palestinien".
Les socialistes français appellent Paris et l'UE à reconnaître l'Etat palestinien
Le Parti socialiste français (opposition) a appelé mardi la France à "reconnaître l'Etat palestinien" et à "faire tous les efforts possibles pour que l'Union européenne défende cette reconnaissance à l'occasion de la prochaine Assemblée générale" de l'ONU.
Le PS "considère que la France et l'Europe doivent sans attendre, et au premier rang, oeuvrer à une solution de paix juste, globale et durable dans cette région du monde. La session annuelle de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre prochain doit en être une étape décisive", dit le parti dans un communiqué.
"Le conflit israélo-palestinien ensanglante le Proche-Orient depuis trop longtemps. Il déstabilise la région et nourrit les extrémismes bien au-delà de ses limites", poursuit le PS.
Les Palestiniens ont l'intention de porter la création et la reconnaissance de leur Etat d'abord au Conseil de sécurité de l'ONU, où ils s'attendent à un veto américain, puis à l'Assemblée générale, où les grandes puissances ne disposent pas d'un droit de veto.
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