La dette brute de l’Etat fédéral, de quelque 14.300 milliards de dollars, a atteint à la mi-mai le plafond autorisé par le Congrès et le déficit budgétaire doit atteindre 1.600 milliards cette année. Les instances financières internationales ont mis en garde contre les conséquences mondiales d’un défaut de paiement des Etats-Unis. C’est pourquoi, il y a quelques jours, la présidence américaine avançait qu’une solution serait trouvée afin d’éviter une situation très désagréable dans l’hypothèse ou au terme du 2 août, les Etats-Unis soient en situation de défaut de paiement. Mais hier, après une rencontre avec les principaux responsables des partis du Congrès, le président Barack Obama a reconnu que les désaccords persistaient avec les républicains sur le budget et la dette. « Les positions des parties sont encore très éloignées sur un grand nombre de sujets » pour lutter contre le déficit, a affirmé B. Obama face aux journalistes, en saluant toutefois une « réunion très constructive ». Il a donné rendez-vous dimanche aux élus pour faire le point sur les avancées des pourparlers qui vont se dérouler d’ici là. Selon lui, les négociations à venir seront, de l’avis général des participants, « politiquement douloureuses pour tout le monde« , « mais notre obligation la plus importante est de faire ce qui est juste pour les Américains ». On commence donc à planter le décor et ce discours est bien loin de celui qui consiste à accréditer la fable de la « reprise » !
Ces discussions se déroulent sur fond du compte à rebours enclenché vers le 2 août, date après laquelle, selon le Trésor, la première économie mondiale ne sera plus en mesure de rembourser ses emprunts si le Congrès ne vote pas le relèvement du plafond de la dette. Pour le moment, les républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants, refusent de procéder à un tel vote à moins que l’exécutif accepte des coupes massives dans les dépenses budgétaires. B. Obama est d’accord pour tailler dans les dépenses et a fixé en avril l’objectif de 4.000 milliards de dollars d’économies cumulées sur douze ans. Mais il souhaite aussi que les contribuables les plus aisés paient davantage d’impôts, ce que les républicains ont jusqu’ici rejeté. Selon le New York Times, la Maison Blanche n’exclut plus de s’en prendre aux « dépenses obligatoires » comme les programmes sociaux, tandis que le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, serait ouvert à l’idée de lever jusqu’à 1.000 milliards de dollars « dans le cadre d’une remise à plat du code des impôts ».
Candidat à sa réélection en novembre 2012, B. Obama joue une partie serrée, entre nécessité de s’entendre avec les républicains et celle de ne pas s’aliéner le soutien des démocrates majoritaires au Sénat.
Ces discussions se déroulent sur fond du compte à rebours enclenché vers le 2 août, date après laquelle, selon le Trésor, la première économie mondiale ne sera plus en mesure de rembourser ses emprunts si le Congrès ne vote pas le relèvement du plafond de la dette. Pour le moment, les républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants, refusent de procéder à un tel vote à moins que l’exécutif accepte des coupes massives dans les dépenses budgétaires. B. Obama est d’accord pour tailler dans les dépenses et a fixé en avril l’objectif de 4.000 milliards de dollars d’économies cumulées sur douze ans. Mais il souhaite aussi que les contribuables les plus aisés paient davantage d’impôts, ce que les républicains ont jusqu’ici rejeté. Selon le New York Times, la Maison Blanche n’exclut plus de s’en prendre aux « dépenses obligatoires » comme les programmes sociaux, tandis que le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, serait ouvert à l’idée de lever jusqu’à 1.000 milliards de dollars « dans le cadre d’une remise à plat du code des impôts ».
Candidat à sa réélection en novembre 2012, B. Obama joue une partie serrée, entre nécessité de s’entendre avec les républicains et celle de ne pas s’aliéner le soutien des démocrates majoritaires au Sénat.
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