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JAPON : LE PLD DU PREMIER MINISTRE ABE GRAND VAINQUEUR DES MUNICIPALES A TOKYO

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JAPON : LE PLD DU PREMIER MINISTRE ABE GRAND VAINQUEUR DES MUNICIPALES A TOKYO
EODE Press Office
avec PCN-SPO – NHK TV - Le Quotidien du Peuple - AFP / 2013 06 23 /
http://www.facebook.com/EODE.monitoring
http://www.eode.org/category/eode-international-elections-monitoring/international-elections-survey/
 
Le Parti libéral-démocrate (PLD) du Premier ministre conservateur japonais Shinzo Abe a remporté ce dimanche une large victoire aux élections à l'assemblée municipale de Tokyo, un « résultat de bon augure », selon l’AFP, avant l'important scrutin sénatorial de la fin juillet.
D'après les résultats donnés par la télévision publique NHK et les autres médias, les électeurs de la mégapole tokyoïte ont accordé un satisfecit à la politique économique surnommée "Abenomics" conduite depuis six mois par le chef du gouvernement.
 
Le Parti Libéral-Démocrate (PLD, droite), présidé par M. Abe, aurait remporté 59 sièges à lui seul seul, et 82 avec l'aide de son allié centriste du gouvernement, le Nouveau Komeito, soit bien au-delà de la majorité (au moins 64 sièges). "Nous remercions vivement les électeurs. Je veux que cette victoire se transmette aux prochaines élections", a réagi le secrétaire général du PLD, Shigeru Ishiba, interrogé à la télévision.
 
Quelque 253 candidats se disputaient 127 sièges de représentants à l'assemblée de Tokyo, une préfecture de quelque 13 millions d'habitants, dont plus de 10,5 millions inscrits sur les listes électorales.
 
Le taux de participation a cependant été très faible, seulement 43,42%, en baisse de plus de 11 points par rapport à celui du précédent scrutin en 2009. C'est le deuxième pire jamais enregistré. L'abstention a été élevée, a regretté M. Abe qui, tout en se réjouissant de la victoire a souligné que "beaucoup de gens ne ressentent pas encore les effets de sa politique sur la situation économique" et qu'il a la volonté d'oeuvrer pour que la situation s'améliore encore.
 
M. Abe avait lui-même décrit ces élections locales comme une bataille "à gagner à tout prix", sachant que le résultat serait interprété comme une répétition générale avant les sénatoriales du 21 juillet. Celles-ci décideront en effet de sa capacité à poursuivre sa politique durant trois ans sans rendez-vous électoral programmé.
 
Le PLD avait perdu à Tokyo en 2009 avec seulement 39 sièges, avant une débâcle aux législatives suivantes qui l'avait condamné à trois années de traversée du désert, une épreuve pour un parti qui a pratiquement régné de façon ininterrompue depuis la fin de la guerre. Le PLD est toutefois revenu en force aux législatives anticipées de décembre dernier, après l'échec cuisant du Parti démocrate du Japon (PDJ, centre gauche) aujourd'hui laminé.
 
Cette formation a perdu un large pan de sa crédibilité auprès de l'électorat du fait de promesses non tenues et de querelles intestines incessantes. Cette descente aux enfers s'est confirmée dimanche. Après avoir caracolé en tête avec 54 sièges à Tokyo en 2009, il ne lui en restait plus que 43 dans l'assemblée sortante du fait de défections. Et au terme du scrutin de dimanche, il n'en aurait sauvé que 15.
 
Depuis qu'il a repris le pouvoir, le PLD de M. Abe, lui, a fait du redressement économique une priorité avec "trois flèches" lancées contre la déflation qui bride l'activité de façon chronique: des largesses budgétaires (malgré l'endettement colossal du pays), une politique monétaire ultra-accommodante et une stratégie de croissance accompagnée de réformes et de dérégulation.
 
Si dans la foulée de la victoire à Tokyo, le PLD reprenait le Sénat à l'opposition, il mettrait fin à une sorte de "cohabitation" handicapante. Abe, qui avait raté un premier mandat en 2006-2007 à cause de problèmes de santé et de scandales touchant ses ministres, aurait alors les coudées franches pour appliquer sa politique. Outre des dispositions économiques plus ou moins populaires, il pourrait alors s'autoriser d'autres flèches, plus politiques celles-là, notamment en vue d'une révision de la constitution pacifiste de 1947.
 
Dimanche, le PLD est apparu d'autant plus comme l'unique grande formation que le Parti de la Restauration, auto-proclamé troisième voie, a été relégué au rang de figurant, malgré la présence médiatique de ses deux ténors, le nationaliste et imprévisible Shintaro Ishihara (ex-gouverneur de Tokyo) et le maire d'Osaka (ouest), Toru Hashimoto. Après de récents propos qui ont fait scandale et n'ont sans doute pas aidé sa formation, M. Hashimoto a laissé entendre qu'il pourrait démissionner de son parti si ce dernier échouait dimanche. D'après la chaîne NHK, il n'aurait récolté que 2 sièges, bien moins que le parti communiste qui, avec un total de 17, se classe troisième.
 
EODE Press Office
 
http://www.eode.org/eode-international-elections-monitoring-japon-le-pld-du-premier-ministre-abe-grand-vainqueur-des-municipales-a-tokyo/

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ATTENTAT TERRORISTE A DAMAS. AVEC LE SOUTIEN DIRECT DES OCCIDENTAUX !

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ATTENTAT TERRORISTE A DAMAS. AVEC LE SOUTIEN DIRECT DES OCCIDENTAUX !

 Syrie: attaques terroristes mortelles à Damas, avec le soutien politique et matériel des Occidentaux de Washington, Paris, Londres, Berlin et Bruxelles, qui organisent au même moment à Doha une « aide aux rebelles accentuée » …
 
Luc MICHEL pour Syria Committees – Comités Syrie /
Avec SANA – PCN-SPO – AFP – RIA Novosti / 2013 06 23 /
 
Trois attaques terroristes meurtrières ont frappé Damas ce dimanche, au lendemain d'une réunion du groupe des soi-disant "Amis de la Syrie" (sic) qui « a décidé de renforcer son aide à la rébellion pour inverser le rapport de forces sur le terrain ». Des « amis » dans le langage formaté et mensonger des Occidentaux, cette « novlangue » digne de 1984, qui sont en fait les ennemis mortels de la Syrie.
 
A Mazzé (ou Mazeh) 86, un quartier de l'ouest de la capitale habité en grande partie par des Alaouites, une des minorités religieuses de la Syrie pluraliste, « deux personnes ont été tuées et plusieurs blessées par l'explosion d'une bombe ». L'agence de presse officielle Sana a fait état de 3 morts, dont un enfant de trois ans. Deux « brigades rebelles », comme ose l’écrire l’AFP, en fait des gangs terroristes affiliés à al-Nosra (al-Qaida en Syrie) et à l’ASL – les deux étant indissolubles - ont revendiqué l'attentat affirmant avoir "envoyé une voiture piégée dans le repaire de miliciens pro-régime" (sic).
 
Plus tôt dans la journée, deux autres attaques dans les quartiers de Roukneddine et Bab Moussala à Damas « avaient fait au moins huit morts », selon l'AFP. Le ministère de l'Intérieur a indiqué que onze personnes avaient été tuées, dont six assaillants, dans ces deux attaques. Concernant Roukneddine, dans le nord de la ville, il a évoqué un attentat suicide perpétré par trois assaillant ayant pénétré dans un poste de police, précisant que "les terroristes appartiennent au Front djihadiste al-Nosra".
 
CYNISME SANS LIMITE ET DOUBLE LANGUAGE OCCIDENTAL
 
Le Front al-Nosra, lié à Al-Qaïda et placé sur la liste des organisations terroristes par les Etats-Unis – pas un mediamensonge ou à une contradiction près -, est le plus important groupe jihadiste en Syrie.
 
En visite à Doha dimanche, le président français François Hollande, avec un cynisme criminel, n’a pas hésité a « appeler l'opposition à reprendre les zones tombées aux mains des groupes extrémistes (sic) craignant qu'ils ne deviennent les bénéficiaires d'une situation de chaos. Ce sera Bachar al-Assad qui se saisira de ce prétexte pour continuer les massacres (resic) », a-t-il ajouté. De Gaulle disait que les Français étaient des « veaux ». On sait maintenant que Hollande les prend pour des cons !
 
Les pseudo "Amis de la Syrie", dont le cynisme semble devenu sans limite, ont par ailleurs dénoncé samedi "l'intervention des milices du Hezbollah et des combattants d'Iran et d'Irak" (sic) aux côtés du régime, estimant que cette intervention étrangère "menace l'unité de la Syrie" (resic) et pourrait faire déborder le conflit au-delà de ses frontières. L'Iran a répondu fort justement dimanche que "ceux qui soutiennent l'envoi d'armes en Syrie sont responsables du massacre des innocents et de l'insécurité dans la région".
 
 
UNE AIDE RENFORCEE AU TERRORISME EN SYRIE

 
Samedi, onze pays du groupe des "Amis de la Syrie" (sic), dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, réunis au Qatar, ont décidé « d'intensifier leur aide à la rébellion pour lui redonner l'avantage sur le terrain avant la tenue d'une conférence de paix à Genève » (resic).
 
Les participants ont souligné que "toute aide militaire serait canalisée" par l'état-major de l'Armée syrienne libre (ASL), principale faction de l'opposition armée, afin qu'elle ne tombe pas entre les mains de groupes extrémistes comme le Front Al-Nosra. Ce qui est aussi se moquer du monde, vu que les djihadistes constituent 70% au moins des katibas de la pseudo ASL.
Ils ont précisé que chaque pays aiderait les insurgés "à sa manière", contournant ainsi l'épineuse question de l'aide militaire directe que plusieurs pays occidentaux refusent de fournir. Jusqu'à présent, le gros de l'aide militaire – déjà fournie depuis le printemps 2011 et sans interruption - provient de l'Arabie saoudite et du Qatar, mais aussi des islamistes du gouvernement AKP turc, par ailleurs membre de l’OTAN.
 
Le chef de la diplomatie du Qatar, dictature obscurantiste islmamiste -, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani – un Al Thani comme l’Emir et une bonne partie du gouvernement, un clan possédant au sens premier du terme le Qatar -, a en outre affirmé que les participants avaient pris "des décisions secrètes" pour modifier l'équilibre des forces en Syrie.
 
Dimanche, venu accompagné d’hommes d’affaire français à Doha – les affaires avant tout ! -, Hollande a souligné, à l'issue d'un entretien avec l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, que la France et le Qatar avaient "une approche commune" sur le conflit syrien, « visant à aider l'opposition à améliorer sa position sur le terrain pour parvenir à une solution négociée ».
 
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est également entretenu dimanche avec l'émir du Qatar des résultats de la réunion à Doha. Samedi, Kerry n'avait pas précisé clairement quelle forme prendrait l'aide des Etats-Unis, qui hésitent toujours à fournir des armes aux rebelles en Syrie – les rapports de la CIA estimant qu’elle ira aux djihadistes -, où l'armée arabe syrienne a récemment enregistré des succès stratégiques.
 
Visiblement les chiens courants de l’impérialisme américano-sioniste, à Paris, Londres ou Bruxelles, n’ont pas les hésitations de leur maître de Washington …
 
Luc MICHEL
 
http://www.syria-committees.org/syria-committees-attentat-terroriste-a-damas-avec-le-soutien-direct-des-occidentaux/

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L’UE MISE EN CAUSE : « EUROPE, CRIMES ET CENSURE AU CONGO »

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L’UE MISE EN CAUSE : « EUROPE, CRIMES ET CENSURE AU CONGO »

 
Karel HUYBRECHTS & Luc MICHEL pour EODE Think Tank /
Avec EODE-Books – JamboNews - Editions Duboris / 2013 06 24 /
 
 « Je ne comprenais pas pourquoi l’Europe, qui prône la défense des droits humains et de la démocratie, s’accommode tant du trucage des élections au Rwanda et en RDC et de la violation des droits de la personne dans ces deux pays. Je m’étonnais aussi du silence persistant en Europe sur le harcèlement des militants des droits humains et leur assassinat tant au Rwanda qu’en RDC. J’ai donc décidé d’enquêter dans « l’arrière-cuisine » de la diplomatie européenne »
- Charles Onana
 
« Pour les dirigeants de Bruxelles, les millions de morts du Congo ont nécessairement moins d’importance que les « 800.000 » victimes tutsi du Rwanda. Ces victimes congolaises ont d’autant moins d’importance que leurs bourreaux sont précisément des rebelles tutsi du Rwanda. C’est ce parti pris obscène qui choque aussi les Congolais. Une victime quelle que soit son origine ethnique, son appartenance religieuse ou sa couleur mérite d’être considérée et respectée. Ce n’est pas le cas actuellement dans les Grands Lacs. Les victimes congolaises et hutu ne sont pas traitées à égalité avec les victimes tutsi, et ce, depuis bientôt vingt ans. Cela est inacceptable, pervers et dangereux pour l’avenir et pour l’histoire. Le comportement des dirigeants européens et celui des organisations internationales est, dans cette tragédie, contraire aux principes d’équité, d’impartialité et d’égalité de traitement.
- Charles Onana
 
 
# Retour sur la crise du Congo et de la région des grand lacs, et sur le régime Kagame qui en est l’acteur majeur, avec le livre de Charles Onana, journaliste d’investigation franco-camerounais.
A partir des notes internes du Conseil de l’Europe, des rapports restreints de la Commission Européenne et des confidences de diplomates et de hauts fonctionnaires européens, Charles Onana dans son livre EUROPE, CRIMES ET CENSURE AU CONGO (Editions Duboiris) 
apporte de nombreuses preuves sur la bienveillance des institutions européennes à l’égard du régime de Paul Kagame dans ses actions criminelles en RDCongo.
 
Sujets traités :
Congo, Rwanda, régime Kagame, régime Kabila, idéologie de l’UE, politique extérieure de l’UE, géopolitique des Grand Lacs
 
Dans ce livre riche en révélations et documents inédits, on découvre notamment :
 
· Comment Joseph Kabila a été imposé à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC) en 2006 par George Bush et de Jacques Chirac au moyen d’élections truquées et financées par l’Union Européenne (UE) ;
· que la condition exigée à Joseph Kabila pour rester au pouvoir était qu’il se taise sur les incursions rwandaises à l’Est de la RDC et sur les atrocités commises par les hommes de Kagame ;
· que malgré la multiplication des rapports internes attestant clairement de la présence des soldats rwandais à l’Est de la RDC, l’UE nie officiellement l’invasion du Congo par le Rwanda et censure tout discours mettant en cause Paul Kagame et ses hommes ;
· que l’Union Européenne a dépensé plusieurs millions d’ euros pour bâtir une armée congolaise avec des truands, des violeurs et des criminels contre l’Humanité, malgré les inquiétudes de certains hauts fonctionnaires sur ce « brassage » périlleux.
 
Au terme de cette enquête délicate et dérangeante, qui nous mène des bureaux feutrés de Bruxelles, où l’on étouffe surtout les scrupules, aux dangereuses forêts de l’Est du Congo peuplées de réfugiés, de tortionnaires, d’enfants-soldats et de chercheurs de coltan, en passant par les salles de réunion de l’ONU, on mesure à quel point l’écart est grand entre les valeurs proclamées par l’Union Européenne et la réalité de ses interventions sur le terrain. Un tableau terrifiant qui met à mal le prestige des institutions européennes, qui pose questions sur l’idéologie de l’UE et qui peut légitimement inquiéter le contribuable européen quant au bien-fondé et aux véritables objectifs de la diplomatie de Bruxelles en Afrique et au Congo.
 
 « L’UNION EUROPEENNE CENSURE L’IMPLICATION DU RWANDA DANS LA CRISE CONGOLAISE »
 
Lors d’une interview exclusive accordée à JamboNews à Bruxelles (*), Charles Onana, a répondu aux questions autour de son nouveau livre consacré à la RDC. Il a notamment évoqué le rôle du Rwanda dans la crise congolaise ainsi que le silence de l’Union européenne au vu de tous les épisodes tragiques observés en République démocratique du Congo depuis le début des hostilités en 1996.
 
Charles Onana a confié les motivations qui l’ont poussé à écrire cet ouvrage qui fait couler beaucoup d’encre depuis sa sortie sur le marché du livre. Selon ses propres dires, son livre part d’une constatation  simple selon laquelle l’Union européenne parle moins de l’implication du Rwanda dans les conflits armés qui secouent le Congo.  Tout récemment, suite aux rapports des experts de l’ONU accusant le Rwanda de soutenir des rebellions en RDC, Charles Onana dit  avoir  constaté que le discours de l’Union européenne ménageait beaucoup Kigali et l’épargnait d’une interpellation directe sur son rôle dans la déstabilisation de la RDC. « C’est la raison pour laquelle  j’ai enquêté sur les processus de décision au sein de l’Union européenne. Qui influence qui et dans quel but ? »  a t-il notamment déclaré.
 
Dans le cadre de ses investigations, Charles Onana confie avoir obtenu plusieurs documents tenus secrets des institutions européennes, documents parfois issus des rapports des envoyés spéciaux  de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs. Sans doute des pièces à conviction. « En effet, ces documents n’étaient pas destinés à être rendu public. En ayant ces documents, j’ai pu reconstituer les pièces manquantes du puzzle. En outre,  les témoignages des diplomates m’ont aidé », a indiqué Charles Onana.  Ce dernier a également révélé l’échange qui a eu lieu en 2003 entre le président de la RDC  Joseph Kabila et Javier Solana, Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne.
 
Selon Charles Onana, Joseph Kabila avait écrit à Javier Solana pour mettre en place une police intégrée en vue d’assurer la sécurité du processus électoral en RDC. Onana déplore que cette initiative ne fût guère pour l’intérêt de la population congolaise. Décriant par ailleurs la passivité et l’incompétence de Joseph Kabila, Charles Onana  a affirmé que le président congolais est une émanation de l’AFDL et du Rwanda.
 
« LE RWANDA DE KAGAME EST DEVENU L’AVOCAT DE LA RECOLONISATION DE L’AFRIQUE »
 
Charles Onana n’a pas non plus eu des mots tendres envers le régime de Paul Kagame. « Kagame mène une guerre économique au Congo. Aujourd’hui, on a la démonstration de cette assertion. Depuis longtemps, les gens avaient sous-estimé le rôle du Rwanda comme un sous-traitant des multinationales. Le Rwanda de Kagame est devenu l’avocat de la recolonisation de l’Afrique », déclare Charles Onana.
 
Charles Onana soutient que le Rwanda a  des agents et des lobbies très actifs au sein des institutions européennes parmi lesquels, le non moins influent  Louis Michel – leader libéral belge, ancien ministre et commissaire européen -, initiateur du groupe  « les amis du Rwanda » au sein du parlement européen, pour vous dire le travail abattu en coulisses.
 
Dans une autre interview au journaliste Robert KONGO (**), Onana revient sur « Le rôle de Louis Michel, ancien ministre et commissaire européen », « majeur dans cette action de lobbying. Ces dernières années, ses prises de position aussi bien au sénat belge qu’au sein de la commission européenne ont été déterminantes. Par exemple, il s’est opposé à la proposition d’un diplomate allemand qui demandait l’adoption de sanctions économiques contre le Rwanda après la publication des rapports de l’ONU prouvant l’implication des troupes rwandaises dans le pillage et la déstabilisation de la RDC. Louis Michel a considéré qu’envisager des sanctions contre le Rwanda serait contre productif. Pour lui, « Kagame est un visionnaire » et son pays serait un « pôle de stabilité » dans les Grands Lacs. Louis Michel a ouvertement pris fait et cause pour le régime dictatorial de Kagame et s’échine à le défendre coûte que coûte au sein des institutions de Bruxelles ».
 
« Les compte-rendus du sénat belge sont à ce sujet édifiant, rappelle Onana. On y découvre un Louis Michel agissant et parlant non pas comme un ministre belge mais plutôt comme « un militant rwandais » plaidant la cause de son « visionnaire » de Kigali. Il a même osé créer une association des amis du Rwanda au lendemain de la publication du rapport mapping de l’ONU en 2010. Il était partout, courant et transpirant pour un utopique « dialogue entre Kinshasa et Kigali ». L’impartialité de cet ancien commissaire européen n’a jamais été de mise dans la crise des Grands Lacs. »
 
REPRESSION ET FRAUDE ELECTORALE AU CONGO :
LE ROLE HONTEUX DE L’UE
 
Sans toutefois entrer en profondeur sur  la notion de stabilité, Onana  justifie le soutien indéfectible de l’Union Européenne au Rwanda par la garantie qu’il offre  sur  la stabilité de leurs intérêts dans cette région.  Raison pour laquelle selon lui, l’UE continue de se voiler la face sur la situation dans la région des Grands-Lacs. Malgré les violations des droits de l’Homme au Rwanda, l’Union européenne continue toujours à apporter son soutien à ce régime dictatorial. Eu égard à ce qui précède, l’UE ne respecte donc pas ses propres principes, a conclu Charles Onana.
 
Onana donne l’exemple de la participation de l’UE dans la répression et le truquage des élections au Congo : « le chef de la diplomatie européenne (Javier Solana) et Joseph Kabila ont eu plusieurs échanges téléphoniques et épistolaires. Le président congolais lui a adressé une requête le 20 octobre 2003, dans laquelle il demandait la création d’une unité de police intégrée chargée d’assurer la sécurité des institutions de la transition en RDC. Ce dispositif sera effectivement mis en place, appuyé et supervisé par EUPOL (la Mission Européenne de Police). Il aura pour objectif d’assurer la sécurité des bureaux de vote, la protection des urnes et celle des membres de la commission électorale indépendante. En réalité, l’unité de police intégrée a servi à empêcher toute contestation des Congolais à la suite d’un scrutin qui devait donner Joseph Kabila gagnant. Celui-ci était, en effet, déjà soutenu et désigné par les Etats-Unis avant le scrutin. La demande de protection du processus électoral va également s’étendre au plan militaire. C’est ainsi qu’en 2006, Solana écrit à Kabila pour le rassurer de la possibilité d’un déploiement d’une force de l’Union Européenne en RDC dans le cadre des élections. Joseph Kabila répond immédiatement dans une lettre du 19 mai 2006 par laquelle il le remercie de cette initiative. Le chef de l’Etat congolais a donc pu ainsi bénéficier du soutien des Etats-Unis, des Nations Unies et de l’Union Européenne pour accéder au pouvoir. »
 
Un livre dérangeant donc sur un dossier soigneusement occulté à Bruxelles et New-York. Qui rejoint les préoccupations d’EODE sur le double langage des institutions européennes.
 
Karel HUYBRECHTS & Luc MICHEL
 
(*) Propos recueillis par Mathy Mati et Charis Basoko
sur http://www.jambonews.net/actualites/20121205-charles-onana-lunion-europeenne-censure-limplication-du-rwanda-dans-la-crise-congolaise/
 
(**) Propos recueillis par Robert KONGO
sur http://www.lecongolais.cd/charles-onana-denonce-le-silence-de-loccident-sur-le-genocide-congolais/
______________________
 
Europe, Crimes et Censure au Congo 
Charles Onana (Auteur)
Editeur : Editions Duboiris (20 octobre 2012)
Collection : Secrets d'Etat
Langue : Français
ISBN-10: 2916872191
ISBN-13: 978-2916872193
 
http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-ideologies-lue-mise-en-cause-europe-crimes-et-censure-au-congo/
 
http://www.lucmichel.net/2013/06/23/eode-think-tank-geopolitique-ideologies-lue-mise-en-cause-europe-crimes-et-censure-au-congo/

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Contre la double peine des femmes en matière de retraite

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Contre la double peine des femmes en matière de retraite
Contre la double peine des femmes en matière de retraite : en finir avec les annuités et les points, libérer donc aussi les hommes et assumer la portée révolutionnaire de la sécurité sociale
 
Bernard Friot, IDHE-Paris Ouest Nanterre, Institut européen du salariat (ies-salariat.org), Réseau salariat (reseau-salariat.info)
 
Les inégalités entre les femmes et les hommes en termes de salaires, autour de 22%,
explosent au moment de la retraite : l'écart monte alors à 47%. En effet, actuellement la pension moyenne de droit direct des femmes est d’environ 900 euros contre environ 1600 euros pour les hommes. Incriminer la décote n’est pas faux mais la décote est loin d’expliquer l’essentiel du différentiel : elle ne s’applique que depuis 2004 dans la fonction publique et par ailleurs 30% des femmes attendent 65 ans pour liquider leur pension afin précisément de ne pas subir la décote1. L’explication principale de la double peine des femmes, ce sont les annuités (et les points dans le régime complémentaires) qui conditionnent la hauteur de la pension au nombre d'années travaillées. Même en tenant compte des bonifications pour enfants, compter les trimestres validés (dans le régime général), les années de service (dans la fonction publique) ou les points accumulés au long de la carrière (dans les régimes Agirc-Arrco), revient à pénaliser les femmes une seconde fois. Non seulement, du fait de la double journée, elles arrivent à 60 ans avec un salaire inférieur aux hommes parce que, bien qu’étant plus diplômées, elles accèdent à des postes moins qualifiés faute de pouvoir mener leur carrière ; mais, en plus, cette discrimination (qui en soi leur vaudrait une pension inférieure de 22% à celle des hommes) leur est imputée pour doubler la peine : elles n’ont pas une « carrière complète », donc leur pension sera encore considérablement amputée.
 
1. supprimer les annuités (et le compte des cotisations, qu’il soit en points comme à l’Arrco ou notionnel comme en Suède) dans le calcul de la pension
 
On voit bien que le retour aux 37,5 annuités ne réglera pas cette inadmissible
discrimination, pas plus que la comptabilisation des années d’études dans les annuités, ou le retour aux 10 meilleures années pour le calcul du salaire de référence. C’est le principe même des annuités (ou des points, car il s’agit fondamentalement de la même chose : tenir compte de la durée de la carrière pour calculer la pension) qu’il faut récuser. Grâce à une reprise de la hausse régulière du taux de cotisation, abandonnée depuis plus de 15 ans, chacun doit, à 55 ans, avoir à vie une pension équivalant à 100% de son meilleur salaire net (avec le Smic comme plancher), quels que soient le montant et la durée de ses cotisations2 :
 
- reprise de la hausse régulière du taux de cotisation : si le taux de remplacement3 a pu considérablement progresser entre 1945 et 1995, au point que les salariés du secteur privé nés en 1930 sont partis en retraite (entre 1990 et 1995) avec, pour une carrière complète, un taux de remplacement de 84% (la première pension nette est en moyenne 84% du dernier salaire net), c’est parce que le taux de cotisation a connu une croissance régulière au cours de ces cinquante années, passant de 8% du salaire brut plafonné à 26% du salaire brut total. Cette progression est totalement interrompue depuis le milieu des années 1990 et le taux de remplacement régresse dans le silence syndical sur la nécessaire hausse du taux de cotisation : facteur décisif de la réussite des pensions dans le demi-siècle qui a suivi la naissance de la
sécurité sociale, elle ne figure en tête d’aucun programme revendicatif ;
 
- à 55 ans : rien ne légitime le recul revendicatif en matière d’âge légal, qu’il s’agisse du passage de 55 à 60 ans dans les revendications de la CGT ou du slogan réactionnaire contre « la retraite couperet » : l’âge de retraite est un âge politique, le même pour tous, auquel les salariés entrent dans une seconde carrière de salaire à vie et peuvent enfin travailler en étant libérés du marché du travail et donc des employeurs et des actionnaires (d’où leur bonheur au travail, constaté dans toutes les enquêtes), et le plus tôt est le mieux ;
 
- 100% du net : la revendication traditionnelle de 75% du brut (soit 100% du net compte tenu des 23% de cotisation salarié) est aujourd’hui source d’équivoque autour de la formule « 75% du salaire de référence » qui conduit trop souvent à revendiquer 75% du net4, quand ce n’est pas un « niveau décent » de pension, ce qui fait disparaître de la revendication le critère décisif du taux de remplacement ;
 
- le meilleur salaire : notre système de pension ne s’est pas construit sur le « j’ai cotisé j’ai droit » (ce sur quoi s’appuient les réformateurs pour préconiser que ce soit le salaire moyen de toute la carrière qui devienne le salaire de référence, ou la somme des cotisations qui soit la mesure du droit à pension), mais sur la conquête d’une pension qui soit le remplacement à vie du salaire de fin de carrière. C’est le cas de la fonction publique, des entreprises publiques avant la réforme, et il s’agit de l’étendre à tous ;
 
- quels que soient le montant et la durée des cotisations : cette revendication n’a jamais été posée clairement dans le syndicalisme de transformation sociale alors même qu’elle seule peut en finir avec la double peine des femmes en matière de pension. Elle est évidemment très fermement récusée par les réformateurs, qui veulent tourner le dos à l’histoire du combat pour les pensions en abandonnant toute revendication de hausse du taux de cotisation et toute référence à un âge légal, à un salaire de référence et à un taux de remplacement pour fonder le droit à pension sur la durée et le montant des cotisations, à taux de cotisation constant fixé sur la longue durée, comme dans le modèle suédois. L’entreprise réformatrice ne peut être mise
en échec que si, précisément, les trois critères qu’elle abandonne sont réaffirmés, et qu’est totalement abandonnée la référence qu’elle promeut à la durée et au montant des cotisations en même temps qu’est revendiquée une hausse massive du taux de cotisation pour rattraper le gel des quinze dernières années.
 
Quel est en effet l’enjeu ?
 
Les réformateurs veulent imposer un autre projet pour la pension5 : non plus la
continuation du salaire dans un salaire à vie, mais la contrepartie des cotisations passées, en faisant des cotisations de toute la carrière (y compris dans la fonction publique) l’assiette des pensions. Il ne sera possible de s’opposer victorieusement à cette entreprise qu’en récusant explicitement le réactionnaire « j’ai cotisé, j’ai droit » (ou, ce qui revient au même, la thématique de la solidarité intergénérationnelle : notre génération a cotisé, elle a droit à récupérer par les cotisations des actifs actuels l’équivalent de ce qu’elle a donné aux retraités quand elle était active6).
L’innovation considérable des régimes bismarckiens, en opposition aux régimes
beveridgiens qui prévalent en Europe du Nord et dont se réclament les réformateurs, c’est qu’ils ne sont pas une prévoyance en répartition mais une socialisation du salaire qui attribue de la valeur économique à l’activité des retraités7. Il est temps d’assumer « pour soi » cette nouveauté « en soi » en posant la pension comme les prémices du salaire à vie pour tous. La pension n’a pas comme contrepartie les cotisations des actifs mais la valeur économique attribuée à l’activité des retraités dès lors qu’ils sont payés à vie, tout comme le grade des onctionnaires les paie à vie et reconnaît leur participation à la création de valeur économique.
Ce point décisif mérite explication.
 
2. assumer la nouveauté révolutionnaire de la cotisation sociale finançant un
salaire à vie
 
La cotisation sociale fait l’objet d’un contresens très répandu : la solidarité et le salaire différé. La lecture spontanée de la feuille de paie, qui met en évidence un salaire total composé de 55% de salaire direct et de 45% de cotisations et CSG8, est la suivante : « ma force de travail vaut 3700 euros, mais je n’en touche directement que 2000, et je verse les 1700 autres à des caisses qui vont exprimer ma solidarité avec les retraités, les malades, les parents et les chômeurs ; par la même occasion, ce versement de solidarité fonde mon droit à percevoir ce salaire non consommé comme un revenu différé quand moi-même je serai retraité, malade, parent ou chômeur ». « Salaire différé » : chacun sait qu’il ne touchera pas l’exacte contrepartie de ses cotisations, comme dans toute démarche d’assurance, mais il pense que sa légitimité à percevoir demain une pension financée par les cotisations vieillesse
des actifs vient de ce que lui-même est en train de financer par ses propres cotisations la pension des retraités actuels. Cette représentation de la cotisation comme salaire différé (y compris quand « salaire différé » est remplacé dans les textes syndicaux par « salaire socialisé », comme le recommande par exemple la CGT) n’assume pas la dynamique selon laquelle s’est construit le système des retraites, même si le pragmatisme de cette construction, interrompue depuis la fin des années 1980, n’était pas exempt d’ambiguïté.
 
Les termes essentiels de la construction sont : taux de remplacement, âge légal, salaire de référence, taux de cotisation, indexation sur les salaires, durée de cotisation. Les quatre premiers – ceux précisément que les réformateurs veulent éliminer – expriment clairement l’ambition de faire de la pension un remplacement à vie du salaire, et la revendication syndicale constante d’une hausse du taux de remplacement, d’une indexation sur les salaires tant des pensions liquidées que des salaires portés au compte, d’une baisse de l’âge légal et du rapprochement du salaire de référence du meilleur salaire conduit évidemment à une pression
constante à la hausse du taux de cotisation. L’ambiguïté s’exprime dans le maintien, à côté de ces autres dimensions, de la durée de cotisation, qu’il s’agisse des annuités dans le régime général et des fonctionnaires, ou des points dans les régimes complémentaires, qui renvoie à une tout autre logique, celle de la prévoyance. La logique de la prévoyance et celle du salaire continué sont contradictoires. La première construit un droit à pension qui est la contrepartie
des cotisations passées et donc des emplois passés du retraité, alors que la contrepartie d’un salaire à vie est la contribution actuelle du retraité à la production de valeur économique alors même qu’il est libéré de l’emploi. Taux de remplacement à 100% du meilleur salaire net à un âge politique le plus bas possible financé par une croissance du taux de cotisation : la logique est ici la lutte contre le marché du travail et la subordination à un employeur, l’affirmation d’une autre convention de valeur que le carcan capitaliste du travail dans l’emploi. Durée de cotisations (annuités), montant des cotisations (évalué en points ou dans un compte
notionnel), stabilité sur le long terme du taux de cotisation : la prévoyance du revenu différé affirme au contraire que ce n’est qu’en passant par le marché du travail et la subordination à un employeur qu’on produit de la valeur. Dans le premier cas, la cotisation est la reconnaissance d’une valeur économique créée par les retraités en-dehors de la convention capitaliste de valeur9, c’est un supplément ajouté à la valeur capitaliste dans le PIB. Dans le second cas, la cotisation est une ponction sur la valeur capitaliste servant à financer des retraités non productifs.
 
Nous sommes ici au coeur de la lutte de classes. La pugnacité de la classe ouvrière en matière de salaire a construit un système de retraite porteur avec le salaire continué de la nouveauté d’une convention de valeur alternative à celle du capital mais encore marqué par la convention capitaliste avec la référence à la carrière, par les points ou les annuités. Cette ambiguïté, liée au fait que le marxisme mobilisé par le mouvement syndical naturalisait la valeur capitaliste, a conduit à un salaire à vie certes « en soi » anticapitaliste, mais pas assumé « pour soi » par une classe ouvrière décidée à changer la définition de la valeur et sa maîtrise. La classe ouvrière a lu cette construction avec les lunettes du récit capitaliste : il n’y a de
valeur que capitaliste, et on va en soustraire une partie à des fins de solidarité. Cette sous estimation par ses initiateurs de la portée révolutionnaire de la sécurité sociale, lue comme la construction d’un espace de « solidarité » au nom de la « justice » et non pas comme la mise en cause de la convention capitaliste de la valeur, n’est plus tenable depuis qu’à la fin des années 1980 a commencé l’offensive réformatrice. Son projet de remplacer le salaire continué par le revenu différé, de réaffirmer donc la convention capitaliste de la valeur contre sa, convention salariale en cours d’affirmation, laisse ses opposants démunis s’ils continuent à ne pas lire l’affrontement comme un conflit de conventions de valeur et à mener la mobilisation
au nom de la solidarité et de la justice.
 
Dire que le projet réformateur met en cause la « solidarité intergénérationnelle » alors qu’au contraire il repose sur le postulat que les retraités, n’ayant pas d’emploi, ne peuvent pas produire de valeur et donc doivent être financés par les cotisations des actifs ; dire que le régime par comptes notionnels met en cause la « solidarité intragénérationnelle » alors que le minimum de pension suédois est supérieur à la pension de droits directs moyenne des femmes en France et que des réformateurs comme Piketty veulent tenir compte dans le calcul des pensions de la différence d’espérance de vie par CSP, condamne d’avance les opposants à la réforme à l’échec. Les réformateurs ne pourront être mis en échec que si leurs opposants assument explicitement que ce qui a été construit au 20ème siècle n’est pas un correctif de la convention capitaliste de valeur au nom de la solidarité et de la justice, mais une alternative à cette convention qui ne demande qu’à être généralisée en remplaçant le marché du travail par la qualification des personnes et donc le salaire à vie à compter de la majorité, en remplaçant la mesure de la valeur par le temps de travail abstrait par sa mesure par la qualification des producteurs, en supprimant la propriété lucrative et en généralisant la propriété d’usage de tous les lieux de travail par des salariés maîtrisant l’investissement grâce à une cotisation économique se substituant au profit et au crédit.
 
Dans ces conditions, supprimer les annuités et les points dans le calcul de la pension
est impératif non seulement pour lutter contre la discrimination dont les femmes sont victimes mais pour mettre en échec les réformateurs et retrouver la dynamique de la sécurité sociale interrompue depuis bientôt trente ans. Mener la nouvelle bataille des pensions annoncée pour 2013 avec cette revendication permettrait d’être enfin à l’offensive et de lier la bataille pour les pensions à celle contre la CSG, à celle de la promotion de la fonction publique et à la revendication du nouveau statut du salarié et de la sécurité sociale professionnelle. Il faut proclamer un droit universel à la qualification de la personne, c’est-à-dire à la reconnaissance de sa contribution à la définition, à la mesure, à la production et à la répartition de la valeur économique. Chacun, à sa majorité politique, se verrait attribuer trois droits politiques
inséparables10 : le premier niveau de qualification et le salaire à vie qui va avec, par exemple 1500 euros, premier temps d’une carrière salariale de quatre niveaux de qualification par exemple comme le propose la CGT (et donc un salaire mensuel net maximum de 6000 euros) ; la propriété d’usage de son lieu de travail, et donc la codécision de ce qui va être produit et comment ; la maîtrise de l’investissement et de la création monétaire par participation à la délibération des caisses d’investissement alimentées par la cotisation économique et des caisses créant la monnaie à l’occasion de l’attribution des qualifications.
 
annexes
 
1 Rappelons que la décote disparaît si la salariée liquide sa pension à l’âge légal, soit 65 ans jusqu’à la réforme Sarkozy-Fillon de 2010 qui a organisé son report progressif à 67 ans.
2 Pour d’autres développements, voir Bernard Friot, L’enjeu du salaire, La Dispute, 2012 ; La révolution du salaire, entretien dans RdL La revue des Livres, n° 7, septembre-octobre 2012 ; et le site de l’association d’éducation populaire Réseau salariat : reseau-salariat.info, en particulier Tout le PIB à la cotisation ! et Pour un statut politique du producteur.
3 Pourcentage du dernier salaire net dans la première pension nette. Le taux de remplacement de la cohorte 1930 cité ici provient de l’échantillon inter régimes des retraités (DREES, 1997)
4 Sauf démenti qui serait évidemment le bienvenu, il semble (car le flou est tel qu’il est impossible de recueillir des informations cohérentes y compris de militants en charge du dossier) que la CGT revendique aujourd’hui non plus 75% du brut mais 75% du net, soit, si c’est confirmé, dix points de moins que le taux observé dans les années 1990-95, début de la réforme.
5 L’entreprise réformatrice en matière de retraite et les réactions syndicales sont longuement analysées dans Nicolas Castel, La retraite des syndicats, La Dispute, 2009, où l’on trouvera un dossier exhaustif sur la période 1970-2008.
 6 Sur les effets dévastateurs de la problématique de la contributivité dont se prévalent les réformateurs, voir le livre incisif de Christine Jakse, L’enjeu de la cotisation sociale, Le Croquant, 2012.
7 Les lecteurs désireux de connaître la façon dont les régimes des retraites se sont construits en France au 20ème siècle dans une logique bismarckienne de salaire socialisé à l’échelle interprofessionnelle, contre la logique beveridgienne additionnant un (faible) premier pilier universel à financement fiscal et un (fort) second pilier professionnel à financement en capitalisation, trouveront un dossier très documenté dans Bernard Friot, Puissances du salariat, La Dispute, 2012.
8 Pour un salaire net de 2000 euros mensuels, il y a près de 1700 euros de cotisations et CSG : elles représentent 45% du salaire total, 65% du salaire brut et 83% du salaire net.
9 Pour un exposé de l’opposition entre convention capitaliste et convention salariale de la valeur économique et donc du travail, voir Bernard Friot, L’enjeu du salaire, dont c’est la thématique principale.
10 Pour des développements sur ce droit, voir Réseau Salariat, Pour un statut politique du producteur, et Bernard Friot, Un droit fondateur de la démocratie économique, Le sujet dans la cité, n° 3, janvier 2013

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Russie : le négationnisme pourra être puni de 5 ans de prison

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Izvestia
La députée russe Irina Iarovaïa et ses collaborateurs du Front populaire ont soumis un nouvel article au Code pénal, fixant une amende ou une peine de prison pour la négation ou la légitimation des crimes nazis, ainsi que la réfutation de la légitimité des actes de la coalition antihitlérienne, écrit lundi le quotidien Izvestia. Ces amendements concerneront les articles du Code pénal portant sur "Les crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité". Le nouvel article, sous le numéro 354.1, s'intitulera "La réhabilitation du nazisme".
La nouvelle initiative législative prévoit une amende allant jusqu'à 300 000 roubles (7 500 euros) ou une peine maximale de 3 ans de prison pour toute négation de l'activité des armées de la coalition antihitlérienne visant à maintenir la paix internationale, ainsi que pour la diffusion de fausses informations sur leur activité.
Cependant, si les fausses informations étaient répandues par un individu abusant de ses fonctions ou se servant des médias, la loi prévoirait une sanction plus lourde. L'amende pourrait aller jusqu'à 500 000 roubles (près de 12 500 euros), voire une peine de prison de 5 ans. De plus, il lui serait interdit de travailler dans la fonction publique pendant une durée maximale de 3 ans.
Pour Irina Iarovaïa, présidente du comité anticorruption à la Douma (chambre basse du parlement), le procès de Nuremberg donne non seulement une appréciation historique des faits de la Seconde guerre mondiale mais aussi une définition très claire de ceux qui ont commis des crimes contre la paix et l'humanité.
"L'Union soviétique et les autres pays de la coalition antihitlérienne luttaient contre le fascisme et toute tentative d'interpréter différemment le rôle et l'importance de l'armée soviétique pendant la Seconde guerre mondiale vont à l'encontre des faits historiques objectifs, ainsi que de la jurisprudence internationale", explique la députée.
La note qui accompagne le projet de loi explique que la déclaration de Berlin sur la défaite de l'Allemagne du 2 août 1945 inclut une liste des pays de la coalition antihitlérienne et des Etats qui étaient du côté de l'agresseur. Ce document confirme également la défense, par les Alliés, des principes de maintien de la paix et de la sécurité internationale.
Le 107ème article de la Charte des Nations unies stipule que toute révision des décisions du tribunal international sous forme d'approbation de la politique agressive du nazisme et toute négation des crimes du nazisme sur les territoires occupés est un crime international.
"Pendant la Seconde guerre mondiale l'Union soviétique remplissait la mission de protecteur et toutes les actions des troupes soviétiques étaient libératrices. L'URSS menait une opération de maintien de la paix", déclare Irina Iarovaïa.
La députée remarque que d'autres pays appliquent depuis longtemps la loi qui protège la vérité historique du point de vue du procès de Nuremberg.
L'expert militaire Igor Korotchenko, membre du conseil d'experts auprès du ministère de la Défense russe, est persuadé que ce projet de loi a du sens.
"On assiste à une lente révision des résultats du procès de Nuremberg et au développement de mouvements néo-nazis dans beaucoup de Etats européens, notamment dans les pays baltes. En Russie on attaque les résultats de la Grande guerre patriotique. Cette activité doit être empêchée, y compris avec des outils juridiques", déclare Korotchenko.
"On cherche à mettre sur la même ligne l'Allemagne hitlérienne et l'Union soviétique, cela ne peut pas continuer", poursuit l'expert.
"L'Union soviétique a porté le flambeau de la libération alors que les fascistes installaient des camps d'extermination et exécutaient massivement des civils sur les territoires occupés. Il faut tout faire pour que les résultats de la participation de l'URSS à la Seconde guerre mondiale soient connus auprès du plus grand nombre possible de Russes et de citoyens d'autres pays", a-t-il souligné.
Le politologue Igor Iourguens pense qu'avant d'adopter ce genre d'initiatives, elles devraient être discutées au sein du Front populaire.
"Cette initiative doit fait l'objet d'un large débat public pour avoir suffisamment de sens, sinon elle pourrait sembler superflue", a déclaré l'expert.
Irina Iarovaïa dit avoir déjà suggéré un tel projet de loi quelques années plus tôt, qui avait été soutenu par la Cour suprême mais n'avait pas été examiné par la Douma. Aujourd'hui il a gagné en précision.

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Prism: aucune raison d'arrêter Snowden en Russie

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Edward Snowden

La police russe n'a pour le moment aucun raison d'interpeller Edward Snowden, ex-consultant de la CIA accusé d'espionnage par Washington, a indiqué lundi une source au sein des forces de l'ordre russe. "Edward Snowden n'a pour le moment rien commis de délictueux sur le territoire de la Russie, les forces de l'ordre n'ont reçu aucune consigne visant à l'interpeller, c'est pourquoi il n'y a pas de raison de l'arrêter", a déclaré l'interlocuteur de l'agence. 
Edward Snowden est parti dimanche matin de Hong Kong pour Moscou à bord d'un vol d'Aeroflot. Selon les médias, la capitale russe n'est qu'une étape pour l'ex-employé de la CIA qui pourrait se rendre ensuite au Venezuela ou en Equateur.
Auparavant, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que la Russie était prête à examiner une demande d'asile politique pour Edward Snowden s'il le demandait. Plus tard, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué qu'aucune demande formelle n'avait été adressée pour le moment, mais que la Russie était toujours prête à l'examiner.
Grâce aux information fournies par Edward Snowden, le Washington Post et le Guardian ont révélé l'existence d'un réseau mondial de surveillance des échanges par mail, messageries instantanées, téléphone et réseaux sociaux qui impose aux sociétés du secteur américaines, et même étrangères, un accès à leurs serveurs, archives et données d'utilisateurs.
Ce programme baptisé Prism permet à la NSA et au FBI d'accéder à des données concernant des personnes vivant hors Etats-Unis via neuf géants de l'Internet, dont Apple, Facebook, Google, Microsoft, PalTalk, Skype, et Yahoo.
La justice américaine s'est déclarée prête à coopérer avec les pays où Edward Snowden pourrait se rendre après son départ de Hong Kong

Alter Info l'Information Alternative

Inde : 1.000 morts dans les inondations dues à la mousson

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Индия наводнение разрушение Уттаракханд

 

Un millier de personnes en Inde a été tué par les inondations et glissements de terrain dus à la mousson dans le nord du pays, a annoncé lundi à l'AFP un responsable des opérations de secours.

« L'information officielle que nous avons fait état d'environ 1.000 morts », a indiqué Yashpal Arya, le ministre chargé de la gestion des catastrophes naturelles au sein du gouvernement de l'Uttarakhand, l'Etat indien le plus touché par les intempéries qui ont débuté le 15 juin.

http://french.ruvr.ru/news/2013_06_24/Inde-1-000-morts-dans-les-inondations-dues-a-la-mousson-5288/


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L'ex-président Musharraf sera jugé pour haute trahison

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L'ex-président Musharraf sera jugé pour haute trahison









L'ancien président pakistanais Pervez Musharraf, actuellement en résidence surveillée, sera jugé pour haute trahison pour avoir violé la Constitution plusieurs fois lorsqu'il était au pouvoir, a annoncé lundi le Premier ministre Nawaz Sharif, qui avait été renversé par M. Musharraf en 1999.

La perspective d'un tel procès historique -- jamais un ancien chef de l'armée pakistanaise n'a été jugé jusqu'ici -- pourrait tendre les rapports entre M. Sharif, revenu au pouvoir après les élections générales de mai dernier, et les militaires, toujours très puissants dans le pays.

Le général Musharraf, qui fut poussé vers la sortie en 2008 notamment sous la pression des juges, avait été arrêté le 19 avril, quelques semaines après son retour de plus de quatre ans d'exil entre Londres et Dubai.

La justice lui reproche notamment d'avoir violé la Constitution en renvoyant illégalement des juges qui contestaient son pouvoir en 2007, et d'être impliqué dans les meurtres de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto en décembre 2007, et d'Akbar Bugti, chef de la rébellion indépendantiste du Baloutchistan (sud-ouest), en août 2006.



Lundi, Nawaz Sharif a affiché sa détermination à voir celui qui l'avait renversé sans effusion de sang en 1999 répondre devant la justice des violations de la constitution dont il est accusé sous son règne, de son coup d'Etat au renvoi illégal de juges.

"Violer la Constitution est un acte de haute trahison. Le gouvernement fédéral estime que quiconque se rend coupable d'une telle violation doit être traduit en justice", a déclaré M. Sharif devant le Parlement.

"M. Musharraf a violé la Constitution par deux fois. Il a renversé un gouvernement élu en 1999, menaçant l'ensemble de l'édifice. Et il a renvoyé et emprisonné des juges (...) Il devra répondre de sa culpabilité devant un tribunal. Nous suivrons la procédure judiciaire et toutes les forces politiques en seront informées", a-t-il souligné.

Le Premier ministre a évoqué le cas de M. Musharraf avec le procureur général, qui a été dans le même sens que lui et préconisé un procès en s'exprimant lundi devant la Cour suprême. Au Pakistan, seul l'Etat peut engager un procès pour haute trahison.



Mais un tel processus, s'il va au bout, prendra au minimum plusieurs semaines, voire des mois en raison des diverses étapes judiciaires nécessaires et des lenteurs du système, sans compter le côté sensible du dossier.

Bien que formellement arrêté à la mi-avril, M. Musharraf n'a pas été mis en prison mais placé en résidence surveillée dans sa luxueuse ferme des environs d'Islamabad, un égard vu comme une concession de la justice à la puissante armée qui, selon certaines sources, refusait de voir un de ses anciens chefs mis pour la première fois en prison.

Depuis, M. Musharraf ne pouvait quitter le pays, mais ses partisans espéraient pouvoir lui rendre sa liberté de mouvement en obtenant une libération sous caution. Ces dernières semaines, des rumeurs avaient fait état d'un possible arrangement politico-judiciaire qui pourrait permettre à M. Musharraf de retourner librement en exil.

Le gouvernement de transition au pouvoir pendant les semaines qui ont précédé les élections du 11 mai avait refusé de faire traduire l'ancien président devant la justice, estimant que cela outrepassait son mandat.

Depuis son indépendance en 1947, le Pakistan connu trois coups d'Etat militaires et a vécu plus de la moitié de son existence sous la férule militaire.


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Affaire Crédit Lyonnais : Bernard Tapie placé en garde à vue à Paris

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Affaire Crédit Lyonnais : Bernard Tapie placé en garde à vue à Paris








L'homme d'affaires Bernard Tapie a été placé en garde à vue lundi matin à la brigade financière de la police parisienne dans le cadre de l'enquête sur l'arbitrage qui lui avait octroyé en 2008 plus de 400 millions d'euros d'argent public dans son litige avec la banque Crédit Lyonnais sur la vente d'Adidas, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Depuis fin mai, trois personnes ont été mises en examen dans cette affaire pour "escroquerie en bande organisée", un cadre dans lequel la garde à vue peut durer jusqu'à quatre jours.

Les juges d'instruction soupçonnent cet arbitrage d'avoir été biaisé à son profit. Ils veulent savoir comment l'homme d'affaires a plaidé sa cause à l'Elysée, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et au ministère de l'Economie et s'intéressent de près à ses liens avec les arbitres.

Stéphane Richard, le PDG du géant français des télécoms Orange et ex-directeur de cabinet de l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde, l'ancien patron du Consortium de réalisation (structure publique chargée de gérer le passif du Crédit Lyonnais après sa quasi-faillite en 1993) Jean-François Rocchi, et l'un des juges arbitraux, Pierre Estoup, ont été mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" dans ce dossier.

Lors de ces mises en examen, les juges ont estimé que les trois hommes avaient pu participer à "un simulacre d'arbitrage" afin de pousser l'Etat à accepter un compromis contraire à ses intérêts.

Christine Lagarde, aujourd'hui directrice du FMI, a elle été placée sous le statut de témoin assisté après deux jours d'audition par les magistrats de la Cour de justice de la république, instance habilitée à juger des délits imputables aux ministres dans l'exercice de leurs fonctions.


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L'ouverture de l'ensemble architectural spirituel sur le mont de Tashtar-Ata à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drogue

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Le 26 juin, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drogue, l`organisation non gouvernementale la Ligue Mondiale «Esprit libre de drogues» ouvre l'ensemble architectural spirituel sur le mont de Tashtar-Ata, à 10 km au sud-est de Bichkek, la capitale du Kirghizstan. Cet ensemble est conçu pour les pèlerins désireux de se débarrasser de leur dépendance et de leurs maladies.
L'ouverture de l'ensemble architectural spirituel sur le mont de Tashtar-Ata  à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drogue
Le 26 juin, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drogue, l`organisation non gouvernementale la Ligue Mondiale «Esprit libre de drogues» ouvre l'ensemble architectural spirituel sur le mont de Tashtar-Ata, à 10 km au sud-est de Bichkek, la capitale du Kirghizstan. Cet ensemble est conçu pour les pèlerins désireux de se débarrasser de leur dépendance et de leurs maladies.

En juin 2013, sur le mont Tashtar-Ata, on a achevé les travaux de restauration des quatre lieux de culte – chapelle musulmane, chrétienne, bouddhiste et juive. C`est ce jour que la cérémonie de consécration des chapelles se déroulera sur le mont. L'événement sera suivi par le clergé de quatre grandes religions représentées au Kirghizstan. Initialement, les chapelles ont été érigées par les commerçants et les marchands de différentes confessions, en suivant la Route de la Soie en direction de la Chine et de l'Europe. Cependant, plus tard, le patrimoine architectural a été perdu.

Sur l'invitation de la Ligue Mondiale «Esprit libre de drogues» il y aura aussi une campagne conjointe avec le Service fédéral de contrôle des drogues du Kirghizstan. Lors de cette action, des représentants de la police anti-drogue brûleront des stupéfiants saisis au cours des derniers mois et fourniront leurs commentaires sur la situation actuelle dans le domaine de la lutte contre la prolifération de la drogue dans la république. Le programme officiel de l'événement comprend le sacrifice rituel qui représente une aspersion de sang des pierres de l'ancien tumulus.

Ce jour-là, un participant américain du projet télévisé «Doctor Life» (http://www.doctorlife.tv/fr/) sur le traitement de 8 personnes narco-dépendantes a terminé son pèlerinage sur le mont Tashtar-Ata. En novembre 2012, à l'époque du tournage, Gleb Antonov n'a pas pu surmonter 250 km sur le chemin du Mont du Salut (Kirghizstan) et a été exclu du projet. Spécialement pour le 26 juin, il est arrivé au Kirghizstan pour réessayer. Après cinq jours du pèlerinage, Gleb Antonov arrive à Tashtar-Ata et mettra un point dans la lutte contre sa dépendance. Il est prévu le rituel de purification où le pèlerin se libère de sa «pierre d'âme», attache un petit ruban sur la branche d'aubépine, brûle un objet qui rappelle le lourd passé et récite une prière dans l'une des chapelles.

La chaîne d'information internationale RussiaToday en anglais, en arabe, en espagnol et en russe va suivre l`événement sur le mont Tashtar-Ata. La chaîne s'étend par câble et par satellite dans le monde entier, son audience s'élève à 750 millions de personnes. Au Kirghizstan, l'équipe de RussiaToday va tourner un film sur le toxicologue mondialement connu, le professeur Jenichbek Nazaraliev. En 2005, Jenichbek Nazaraliev a obtenu la permission de l'administration de la région de Tchuy (Kirghizstan) pour approprier un nom de Tashtar-Ata au mont et l'inscrire dans la cartographie du Kirghizstan. Depuis ce temps, le mont Tashtar-Ata ou le Mont du Salut, comme les pèlerins l'appellent, est devenu un nom commun. Ce nom symbolise la libération de la dépendance narcotique. Aujourd'hui, la plupart des touristes viennent au Kirghizstan pour la guérison de nombreuses maladies, y compris de la toxicomanie.

Professeur Nazaraliev soutient l'image de Tashtar-Ata depuis 15 ans. En 2013, il a lancé l'idée de la reconstruction de l'ensemble architectural spirituel. Des représentants de tous les quatre confessions religieuses sont allés à la rencontre avec Jenichbek Nazaraliev et ont accepté de sanctifier les chapelles. À la fin de l'évènement, les conteurs kirghizes (les manaschis) et les chamans seront invités pour retirer des émotions et des expériences négatives accumulées dans les «pierres d'âme» que les pèlerins laissent sur le tumulus.

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Mieux vaut jeter la nourriture plutôt que la donner aux nécessiteux !

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Mieux vaut jeter la nourriture plutôt que la donner aux nécessiteux !
Chaque année, plus d’un tiers des denrées alimentaires sont jetées, et ce même si elles sont encore consommables. Un sort vraiment malheureux pour ces produits qui étaient quelque temps auparavant encore exposés dans les rayons des supermarchés. Une expérience édifiante à été récemment faite sur le sujet dans une ville de Géorgie, aux États-Unis. 
 
Les gérants d’un supermarché d’Augusta ont reçu un arrêté d’expulsion de leur banque, à qui ils devaient quelques milliers de dollars. Ils ont alors décidé d’accomplir une bonne action en faveur des habitants les moins fortunés. Avant de cesser leurs activités, ils ont fait don de la nourriture présente dans leur magasin à une communauté religieuse locale. Mais cette dernière déclina mystérieusement l’offre.
 
Les produits ont donc atterri sur un parc de stationnement adjacent où ils ont immanquablement attiré l’attention des passants, prêts à emporter avec eux les invendus. Ces repas gratuits auraient pu faire le bonheur des indigents et des meurt-de-faim. C’était sans compter sur les forces de l’ordre qui ont rejeté manu militari les trois cents affamés qui avaient accouru à l’annonce de cette nouvelle providentielle…
 
Pas de nourriture pour les pauvres, donc ! Toutes les victuailles ont été transportées à la décharge à la demande de la SunTrust Banks, la banque d’Atlanta à laquelle appartient le supermarché. La police a justifié son intervention en affirmant que la présence de produits parfaitement intacts aurait pu déclencher l’apparition de troubles à l’ordre public.
 
Des milliers de produits alimentaires tout à fait mangeables se transforment ainsi en déchets en une fraction de seconde, alors qu’ils pourraient combler la faim des plus malheureux. Cet épisode nous rappelle avec acuité ce qui se passe quotidiennement dans les cantines, les restaurants et les supermarchés. Ici et là naissent avec la crise des projets de certains organismes de bienfaisance pour enrayer le problème des déchets alimentaires. Citons parmi ceux-ci Last minute market en Italie, Re-food et Zero desperdìcio au Portugal. Ces initiatives devraient s’étendre devant l’infamie grandissante des banques. Quant aux États, ils ont depuis belle lurette abandonné toute idée de solidarité. Il faut dire qu’ils sont soumis au chantage des spéculateurs, du FMI et d’autres organismes internationaux comme la commission européenne qui leur imposent de payer une dette que les populations n’ont pas créée. Il est plus que jamais inacceptable de leur faire payer le prix de leur propre oppression !
 
Capitaine Martin
 
http://www.resistance-politique.fr/article-mieux-vaut-jeter-la-nourriture-plutot-que-la-donner-aux-necessiteux-118687779.html

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CONFERENCE DE GENEVE: DAMAS NE COMPTE PAS REMETTRE LE POUVOIR !

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CONFERENCE DE GENEVE: DAMAS NE COMPTE PAS REMETTRE LE POUVOIR !
Luc MICHEL pour Syria Committees – Comités Syrie /
Avec SANA – Belga / 2013 06 24 /
 
"Nous n'allons pas à Genève pour remettre le pouvoir à l'autre partie (...) Si nous voulons remettre le pouvoir, pourquoi aller à Genève ? Nous pouvons le remettre ici à Damas"
- le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem
 
Le gouvernement légitime du président Bachar al-Assad ne compte pas remettre le pouvoir à l'opposition syrienne dont c'est la principale revendication, lors de la Conférence de Genève, prévue en principe dans les prochains mois, a affirmé ce lundi le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem. "Nous n'allons pas à Genève pour remettre le pouvoir à l'autre partie (..) mais pour établir un véritable partenariat et un large gouvernement d'union nationale qui comprendrait des représentants de toutes les catégories du peuple", a déclaré M. Mouallem.
BACHAR AL-ASSAD NE DEMISSIONNERA PAS, AFFIRME DAMAS !
 
Le gouvernement de Damas a aussi affirmé ce lundi que le président Bachar al-Assad "ne démissionnera pas". "Le président Assad ne démissionnera pas", a encore martelé le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem lors d'une conférence de presse à Damas, ajoutant à l'adresse de l'opposition que "si la condition est que le président Assad démissionne, ne prenez pas la peine de participer" à la Conférence de paix de Genève-2.
 
Moscou et Washington proposent la tenue d'une conférence de paix pour mettre fin au conflit syrien, qui réunirait le régime et l'opposition syrienne.
L'opposition extérieure, marionnette des occidentaux et du Qatar, qui ne cesse d'appeler au départ du régime, a exprimé ses réserves quant à sa participation à la conférence, notamment après l'avancée des troupes gouvernementales sur le terrain appuyées par le Hezbollah libanais.
 
M. Mouallem a estimé par ailleurs que l'armement des rebelles en Syrie ne fera que prolonger le conflit. L'armement des rebelles en Syrie va faire durer le conflit dans ce pays, a aussi affirmé le ministre syrien, après la décision du groupe des Amis de la Syrie à Doha de renforcer leur aide à l'opposition. "Cela va faire durer la crise, cela va encourager les terroristes à commettre plus de crimes (...) l'armement va entraver la conférence de Genève", a-t-il dit dans une conférence de presse en référence aux négociations de paix proposées par les Etats-Unis et la Russie.
 
Le groupe des faux « Amis de la Syrie », en fait ses ennemis acharnés à la détruire, réuni à Doha a décidé ce samedi d'intensifier son aide à l'opposition » pour rééquilibrer le rapport de forces sur le terrain » (sic). Les principaux pays soutenant cette opposition fantoche ont précisé que chaque pays fournirait une aide à la rébellion "à sa manière", contournant ainsi l'épineuse question de l'aide militaire directe que plusieurs pays occidentaux refusent de fournir.
 
"A chaque fois que l'armée (syrienne) libère un village (...), ils (les pays occidentaux) disent qu'il y a un déséquilibre (de forces) et qu'il faut armer l'opposition", a répliqué M. Mouallem, affirmant qu'il avait de "grands doutes sur les intentions" des pays occidentaux. "A qui ces armes vont-elles être envoyées? Tous les rapports montrent que le front Al-Nosra est celui qui domine sur le terrain, il y a même des factions de l'Armée syrienne libre (ASL, principale faction de l'opposition) qui l'ont rejoint". "Donc finalement, ils armeront Al-Nosra", un groupe de jihadistes lié à Al-Qaïda qui se bat au côté des rebelles, a affirmé M. Mouallem.
 
LE MINISTRE SYRIEN :
"TOUS CEUX QUI SE SONT REUNIS A DOHA ONT DU SANG SYRIEN SUR LES MAINS"
 
M. Mouallem a dénoncé par ailleurs la volonté de pays occidentaux d'armer la rébellion syrienne « pour inverser le rapport de forces sur le terrain », après la prise par l’Armée Arabe Syrienne, aidé par la milice libanaise Hezbollah, du bastion rebelle de Qousseir, dans le centre de la Syrie.
 
Selon le ministre syrien, "tous ceux qui se sont réunis à Doha ont du sang syrien sur les mains", les accusant d'être "des agents d'Israël". Il a aussi rendu hommage en revanche à l'Iran, allié régional indéfectible du régime de Damas. "Nous n'oublierons jamais la position honorable de l'Iran qui s'est placé aux côtés de la Syrie. Nous avons des projets communs pour reconstruire ce que les saboteurs ont démoli" en Syrie. Pour M. Mouallem, la présence de l'Iran à la conférence de Genève -2, prévue dans les prochains mois, "est très importante".
 
Interrogé sur la situation au Liban où des violences meurtrière liées au conflit en Syrie ont éclaté à Saïda dans le sud Liban, M. Mouallem a exprimé l'espoir que "l'armée libanaise tranche la situation à Saïda afin de donner une leçon à ces terroristes", en allusion à un chef radical sunnite hostile au Hezbollah qui combat au côté du régime en Syrie.
 
M. Mouallem a enfin critiqué l'envoi d'un mémorandum sur "les violations syriennes au Liban" adressé à l'ONU par le président libanais Michel Sleimane."C'est un acte inédit dans l'histoire des relations" entre le Liban et la Syrie, a relevé M. Mouallem, dont le pays est une ancienne puissance de tutelle au Liban.
 
Luc MICHEL
 
http://www.syria-committees.org/syria-committees-conference-de-geneve-damas-ne-compte-pas-remettre-le-pouvoir/
 
http://www.lucmichel.net/2013/06/24/syria-committees-conference-de-geneve-damas-ne-compte-pas-remettre-le-pouvoir/
_______________________
 
Photo : le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem avec Luc Michel (Syria Committees) à Damas ce 12 juin 2013.

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VACCINS CONTRE LE HPV (Cancer du col de l’utérus) LE JAPON OUVRE LA VOIE

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VACCINS CONTRE LE HPV (Cancer du col de l’utérus)   LE JAPON OUVRE LA VOIE
Le Japon va-t-il être le premier pays à mettre un terme à l’une des plus grandes expérimentations en matière de santé publique dans l’histoire de l’humanité ? L’histoire des vaccins contre le HPV est presqu’identique dans tous les pays où ils ont été introduits, mais les faits de base sont les mêmes :
 
  • Le public n’a pas été informé que l’on n’avait toujours pas été démontré que le HPV pouvait, par lui-même, provoquer le cancer.
  • Le fait que 90% des infections à HPV disparaissent sans intervention est pratiquement ignoré.
 
          Mon gouvernement se soucie de la sécurité du vaccin HPV. Le vôtre aussi ?
 
 
  • On ignore le fait que la plupart des soi-disant lésions précancéreuses disparaissent spontanément.
  • On ignore le fait que le cancer du col de l’utérus a presque été éradiqué de la plupart des pays développés.
  • La prévalence des types de HPV locaux oncogènes n’a, soit pas été déterminée, ou a été ignorée.
  • Les fabricants sont autorisés à utiliser des critères discutables au cours des essais cliniques.
  • Au cours des essais cliniques, les fabricants n’utilisent  pas des substances inertes comme placebos ou solutions de contrôle.
  • La FDA a approuvé une procédure accélérée en dépit du fait que les critères pour la procédure accélérée des vaccins HPV n’étaient pas réunis.
  • Les infections à HPV sont transformées et présentées en « menaces inévitables de cancers »
  • On crée des campagnes de relations publiques pour engendrer des peurs injustifiées de décès par cancer du col de l’utérus.
  • On évoque des statistiques mondiales pour le cancer du col de l’utérus en vue de déclencher la « nécessité » d’une action « universelle ».
  • Un lobbying politique massif s’occupe de créer l’acceptation des vaccins, de même que des marchés permanents. Les recommandations gouvernementales visent à promouvoir des vaccinations de masse contre le HPV.
  • La réalité est pourtant là : des effets secondaires indésirables et des décès.
  • Les citoyens commencent à demander à leurs gouvernements de procéder à des enquêtes.
 
C’est ici que pour les citoyens du Japon, l’histoire prend une toute autre tournure que pour la plupart des autres pays. Les citoyens japonais ont commencé à éprouver des effets indésirables graves suite à la vaccination HPV et ont demandé des comptes à leur gouvernement. Les responsables  de la Santé du gouvernement japonais ont annulé leurs précédentes recommandations pour l’administration des vaccins contre le HPV en attendant le résultat des enquêtes sur la cause de ces effets secondaires indésirables.
 
Il suffit de jeter un coup d’œil sur le rapport publié dans le numéro de juin 2013 du Nippon Gekkan Magazine :
 
La fille aînée de Mika Matsufuji de Suginami-ku de Tokyo a reçu sa seconde dose du Cervarix le 19 octobre 2011. La jeune fille, alors âgée de 12 ans, a reçu l’injection dans le muscle de son bras gauche. Elle a immédiatement senti des douleurs et des engourdissements dans les mains, et trois heures après l’injection, la douleur s’était étendue à l’épaule, à la jambe gauche, et à la cuisse jusque dans les orteils. Elle a souffert de vomissements et de maux de tête. Le côté droit de son dos a commencé à gonfler anormalement. La jeune fille souffre encore aujourd’hui.
 
Ci-dessous une liste partielle des 1.926 rapports de symptômes considérés sérieux, telle que publiée dans le numéro de juin 2013 du journal Gekkan Nippon Magazine :
 
Frissons, éruptions cutanées rougeâtres, sensation de chaleur, fièvre, anémie, arthrite, arthralgie, pneumonie, mycoplasme, troubles de la marche, papillite, vision affaiblie, hypoesthésie, oedèmes locaux, faiblesse musculaire,  perte de mouvement des membres suite à l’injection, dysphorie, œdème laryngé, taches pourpres, numération plaquettaire réduite, hémorragies, angiome, douleurs, chocs, nausée, baisse du niveau de conscience, malaise, perte de connaissance, chutes, pulsion suicidaire, douleurs abdominales, cyanose, perte de conscience, sensation de corps étranger, douleurs musculo-squelettiques, diminution de la pression artérielle, détresse respiratoire, pâleur, sensation d’étouffement, polypnée, tachycardie, vomissements, encéphalopathie, fatigue, faiblesse musculaire, Syndrome de Guillain-Barré, troubles moteurs, urticaire, hypersensibilité, gonflement du visage.
 
Des rapports comme celui-ci ont été déposés dans tous les pays où les vaccins HPV ont été utilisés. La différence, c’est qu’au Japon où ces problèmes de sécurité ont été mis en lumière, les autorités sanitaires gouvernementales ont immédiatement annulé leur recommandation antérieure par rapport à l’administration du Gardasil et du Cervarix en attendant les résultats des enquêtes sur la cause de ces effets indésirables. Le Japon a réagi rapidement et de manière décisive.
Pourquoi les fonctionnaires de nos pays ne font-ils pas la même chose ? Quel degré de gravité la situation doit-elle atteindre avant que les consommateurs de soins médicaux exigent une action responsable de la part de leurs représentants, ainsi que des autorités sanitaires ?
 
 
Références:
  1. HPV vaccines and cancer prevention, science versus activism, Tomljenovic et al…
  2.  Human Papillomavirus and Related Cancers, WHO 2010 summary report
  3.  Genital HPV Infection – Fact Sheet, CDC
  4.  Chapter 2: An Introduction to Cervical Intraepithelial Neoplasia (CIN), WHO
  5. Colposcopy and Treatment of Cervical Intraepithelial Neoplasia: A Beginner’s Guide, WHO
  6. HPV Vaccine Safety: Has the CDC abandoned its mission?, N. Erickson
  7. Prevalence of HPV infections among females in the United States, Dunne et al…
  8. Too fast or not too fast: the FDA’s approval of Merck’s HPV vaccine Gardasil,    Tomljenovic/Shaw 2012
  9. HPV vaccines and cancer prevention, science versus activism, Tomljenovic et al…
  10. HPV Vaccines: Science versus Reality, Dr. Lucija Tomljenovic
  11. No end of trouble! Cervical Cancer Vaccine Prime Minister Abe, Please Stop This Vaccination at Once!  – published in the Gekkan Nippon Magazine, June 2013
  12. First Reported Death in Japan after Cervarix - Local Japanese Newspaper Article
 
http://sanevax.org/hpv-vaccines-japan-leads-the-way/

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Démocratisation et marocanisation du Sahara ?Conte de fée !

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Certains patriotes marocains très sincères dont des journalistes (Ali Anouzla et Aboubakr Jamai) parlent de la démocratisation comme la clé supère magique pour convaincre… sinon confirmer la marocanité du Sahara Loin s’en faut !!!!
Démocratisation et marocanisation du Sahara ?Conte de fée !
Le problème du Sahara n’est pas partie prenante du régime monarchique marocain
Aussi le système de gouvernance quelque soit il n’est pas le problème qui avait été à l’origine de la reconnaissance par la Cour de Justice Internationale aux Sahraouis le droit à l’autodétermination.
C’est donc du naïf très égocentriste pour revenir sur la sincérité patriotique.
A ce titre il est logique de souligner en rouge ADN de la famille des autonomies que même la plus parfaite d’entres celles répertoriée dans les archives de l’ONU n’est aussi aromatisante de la gouvernance à la Marocaine qui certainement semble mal rimer avec la démocratie telle qu’elle est reconnue universellement..
Pourtant l’autonomie est la plus noble des expressions démocratique du fait qu’elle s’impose d’elle-même dans le dessein de son projet sociétal quelque soit le régime de l’état auquel elle est intégrée.
Le Sahara occidental est plutôt identitaire et civilisationel dont la solution est entravée à la source par le géo ethnique et amplifier par le politique
Aujourd’hui la problématique se régénère d’une importance déterminante dans le géo stratégique nord africain
Certes le politique est toujours élément de l’ensemble en mal de relation mais voilà dernièrement le droit devient un repère qui s’imposera pour ortho normaliser toutes les initiatives saisissant les opportunités du moment avec au menu le plat de l’Azawad.
Bien sur avec l’égocentrisme des analystes marocain qui chantent les prouesses d’un régionalisme plutôt conçu comme des parcs pour des marocains vus come des hominidés, une constitution plutôt artisanale à force de saupoudre-ment techniciste et une autonomie des plus coupés collés… le plat Azawad avec son dessert Sahara occidental sera très ensablé.



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Ces substances que nous cache le Big mac !

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Si on pense aux produits symboles de la mondialisation, le produit phare du géant du fast-food McDonald’s, le Big Mac, hamburger de deux étages que tout le monde connaît, fait partie des plus évidents exemples. Oui, au fait, le Big Mac aurait-il des choses à nous cacher ?
Ces substances que nous cache le Big mac !
Planetoscope : aujourd’hui, le Big Mac est vendu dans plus de 120 pays et à plus de 900 millions d’unités dans le monde par an.

Les ingrédients et la composition nutritionnelle

Afin de mieux comprendre cet intriguant burger, il a fallu aller piocher des informations sur la composition du produit sur le site français officiel : «Deux steaks hachés, du cheddar fondu, 3 buns de pain, des oignons, des cornichons, deux lits de salade et une sauce inimitable». Un peu faible, comme infos nutritionnelles ! Il faut aller sur le site américain pour en savoir un peu plus…

1- Des additifs dangereux

Première impression en lisant les ingrédients : on identifie seulement la moitié des composants ! Les autres sont plus subtils, et ce sont pour la plupart des additifs alimentaires (donc des E…). Si de nombreux ne sont pas dangereux, un bon paquet est à éviter et certains pourraient même être cancérigènes !

Les additifs à éviter à tout prix !

Les additifs suivants sont dans le Big Mac : Azodicarbonamide (E927a), propionate de calcium (E282), propionate de sodium (E281), mono et diglycérides (E471), acide citrique (E330), phosphate de sodium (E338), acide lactique (E270), l’acide acétique (E260), pyrophosphate de sodium (E450), polysorbate 80 (E433), benzoate de sodium (E211), disodium EDTA, sulfate d’aluminium (E520). > Les additifs alimentaires : la fiche pratique

La liste complète des ingrédients du Big Mac

En orange = produits potentiellement dangereux

En gras = produits à éviter si possible ou à ne pas absorber en grande quantité

Le pain (bun) : farine enrichie (farine de blé blanchie, farine d’orge maltée, niacine (Vit. B3), fer réduit, mononitrate de thiamine (Vit. B1), riboflavine (B2), acide folique (B9)), eau, sirop de maïs à haute teneur en fructose et/ou sucre, levure, huile de soja et/ou huile de canola. Contient au plus 2 % de : sel, gluten de blé, sulfate de calcium (E516), carbonate de calcium (E170), le sulfate d’ammonium (utilisé en oenologie),chlorure d’ammonium, conditionneurs de pâte (peut contenir : stéaroyllactylate de sodium (E481), E472e, acide ascorbique (Vit. C), azodicarbonamide (E927a), mono et diglycérides (E471), monoglycérides éthoxylés, monocalcique phosphate, enzymes, gomme de guar (E412), peroxyde de calcium (E930)), l’acide sorbique,propionate de calcium (E282) et /ou de propionate de sodium (E281), lécithine de soja, graines de sésame.

Fromage : lait, crème, eau, «cheese culture» (bactérie aidant à faire cailler le lait), citrate de sodium (E331). Contient au plus 2% de : sel, acide citrique (E330), phosphate de sodium (E338), acide sorbique (conservateur), acide lactique (E270), l’acide acétique (E260), enzymes, pyrophosphate de sodium (E450), arôme naturel (source laitière), colorants ajoutés, lécithine de soja.

Sauce : huile de soja, relish (cornichons en dés, sirop de maïs à haute teneur en fructose, sucre, vinaigre, sirop de maïs, sel, chlorure de calcium (E509), la gomme de xanthane (E315), sorbate de potassium (E202), extraits d’épices, polysorbate 80 (E433)), vinaigre distillé, eau, jaunes d’oeufs, sirop de maïs à concentration élevée de fructose, poudre d’oignon, graines de moutarde, sel, épices, alginate de propylène glycol (E405), benzoate de sodium (E211), son de moutarde, sucre, poudre d’ail, protéine végétale (maïs hydrolysé, soja et blé), couleur caramel, extraits de paprika, lécithine de soja, curcuma (couleur), disodium EDTA.

Concombre : concombres, eau, vinaigre distillé, sel, chlorure de calcium (E 509), alun (sulfate d’aluminium E520), sorbate de potassium (E202), arômes naturels (source végétale), polysorbate 80 (E433), extraits de curcuma.

Steak : 100% boeuf pur. Provenance à 52% de France, le reste est envoyé des Pays-Bas, d’Irlande et d’Italie. Le plus gros fournisseur est McKey.


Un article de Flor, publié par consoglobe.com
http://www.consoglobe.com/substances-cache-big-mac-cg?utm_source=newsletter_quotidienne&
utm_campaign=news_quoti_du_2013-06-20


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Conférence de Salim Laïbi et Joe le Corbeau à Lyon ce 30 juin

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Bonjour à tous ! Voici le lien de l'affiche de la prochaine conf lyonnaise que nous présenteront Joe Lecorbeau et moi à l'occasion de la sortie de mon dernier livre "La dérive Skyrock", sous-titré, Danse avec Bellanger... http://www.lelibrepenseur.org/wp-content/uploads/2012/10/Conférence11.jpg Inscription obligatoire afin de connaitre l'adresse la veille de la conférence. Merci de faire tourner l'info à votre carnet d'adresses. Cordiales salutations marseillaises. LLP
Conférence de Salim Laïbi et Joe le Corbeau à Lyon ce 30 juin

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Des chiites égyptiens tués lors de la Shaâbanya

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Quatre chiites ont été tués dimanche dans des heurts avec des musulmans sunnites à la zawiya d'Abu Musallam, dans la province de Gizeh, près du Caire, rapportent les médias égyptiens. Les affrontements ont débuté quand des sunnites de la région ont encerclé la maison d'une famille chiite après avoir appris qu'elle y organisait un rassemblement religieux à l'occasion de la fête chiite "Shaâbaniya".
Des chiites égyptiens tués lors de la Shaâbanya
Quatre chiites ont été tués dimanche dans des heurts avec des musulmans sunnites à la zawiya d'Abu Musallam, dans la province de Gizeh, près du Caire, rapportent les médias égyptiens. Les affrontements ont débuté quand des sunnites de la région ont encerclé la maison d'une famille chiite après avoir appris qu'elle y organisait un rassemblement religieux à l'occasion de la fête chiite "Shaâbaniya".

Le modus operandi rappelle les mises à mort publiques qui ravageaient le pays depuis plusieurs mois. Une foule sous l'effet de la colère abat sauvagement les victimes de la vindicte populaire. Elle a saccagé et incendié la maison d'une famille chiite à laquelle un dignitaire religieux "Hassan Shehata" venait de rendre visite. Elle a fait sortir Hassan Shehata accompagné de trois autres chiites, et elle les a tabassé jusqu'à la mort.

Sous l'ère Hosni Moubarak, Hassan Shehata a été accusé de prosélytisme et emprisonné plusieurs fois. Sous l'ère Mohamed Morsi, il est accusé de nuisance à l'image des Compagnons (rda) et de propagation du Chiisme par des membres des Frères Musulmans et des cheikhs de la Salafiya. Mais ce qui a suscité la colère de ces sunnites qui se sont attaqués au dignitaire chiite, ce sont ces médias égyptiens qui l'ont accusé de collaboration avec l'Iran, Hezbollah et le régime syrien qui massacrent des sunnites en Syrie.

Depuis plusieurs mois, les tensions entre chiites et sunnites ne cessent de s'accroître en raison de la guerre civile en Syrie. Après les violences qu'a connu et connait toujours le Liban, les répercussions de la crise syrienne ont atteint dernièrement les terres égyptiennes. « Pendant trois semaines, les cheikhs salafistes dans le village ont attaqué les chiites. Ils leurs reprochent d'être des infidèles et de diffuser la débauche », raconte Hazem Barakat, un témoin oculaire et photojournaliste. « Les médias égyptiens publient de fausses histoires sur les chiites, les dépeignant comme des méchants qui travaillent pour le compte de l'Iran », déplore de son coté le militant chiite Ahmed Rassam El-Nafis.

Aux années 40, en raison du conflit israélo-arabe, des juifs ont été massacrés par les sunnites du monde arabo-musulman. Aveuglés par la haine d'Israël, ces sunnites se sont pris à des juifs innocents de tout crime contre les musulmans. Le même scénario dramatique se répète aujourd'hui au 21ème siècle… Aveuglés par la haine du régime syrien, l'Iran et le Hezbollah, des sunnites déclarent la guerre à tout ce qui est chiite au monde arabo-musulman.

Ignorant ce que c'est l'Islam, ces sunnites commettent des erreurs graves. Ignorant presque tout sur les nobles valeurs de leur religion, ils se permettent des sauvageries qui nuisent à l'Islam et tout ce qui est musulman. Victimes de ces charlatans qui exploitent l'ignorance populaire en matière de l'Islam pour intoxiquer la société avec leurs idées terroristes et obscurantistes, ces sunnites tombent facilement dans des pièges qui divisent, affaiblissent et détruisent leur nation musulmane.

Dieu, le Tout Puissant, dit dans Son Saint Livre : {8. Ô les croyants ! Soyez stricts [dans vos devoirs] envers Dieu et [soyez] des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Dieu. Car Dieu est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites} Sourate 5 : La table servie (Al-Maidah).

Aimer tout le monde, -certes- on ne peut pas le faire. Des groupements qui s'attaquent à notre religion et ses symboles, pas facile de les aimer. Mais en tant que musulmans, nous devons être justes avec ces groupements. Nous devons les traiter convenablement, répondre à leur mal par le bien comme il nous a été ordonné au Coran.

Dieu, le Très Haut, dit dans Son Noble Livre : {34. La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse [le mal] par ce qui est meilleur, et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. 35. Mais [ce privilège] n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie} Sourate 41 : Les versets détaillés (Fussilat).

En tant qu'adeptes de l'Islam, c'est à Dieu que nous devons obéir et pas à ces imams qui exploitent la religion pour servir leurs intérêts matérialistes voire concrétiser leurs rêves impérialistes. Le Messager d'Allah (sws) dit dans un de ses nobles hadiths prophétiques : « Il n'y a pas d'obéissance à une créature dans la désobéissance au créateur ». Avec ces imams, nous devons être très prudents pour ne pas tomber dans leurs pièges et les aider à réussir des plans qui ne portent de l'Islam que le nom.

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Les banques bluffent en toute légalité

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Les banques bluffent en toute légalité
Si une banque essuie des pertes importantes (par exemple par le non-remboursement de crédits suite à la faillite d’une grande entreprise, ou plus souvent, par des pertes sur les produits financiers échangés sur les marchés dérivés, ABS-RMBS, CDO… - notamment liées à la crise de l’immobilier ou à de mauvais paris sur l’évolution des taux de change, des taux d’intérêt… quelquefois pertes sur des titres souverains…), elle doit absorber ses pertes en ayant recours à son capital (ses fonds propres) |1|.
Si ce capital est insuffisant, alors elle se retrouve en faillite… ! En principe, selon les règles de prudence en vigueur, une banque ne peut pas prêter plus de 12,5 fois son capital. Cette règle est basée sur le postulat qu’avec 8% de capital par rapport à ses actifs totaux |2|, une banque ne peut pas faire faillite car il est fort probable que ses pertes soient inférieures à 8 % et donc qu’elle pourra y faire face. Nous allons montrer qu’en réalité, les banques peuvent développer des activités (c’est-à-dire prendre des risques) qui dépassent de très loin ce ratio. Au lieu de 1 / 12,5 (8%), le ratio Fonds propres/Actifs ne dépasse pas souvent 1/20 (5%). De plus, plusieurs très grandes banques ont un ratio de 1/25 (4%), voir 1/33 (3,33%) jusqu’à 1/50 (2%). Nous allons montrer comment, en toute légalité, c’est possible.
Le Comité de Bâle (voir encadré) envisage de baisser la limite à 1/33, ce qui est scandaleusement exagéré. Autoriser une banque à « prêter » 33 fois son capital laisse subsister une situation dans laquelle une (petite) perte de 3,33% sur les actifs entraîne la faillite. Une telle décision rend la poursuite des crises bancaires quasiment garantie.
Le Comité de Bâle et la Banque des règlements internationaux Les accords de Bâle sont élaborés par le Comité de Bâle sur la supervision bancaire. Ce Comité dont la composition a évolué depuis les années 1980 rassemble aujourd’hui les banquiers centraux des pays du G20 sous l’égide de la Banque des règlements internationaux (BRI, voir plus bas) à Bâle. Il est responsable de quatre missions principales : le renforcement de la sécurité et de la fiabilité du système financier, l’établissement de standards minimaux en matière de contrôle prudentiel bancaire, la diffusion et la promotion de meilleures pratiques bancaires et de surveillance, et la promotion de la coopération internationale en matière de contrôle prudentiel. La BRI est quant à elle une organisation internationale créée en 1930, chargée de promouvoir la coopération monétaire et financière internationale. Elle joue également le rôle de banque des banques centrales. Son mandat s’articule autour de plusieurs axes : forum de discussion et d’analyse des politiques monétaires des banques centrales, centre de recherche économique et monétaire, première contrepartie des banques centrales dans leurs transactions internationales et agent financier. Elle associe 56 banques centrales dont celles du G10. Plusieurs comités et organisations voués à la stabilité monétaire et financière ou au système financier international ont été institués en son sein, comme le Comité de Bâle et le Committee on the Global Financial System (CGFS). |3|
Mais avant cela, nous allons expliquer pourquoi les banques sont à la recherche d’un effet de levier élevé, l’implication que cela a sur le gonflement des actifs des banques, l’augmentation du recours des banques à l’emprunt et les risques qui en découlent.
L’effet de levier
A partir de la dérèglementation néolibérale des années 1980, on a assisté à une baisse radicale du ratio entre les fonds propres (capital+réserves) que les banques doivent réunir et le volume de leurs dettes (les fonds propres + les dettes = le passif). Pour 1000 euros de capital, le nombre d’euros que les banques pouvaient emprunter a considérablement augmenté : c’est ce que l’on appelle l’effet de levier. Les banques ont progressivement augmenté cet effet de levier avec l’autorisation des autorités de contrôle. Le but est d’augmenter la rentabilité que les actionnaires retirent de leur investissement dans la banque en augmentant les montants empruntés. Pourquoi l’effet de levier le plus élevé possible constitue-t-il un objectif poursuivi par les grandes banques ? En quoi cela augmente-il la rentabilité de la banque du point de vue des actionnaires ?
A la poursuite du « ROE » maximum
La notion de ROE (« Return on Equity », ou rendement sur fonds propres) constitue une clé de compréhension. Schématiquement, les fonds propres d’une banque sont constitués du capital apporté par les actionnaires |4|. Il y a 25 ans, en principe, ils représentaient environ 8 % du bilan de la banque. Prenons une banque qui avait des actifs qui atteignaient 100 milliards d’euros (qui se répartissent en crédits aux ménages et aux entreprises, en titres de la dette souveraine, en obligations d’entreprises et autres titres financiers), son capital équivalait à 8 milliards d’euros.
Dans ces conditions, pour atteindre un rendement sur fonds propres (ROE) de 15%, il faut un bénéfice net de 1,2 milliard d’euros (soit 15% de 8 milliards). Obtenir un tel bénéfice net à partir d’actifs qui s’élèvent à 100 milliards d’euros paraît aisé : cela représente 1,2% de la somme.
Le gonflement exponentiel du bilan des banques afin d’augmenter le ROE
A partir du milieu des années 1990, se développent très rapidement de nouveaux produits financiers : des dérivés de différents types, des produits structurés… Les grandes banques veulent leurs parts de marché de ce secteur en plein développement. Elles sont convaincues que si elles ne s’y lancent pas, elles seront dépassées et peut-être absorbées par des concurrents. Le rendement de ces produits est relativement faible, ils rapportent en général moins de 1%. Du coup, une banque dont les actionnaires veulent que le ROE passe de 20 à 30% est poussée à augmenter de manière exponentielle ses actifs et simultanément à recourir de plus en plus à des emprunts pour faire jouer au maximum l’effet de levier. Dans l’exemple mentionné précédemment, le bilan de la banque est alors multiplié par 3 en une dizaine d’années pour atteindre 300 milliards tandis que le capital n’est pas augmenté. Il représente toujours 8 milliards, soit 2,66% du bilan. Le financement de cette croissance du bilan est passé par le recours à l’endettement.
Entre 2002 et 2011, les banques ont multiplié leurs actifs par 2,5
Selon le FMI |5|, les actifs bancaires mondiaux sont passés de 40.000 à 97.000 milliards de dollars entre 2002 et 2007. Entre 2007 et 2011, ils ont encore augmenté pour atteindre 105.000 milliards de dollars |6|.
Si on considère l’ensemble du secteur bancaire européen, les actifs sont passés de 25.000 milliards d’euros en 2001 à 43.000 milliards en 2008, soit 3,5 fois le PIB de l’UE |7| !
Vu la sévérité de la crise, on aurait pu s’attendre à une rapide restructuration du secteur bancaire avec un dégonflement des bilans des banques et la fermeture des firmes les plus faibles. Cela ne s’est pas produit, le volume des actifs n’a pas diminué depuis l’éclatement de la crise en 2008 |8|. En effet, alors que le volume de leurs actifs atteignait 43.000 milliards euros en 2008, il a atteint 45.000 milliards euros en 2011. Tandis que le PIB européen diminuait légèrement, les actifs des banques européennes poursuivaient leur augmentation pour atteindre 370% du PIB européen en 2011 ! |9|
Entre 2007 et 2011, les actifs de la Deutsche Bank ont augmenté de 12,4% (la plus grande banque à l’échelle mondiale), ceux de la britannique HSBC de 22,2% (deuxième banque mondiale), ceux de la principale banque française BNP Paribas de 16%, ceux du Crédit Agricole de 22%, ceux de Barclays de 12%, ceux de la principale banque espagnole Santander de 37,1%, ceux de la principale banque suédoise Nordéa de 84,1%, ceux de la deuxième banque allemande Commerzbank de 7,3%, ceux de la banque italienne Intesa de 11,6%, ceux de la deuxième banque espagnole BBVA de 19,1%. Sur les 18 principales banques européennes, seules trois ont connu une baisse des actifs : Royal Bank of Scotland (-28%), la principale banque hollandaise ING (-3,3%) et la principale banque italienne Unicredit (-9,3%) |10|.
Conséquences de l’augmentation de l’effet de levier
Première conséquence : une prise de risque de plus en plus élevée |11| et des débâcles bancaires à répétition. Deuxième conséquence : le sauvetage des banques par les pouvoirs publics qui mettent le peuple à contribution. Dans nombre de pays (Irlande, Islande, Espagne, Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, Etats-Unis, Chypre, Grèce…), la dette publique a augmenté fortement depuis 2008 en raison des sauvetages bancaires.
Pourtant, comme mentionné plus haut, six années après le démarrage de la plus grande crise bancaire depuis les années 1930, les gouvernements et les autorités de contrôle se proposent de ramener l’effet de levier à 1/33. La banque qui a 1 euro en fonds propres peut donc emprunter 32 euros et mener des activités pour 33 euros. Cela promet inévitablement la poursuite des crises bancaires.
Le recours à l’effet de levier a été favorisé en plusieurs étapes.
Bâle 1 : un encouragement à la dérèglementation voulue par les banques
Première étape : à partir de 1988, les accords de Bâle 1 prévoient que les banques doivent avoir à leur disposition sous forme de fonds propres l’équivalent de 8% de leur bilan. Cela veut dire que si elles disposent de 1 euro en fonds propres (apporté en principe par les actionnaires), elles peuvent prêter 12,5. Cela signifie également que pour prêter 12,5 alors qu’elles n’ont que 1 de fonds propres, elles peuvent emprunter 11,5. Par rapport aux normes en vigueur depuis les années 1930, il s’agissait déjà d’un important encouragement à recourir à l’endettement pour augmenter le volume des activités de la banque. Or ces 8% apparaissent comme un montant élevé depuis les accords de Bâle 2 que nous verrons plus loin.
Attention, il faut nuancer de manière importante la description qui vient d’être faite. En effet, ce n’est pas 12,5 qu’elles peuvent prêter… En réalité, elles peuvent « prêter » 25 (c’est le cas de BNP Paribas), voire 50 (c’est le cas de Deutsche Bank ou de Barclays) tout en respectant Bâle 1 (et Bâle 2 actuellement en vigueur). Pourquoi est-ce possible ? Parce qu’elles peuvent jouer sur le dénominateur |12| du ratio fonds propres / actifs, car ce ratio n’est pas appliqué au total des actifs. En effet, Bâle 1 (tout comme Bâle 2 et Bâle 3 que nous analyserons plus loin) permet à la banque de « réduire » la valeur des actifs en considérant qu’une grande partie d’entre eux ne sont pas risqués. La valeur des actifs est calculée en fonction du risque qu’ils représentent. Les titres de dette souveraine émise par des Etats membres de l’OCDE sont considérés comme ne présentant aucun risque. Les prêts aux banques cotées entre AAA et AA- ne présentent que 20% de risque. Bâle 1 établissait 5 catégories de risque en fonction du débiteur ou de la contrepartie : 1) Etats et pouvoirs publics, 2) grandes entreprises non financières, 3) banques, 4) particuliers et petites entreprises (retail) et 5) autres.
Comment un ratio de 4% peut être transformé en un ratio de 10%
Si la banque Banxia a 4 de fonds propres et 100 d’actifs, cela représente un ratio de 4% alors qu’elle doit atteindre 8% dans le cadre de Bâle 1 (et de Bâle 2 qui est d’application en 2013-2014). Comme fait-elle pour l’atteindre sans rien changer ? Elle va pondérer ses actifs en fonction du risque. Prenons le cas théorique suivant : sur les 100, elle détient des titres souverains de pays qui disposent d’une note comprise entre AAA et AA- pour un montant de 30. Elle peut alors soustraire ces 30 du total de ses actifs. Pourquoi ? Parce que la législation en vigueur considère que des créances sur des pays notés entre AAA et AA- ne nécessitent aucun capital pour amortir des pertes éventuelles. Il lui reste 70 d’actifs en face desquels elle doit mettre un montant suffisant de capital. Son ratio capital / actifs (4/70) s’établit maintenant à 5,7% : c’est encore insuffisant.
Continuons le raisonnement. Sur les 70 restants, 30 sont constitués de créances |13| sur des banques ou à des entreprises notées entre AAA et AA-. Dans ce cas, puisque les règles de Bale 1 (et de Bâle 2) considèrent que ces prêts ne présentent que 20% de risque, la banque Banxia peut considérer que les 30 de créances ne comptent que 6 (20% de 30). Ce n’est donc plus pour des actifs équivalents à 70 que Banxia doit rassembler des fonds propres, mais des actifs de 70 moins 24, c’est-à-dire 46. Le ratio fonds propres / actifs s’améliore donc nettement, il atteint 8,7% (4 de fonds propres pour 46 d’actifs pondérés par le risque).
Admettons maintenant que sur les 40 d’autres actifs, 2 soient des prêts à des entreprises ou à des banques auxquelles les agences attribuent une mauvaise note, c’est à dire inférieure à B-. Dans ce cas, le risque s’établit à 150%. Ces 2 de créances comptent alors pour 3 (150% de 2). Il faudra calculer les fonds propres requis pour faire face au risque par rapport à 3 et non par rapport à 2.
Supposons que sur les 38 d’actifs restants, 10 représentent des prêts à des PME. Dans ce cas, 10 comptent pour 10 car les créances des banques sur les PME ne peuvent pas être allégées, elles sont considérées par les autorités de Bâle comme présentant un risque élevé. Le « risque » s’établit à 100%.
Les 28 d’actifs restants sont constitués de prêts aux particuliers. Le risque pour les prêts aux particuliers s’établit à 75%, donc ces 28 d’actifs pèsent 21 (75% de 28) .
Dans ce cas théorique, les actifs calculés en fonction du risque représentent finalement 40 (0+6+3+10+21) sur un actif total de 100. Le ratio fonds propres / actifs vaut 4/40, c’est-à-dire 10%.

Bingo ! La banque dont les fonds propres ne représentaient que 4% des actifs peut déclarer que son ratio atteint en réalité 10% . Elle sera félicitée par les autorités de contrôle.
Vous croyez que ce n’est que théorique ? Que ce qui vient d’être décrit ne correspond pas à ce que font les banques et les autorités de contrôle ? Détrompez-vous. Vous trouverez dans la partie suivante un exemple bien réel et des exemples comme celui-là, il y en a beaucoup. En attendant voici ci-dessous un tableau qui résume les taux applicables pour la pondération du risque tant dans le cadre de Bâle 1 que de Bâle 2.
Tableau récapitulatif de la pondération des risques |14|

Comme indiqué plus haut, le Comité de Bâle fait la part belle aux agences de notation. Or c’est établi, ces agences se sont trompées de manière répétée. Elles ont attribué des notes AAA jusqu’à AA- à des entreprises comme Enron, Lehman Brothers, AIG, RBS, Northern Rock… jusqu’à la veille de leur faillite. De même, les agences de notation ont attribué des notes AAA aux produits structurés toxiques comme les CDO jusqu’en 2007-2008 avant leur effondrement. Par ailleurs, les autorités de Bâle ont adopté des mesures discriminatoires à l’égard des prêts aux PME (qui bien sûr ne sont pas cotées par les agences de notation et donc présentent 100% de risque selon les normes établies) et aux ménages (75% de risque selon Bâle), ce qui a poussé les banques à réduire les crédits directs à ces acteurs de l’économie réelle. Une grande partie des prêts aux ménages ont été titrisés, c’est-à-dire sortis des bilans des banques et vendus à d’autres institutions financières. Si depuis 2008, les banques restreignent le crédit aux PME et aux ménages, c’est que les prêts qu’elles leur accordent pèsent beaucoup trop lourd en terme d’actifs pondérés. Les banques privées ont obtenu des autorités de Bâle qu’elles favorisent le développement des produits financiers titrisés plutôt que les prêts directs aux acteurs de l’économie productive.
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8

Notes

|1| L’auteur remercie Aline Fares pour les conseils qu’elle a prodigués et pour l’aide qu’elle a apportée à la recherche. Il remercie également Damien Millet pour la relecture et Pierre Gottiniaux pour l’infographie. L’auteur prend l’entière responsabilité des opinions exprimées dans ce texte.
|2| En général, le terme « actif » fait référence à un bien qui possède une valeur réalisable, ou qui peut générer des revenus. Dans le cas contraire, on parle de « passif », c’est-à-dire la partie du bilan composé des ressources dont dispose une entreprise (les capitaux propres apportés par les associés, les provisions pour risques et charges et les dettes). Voir : http://www.banque-info.com/lexique-...
|3| Source : Banque de France.
|4| Ce sont les capitaux dont dispose une entreprise, autres que ceux qu’elle a empruntés. Les fonds propres sont repris au passif d’un bilan de société. Source : http://www.lesclesdelabanque.fr/Web...... . Les fonds propres comprennent également les réserves, c’est-à-dire les bénéfices qui n’ont pas été redistribués et qui sont donc mis en réserve.
|5| IMF, Global Financial Stability Report, Restoring Confidence and Progressing on Reforms, octobre 2012, http://www.imf.org/External/Pubs/FT.... . , p. 82.
|6| Plus de la moitié des actifs bancaires mondiaux sont entre les mains des banques de l’UE. Bien sûr, si on y ajoute les banques suisses, la part des banques européennes augmente encore.
|7| Ces chiffres proviennent du Rapport Liikanen (voir plus loin). Voir également : Damien Millet, Daniel Munevar, Eric Toussaint, « Les chiffres de la dette 2012 », tableau 30, p. 23, qui donnent des données concordantes à partir d’une autre source.
|8| La situation peut varier d’un État à l’autre : dans certains pays, on constate une diminution des actifs des banques qui est contrebalancée par une augmentation dans d’autres.
|9| En Irlande, en 2011, les actifs des banques représentaient 8 fois le produit intérieur brut du pays. A Chypre, début 2013, les actifs représentaient 9 fois le PIB. Au Royaume-Uni, les actifs des banques s’élèvent à 11 fois le PIB. Au Grand Duché de Luxembourg, les actifs bancaires représentent 29 fois le PIB.
|10| Rapport Liikanen,. (chairperson), High-level Expert Group on reforming the structure of the EU banking sector, octobre 2012, tableau 3.4.1., p. 39.
Le Rapport Liikanen doit son nom à Erkki Liikanen, gouverneur de la banque centrale de Finlande, qui a présidé en 2011-2012 un groupe de travail de onze experts créé par le Commissaire européen Michel Barnier afin de poser un diagnostic sur la situation des banques européennes et de proposer des réformes du secteur bancaire européen. Un des intérêts du rapport Liikanen, c’est qu’il confirme par une voie officielle les manipulations auxquelles se livrent les banques, les risques ahurissants pris pour faire un maximum de profit. Voir le texte complet du rapport : http://ec.europa.eu/internal_market...
|11| Petit rappel sur l’effet de levier dans la débâcle de Northern Rock au Royaume-Uni. Northern Rock était à l’origine une banque coopérative qui a changé de statut en 1997 et adopté une stratégie agressive dans le domaine immobilier. Entre 1997 et sa chute en 2007, elle a connu une croissance de 23% par an pour devenir la 5e banque hypothécaire britannique, dont 90% des prêts étaient concentrés dans le secteur immobilier. Pour financer son développement, elle a marginalisé les dépôts de clients comme moyen de financement et s’est mise à dépendre d’emprunts à court terme. Elle a joué à fond sur l’effet de levier qui a dépassé le ratio de 90 pour 1. La banque a été nationalisée en février 2008 aux frais du Trésor public et des contribuables.
|12| On verra plus loin qu’elles peuvent jouer sur le numérateur, à savoir les fonds propres.
|13| Il peut s’agit de prêts ou de titres financiers. Il peut s’agir aussi de produits structurés CDO cotés AAA à AA- avant la crise qui a éclaté en 2007-2008.
|14| Ce tableau est élaboré à partir des documents adoptés par le Comité de Bâle : voir version Bâle 2 de 2004 : http://www.bis.org/publ/bcbs107fre.... ; voir version Bâle 2 révisée en 2006 : http://www.bis.org/publ/bcbs128fre.pdf Concernant la pondération de risques, lire à partir de la page 20.
Éric Toussaint, docteur en sciences politiques, est président du CADTM Belgique (Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde, www.cadtm.org ) et membre du conseil scientifique d’ATTAC France. Il a écrit, avec Damien Millet, AAA. Audit Annulation Autre politique, Seuil, Paris, 2012.

CADTM

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Qatar: l'émir abdique en faveur de son fils

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L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani

L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, a annoncé son abdication en faveur de son fils, le prince héritier, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, qui, à 33 ans, sera le plus jeune souverain d’une monarchie du Golfe, annoncent mardi les médias locaux.
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Bagdad: au moins 7 explosions font 27 morts

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Bagdad: au moins 7 explosions font 27 morts

Au moins sept explosions se sont produites lundi à Bagdad, faisant 27 morts, a annoncé l'agence Reuters, citant la police locale.
 
Selon l'agence, les explosions ont secoué principalement les quartiers chiites de la ville.
 
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