Edward Snowden arrive à Moscou
Turquie : les masses populaires ne veulent pas, les milieux dirigeants n'ont pas les moyens ?
Par ailleurs, le Premier ministre Erdoğan autour duquel s’est articulé le mouvement contestataire, déclare ces jours-ci : « Nous allons libérer la place Taksim et le parc Gesi des occupants. » Il semble être fier du fait que la police a opprimé les manifestations de « maraudeurs », de « groupes extrémistes et marginaux ».
Entre temps, un regard décalé perçoit cette situation différemment. Encouragé par la réussite des réformes économiques et par l’absolutisation du pouvoir, M. Erdoğan a négligé le fait que 50% des suffrages aux élections ne signifient pas l’amour de tout le peuple turc. L’autre moitié de l’électorat s’est avérée beaucoup moins amicale qu’il ne le croyait. Même si les millions ne se sont pas soulevés, portés par la vague contestataire, les centaines de milliers de citoyens actifs, déterminant généralement le climat politique d’un pays, ont pris part aux manifestations. Les habitants de la quasi-totalité des grandes villes ont protesté. Les inscriptions « Erdoğan, démissionne ! », « Taksim, résiste » ont apparu même sur les rochers dans un col inaccessible de la chaîne pontique.
Première conclusion : le cap fixé et même les qualités personnelles du chef du gouvernement et du parti au pouvoir ne conviennent pas à une partie considérable de la société. Outre cela, ce mécontentement a su trouvé une réalisation plus que tangible.
Deuxième conclusion : les classes moyennes turques ont levé leurs têtes pour montrer que leurs principes sont en divergence avec la conjoncture politique actuelle dans le pays. La plupart de ceux qui ont scandé dans les rues et ont occupé les places d’une dizaine de grandes villes, suivaient de près les réseaux sociaux, faisant parti de la nouvelle génération instruite et fortunée qui ne partage pas l’idéologie des islamistes, ni celle des nationalistes turcs, ni celle des séparatistes kurdes, ni celle des kémalistes – seuls groupements politiques présentés au Parlement turc.
Les sondages parmi les « occupants » de la place Taksim ont démontré que les trois quarts des opposants votent pour le Parti Républicain du peuple (CHP), ayant été fondé par le père de la nation, Mustafa Kemal Atatürk en 1923. Depuis lors, les principes à la base de ce parti, dont la laïcité comme alternative à l’islamisme, n’ont jamais été remis en question. Le Parti populaire et républicain répond aujourd’hui plus que tous les autres aux attentes des activistes de la société civile. La place Taksim a servi de cadre pour exprimer les idées relevant du libéralisme européen. Les leaders des protestations n’étant pas nommés, la pays dispose des hommes politiques capables de monter sur cette vague. Ainsi, l’ancien membre du CHP, aujourd’hui chef indépendant d’une municipalité d’Istanbul, M. Mustafa Sarıgül, a de plus en plus de chances de se mettre à la tête du nouveau mouvement de gauche.
Les événements récents ont démontré que la seule force, en mesure de pousser l’état turc vers le « sultanat sharia » est la police qui, selon le Premier ministre, a passé l’examen de la démocratie avec succès mais nécessite le renforcement ultérieur. Le monde entier observait en direct la passation de cet examen.
Dernière remarque : le clivage au sein des élites au pouvoir est devenu de plus en plus sensible. Ce processus peut être imprévisible. Les méthodes autoritaires auxquelles s’y est fait le Premier ministre, rétorquant toute critique et ne cédant jamais à ces rivaux politiques, commencent à inquiéter les figures éminentes de son entourage. Tandis que le chef d’Etat réitère les mêmes slogans, ils se permettent de se contraire aux déclarations du dirigeant. Ce sont le vice-Premier ministre, M. Bülent Arınç et Beşir Atalay et même le Président turc, M. Abdullah Gül.
Le Premier ministre affirme qu’il ne reconnaîtra aucune motion du Parlement européen qui critique les actions des autorités turques vis-à-vis des opposants. Le Président exprime ses regrets que l’image du pays aux yeux des étrangers se détériore. Le Premier prône que le troisième pont du Bosphore porte le nom du sultan, ayant exécuté des dizaines de milliers d’alévis. Le Président propose le nom d’un des idéologues de l’alévisme turc pour baptiser le pont. Le Premier ne reconnaît pas la violence de la police lorsque le Président s’excuse de cette oppression violente devant la société. Ceci dit, Erdoğan appelle à attendre la décision de la cour quant au destin du parc Gesi, à l’origine des émeutes. Les ouvriers de la municipalité plantent 100 arbres, 2000 rosiers et 202000 fleures selon la saison, rien ne témoignent des plans de fermer le parc. Dans ses discours, le dirigeant turc met en relief de nombreux cas de violation des valeurs islamiques, mais n’apporte pas de preuves. N’est-ce pas une campagne de désinformation en cours ? Une campagne de dénigrement lancé par le Premier ministre ?
Les masses populaires ont démontré clairement ce qu’elles ne voulaient plus, et même dans les élites certains ne pouvaient plus continuer. Avec la figure d’Erdoğan c’est plus difficile. On attend de lui au moins le changement d’image. Il est tellement habitué à son image d’un leader déterminé et ferme qui ne se trompe jamais et qui brave toute alternative politique, qu’il n’est plus de nature à changer quoi que ce soit.
Il est sûrement tôt d’enterrer Erdoğan en tant que personnage politique. Mais les questions entrent en ligne de compte : qui sera à la tête du Parti pour la justice et le développement aux élections ? Et quel sera le visage de ce parti ?
http://french.ruvr.ru/2013_06_22/Turquie-les-masses-populaires-ne-veulent-pas-les-milieux-dirigeants-nont-pas-les-moyens-4166/
La Commission Européenne adopte de nouvelles règles pour les agences de notation
Car, comme le reconnaît l’UE, le marché des agences de notation est contrôlé à 90 % par la troïka américaine – S&P, Moody’s et Fitch. Et elles vont à peine se guider sur les règles de la Commission Européenne, considère notre observateur Piotr Iskenderov.
« L’introduction de ces règles est une étape importante pour rétablir la stabilité financière, restaurer la confiance dans les établissements financiers », a commenté la nouvelle mesure anticrise dans un communiqué le commissaire européen en charge des Marchés financiers, Michel Barnier. Les nouvelles règles n’autorisent les agences à publier la note de crédit que tard dans la soirée de vendredi, après fermeture des marchés et des forums anticrises.
Et comme il arrive souvent un rétablissement de la confiance est impossible sans des mesures répressives. Les agences de notation pourront être tenues responsables de leurs erreurs en cas de négligence grave ou d'infraction intentionnelle à la législation.
Comme on le souligne à Bruxelles, les nouvelles règles concernent toutes les agences mondiales de notation, sous lesquelles on comprend, en premier lieu, les services américains. Mais il est peu probable que S&P, Moody’s et Fitch concertent leur pratique mise au point durant des décennies avec la Commission Européenne. Elles ont leurs priorités et opposants, en la personne surtout des membres du Congrès des Etats-Unis et des brasseurs d’affaires de Wall-street.
Tous comprennent que tant que des difficultés financières existent dans l’économie mondiale, on verra fonctionner des « miroirs » les reflétant par le truchement des agences de notation. Quant à la composante spéculative dans les activités des agences, qui sont en effet en mesure d’influer sur l’état du climat d’affaire dans l’intérêt de tels ou tels autres acteurs, cette pratique ne doit pas être exagérée, a remarqué Renat Maline, en charge de la gestion des actifs à la compagnie russe « KapitalЪ » dans un entretien avec notre correspondant :
« Les annonces des agences commencent à influer de moins en moins sur les décisions des investisseurs. Tous comprennent qu’au regard de la situation présente il incombe précisément aux hommes politiques de prendre des mesures indispensables, sans quoi les conséquences peuvent en effet être imprévisibles. Les investisseurs sont enclins à accorder davantage d’attention aux décisions des leaders européens, à leur disposition à combattre la crise et à améliorer la situation économique en Europe, qu’à des annonces des agences constatant l’état actuel des choses. Les investisseurs s’intéressent plus à l’état futur et non actuel de la zone euro ».
Afin d’empêcher les perfides « Américaines » à faire chuter les marchés européens et à empêcher les Européens à combattre la crise, toutes les notations disponibles seront publiées sur une plateforme européenne, opérationnelle à partir de juin 2015, pour permettre d’effectuer plus facilement des comparaisons. D'ici à la fin de 2016, la Commission devra présenter au Parlement européen et aux Etats un rapport sur l'opportunité et la possibilité de mettre en place une agence de notation européenne, chargée d'évaluer la dette souveraine des pays de l'UE. Et bien, si l’on ne parvient pas à maîtriser la crise dans les faits, on peut essayer d’écrire un peu moins sur elle.
Les Français sont dans la matrice…
Selon les réflexions d’Adrien Abauzit, la France serait donc enfermée dans une matrice, une réalité du monde que les dirigeants au pouvoir chercheraient à promouvoir pour maintenir la multitude des citoyens dans un système bien huilé et sous contrôle. A réfléchir sérieusement sur le sujet, nous ne pouvons que nous rendre compte que nous ne sommes pas dans une fantaisie d’un énième journaliste cherchant à faire un coup médiatique, mais bien dans la réalité. Les Français sont donc bel et bien dans la matrice que dénonce Abauzit, même si les connaissances de l’auteur doivent être complétées et poussées plus loin pour bien montrer le système dans lequel se sont fourvoyés les Français.
Cette matrice en effet ne date pas d’hier et elle eut autrefois un autre visage. Hier, c’était celui de l’Ancien Régime, où les tenants de l’ordre ancien défendirent avec beaucoup d’habileté un système qui perdura en France jusqu’à l’orée de la Révolution. Lorsque la bourgeoisie épaulée par le peuple se lança à la conquête du pouvoir, cette matrice fut lézardée et affaissée, après plusieurs siècles de despotisme, de guerres et de souffrances, le tout toutefois alterné par de grandes réussites et de grands progrès réalisés par la Monarchie elle-même. A partir du 10 août 1792, cette matrice abattue sous les coups des révolutionnaires ne devait jamais se relever et allait être progressivement remplacée par une autre : la République.
Cela n’est pas un hasard si à partir de cette date, les langues anciennes, le latin et le grec, les langues tout court et surtout l’enseignement de l’histoire furent progressivement remplacés et refoulés dans les profondeurs de la classe… pour être substitués par la matière qui règne actuellement sur la nouvelle matrice : les mathématiques. Ce n’est pas un hasard si les grandes écoles comme celle de Polytechnique, qui fut créée en 1794, vit le jour dans la fournaise révolutionnaire. Depuis lors, l’histoire, matière dominante avant la Révolution, a été reléguée au rang de sous matière et est actuellement en danger de devenir une option au même titre que la musique ou le théâtre dans les classes supérieures du secondaire. Car la connaissance de l’histoire c’est : réfléchir, critique et surtout comprendre et se projeter vers l’avenir…
Cette matrice républicaine a connu de grandes évolutions et fut peaufinée au moment de la IIIe République avant de connaître, dans le sillage des grands événements du XXe siècle, une refonte en profondeur durant la Ve République. Celle dans laquelle les Français vivent désormais. Elle a pour rôle de maintenir la population dans les rouages du système en s’attachant à contrôler ce qui déclencha la fin de l’ancienne matrice : l’opinion publique et la presse. A ce sujet, les leçons retenues furent d’abord la censure et le contrôle direct des médias (Bonaparte, Restauration, Second Empire), puis progressivement un système où la presse elle-même ne fut plus un instrument d’information et de mise en danger de la matrice, mais un serviteur zélé de cette dernière.
Désormais, en haut de ce système se trouvent les agences de presse, dont l’AFP à l’échelle de la France. Dans plus de 80 % des cas, les articles de la très grande majorité des journaux et médias français sont écrits par des anonymes de l’AFP et copiés collés dans toutes les lignes des journaux nationaux…et régionaux. Coluche, il y a déjà plus de trente ans http://www.youtube.com/watch?v=9hcEQ9GD6io, dénonçait la presse en démontrant la similitude des informations données aux Français et expliquait magistralement comment l’information était traitée. Aujourd’hui bien sûr, avec l’arrivée d’Internet, les données du problème ont changé, et un bug pourrait bien s’être glissé dans la matrice. Ce bug lui fait peur au point que des politiciens du PS au sein du Sénat se sont demandés si l’Etat ne devrait pas prendre le contrôle des informations qui circulent sur la toile, les sites et les médias hors contrôle des pouvoirs devenant un réel danger.
Pour aller plus loin dans la pensée d’Adrien Abauzit, nous dirons que la matrice est en fait une superposition de matrices, la première à l’échelle nationale, une seconde à l’échelle européenne et enfin une dernière à l’échelle internationale dans l’ordre croissant de domination. Dans ce gigantesque appareil virtuel de contrôle, il s’agit d’éduquer les citoyens afin de les persuader de la nécessité de conserver le système actuel, comme étant le système le plus abouti et comme étant celui garantissant le bonheur de la majorité. A chaque échelon de la matrice se trouvent de grandes institutions défendant bec et ongles cette construction, même si l’adage romain Panem et circensesgarde beaucoup de sa pertinence : du pain et des jeux, complétée par du pain, du vin et des jeux !
La matrice en elle-même, tant que la majorité des citoyens sont repus, même insatisfaits, fonctionne et diffuse sans cesse ses informations : à l’école de la République, de l’école maternelle jusqu’à l’Université, à la télévision, à la radio et dans les différents médias, par le biais de la publicité sur tous les supports : « La bagnole, la télé, l’tiercé c’est l’opium du peuple » chantait Renaud dans sa chanson Hexagone en 1975. De nos jours bien sûr les choses ont changé, mais les cadres de la matrice sont toujours les mêmes. Un parti unique décomposé en factions plus ou moins différentes, dont deux particulièrement se partagent les manettes du pouvoir afin de donner l’illusion au peuple qu’il contrôle lui-même la matrice par le fameux Hochet du suffrage universel, l’outil génial de la matrice pour endormir les populations.
Et puis dans les cas extrêmes et dangereux où la matrice serait en danger, il reste toujours l’arme ultime : autrefois, il s’agissait de brandir le spectre des terroristes anarchistes et des socialistes révolutionnaires, aujourd’hui celui des hordes fascistes tapies dans l’ombre et menaçant de plonger les populations dans des temps de malheur dont la matrice essayerait de toutes ses forces… de vous protéger. Il reste à savoir à notre époque si en s’affranchissant de la matrice nationale, la France aurait encore les forces de braver les matrices européenne et internationale comme ce fut le cas durant la Grande Révolution, lorsque les volontaires de 1791 et 1792 bravaient ce qu’ils appelaient « les armées d’esclaves des tyrans ». N
Des scientifiques russes savent où se cache la « matière noire »
« Nous savons où chercher, a déclaré le groupe de physiciens russo-américain. Elle forme un disque autour des galaxies, des étoiles et des planètes. »
Voir l’invisible et connaître l’inconnu, voilà la devise qui guide actuellement le travail de l’équipe de chercheurs russo-américains de l’Université d’Harvard. Sur la question de la « matière noire » nous avons aujourd’hui plus de questions et d’hypothèses que de faits établis. Jusqu’à récemment, on pensait que les particules de cette substance interagissaient à peine les unes avec les autres. L’équipe scientifique dirigée par Andrew Katz a réfuté cette hypothèse dans un article de la revue Physical Review Letters. Les particules de « matière noire » doivent être différentes : non pas passives mais actives. Les scientifiques pensent qu’il y a des protons et des électrons « noirs » qui interagissent pour former des atomes « noirs ».
La nature de cette substance mystérieuse est probablement similaire à celle de la matière ordinaire, a dit Katz. Les interactions se produisent vraisemblablement non seulement au niveau subatomique, mais aussi entre les atomes « noirs ».
L’activité et l’interaction des particules de « matière noire » a été abordée par le groupe de recherche via l’analyse des effets gravitationnels. Selon eux, la « matière noire » forme des disques autour des galaxies, des étoiles et des planètes. Ces agglomérats de substance imperceptible peuvent résulter de l’interaction entre des protons et des électrons « noirs ». Cela provoque une perte d’énergie, et ainsi les particules se mettent à se déplacer plus lentement, explique Andrew Katz. Cela conduit à leur agglomération et à la formation d’un disque plat autour de la galaxie. Comme cela se produit avec la matière ordinaire.
Les physiciens ont également supposé que les atomes « noirs » pouvaient former un plasma « sombre », qui ont conduit par effet d’entraînement à la formation de l’univers. Et maintenant, les particules mystérieuses influent sur les objets spatiaux.
« La théorie du disque « sombre » » constitue une nouvelle étape dans la compréhension de l’histoire de l’univers, a commenté Sean Carroll, astrophysicien du California Institute of Technology.
Les effets gravitationnels causés par les disques de « matière noire » devraient être enregistrés par le satellite Gaia, selon Carroll. Il s’agit du télescope superpuissant de l’Agence spatiale européenne qui sera lancé en orbite à l’automne 2013 et permettra de constituer une carte détaillée de la galaxie. Les scientifiques espèrent alors obtenir une confirmation de leur théorie. N
Les services secrets lisent les sms des citoyens chinois
Snowden a donné aux journalistes les documents confirmant les attaques répétées, effectuées par les services de renseignement américains contre certaines entreprises en Chine. En particulier, en 2009, des agents spéciaux ont piraté les ordinateurs de la compagnie de télécommunications Pacnet, qui gère le réseau de câbles à fibres optiques marines dans la région Asie-Pacifique.
http://french.ruvr.ru/news/2013_06_23/Les-services-secrets-lisent-les-sms-des-citoyens-chinois-1362/
Shenzhou-10 passe la 2ème phase du programme spatial de la Chine
Le programme de vols habités en Chine est composé de trois étapes. La 1ère étape prévoit des lancements de deux appareils spatiaux avec des astronautes à leur bord, notamment Shenzhou-5 en 2003 et Shenzhou-6 en 2005. La 2ème étape, qui est mise en œuvre actuellement, prévoit le développement de la technologie d'amarrage des appareils en orbite. Cette étape est extrêmement importante pour la réalisation de la troisième phase du programme, dont la création de la station spatiale de la Chine en 2020.
http://french.ruvr.ru/news/2013_06_23/Shenzhou-10-passe-la-2eme-phase-du-programme-spatial-de-la-Chine-2225/
Des centaines de milliers de personnes protestent au Brésil
Un projet de loi visant à limiter la possibilité pour les procureurs fédéraux à enquêter sur les crimes est devenu la cause des manifestations. Les Brésiliens estiment que cette loi est développée pour protéger les fonctionnaires corrompus de poursuites pénales.
Au moins 60 000 personnes dans la ville de Belo Horizonte ont tenté de percer vers le stade de football, où se déroulait un match des équipes nationales du Mexique et du Japon. La police a utilisé des gaz lacrymogènes. Au cours des affrontements 8 personnes ont été blessées, 4 d'entre eux sont les agents des forces de l'ordre.
« Les Britanniques sont encore pires que les États-Unis » (Snowden)
The Guardian a écrit que l'opération de renseignement britanniques, qui a le nom de code Tempora, dure environ 18 mois.
http://french.ruvr.ru/news/2013_06_23/Les-Britanniques-sont-encore-pires-que-les-Etats-Unis-Snowden-5979/
Le Grand Rabbin d'Israël a renoncé à ses fonctions temporairement
Le Grand Rabbin ashkénaze, Yona Metzger d'Israël, a suspendu volontairement l'exécution de ses fonctions principales avant l'achèvement de l'enquête policière dans le cadre de laquelle il est soupçonné de corruption et de blanchiment d'argent, ainsi que du détournement des dons pour un montant des centaines de milliers de shekels.
Metzger, qui, après avoir subi plusieurs heures d'interrogatoire a été placé en résidence surveillée, insiste sur son innocence.
Cette semaine, la maison et le bureau du chef spirituel des Juifs ashkénazes (des ressortissants des pays occidentaux) ont été fouillés, et trois de ses assistants ont été arrêtés.
La France exhorte les rebelles en Syrie à expulser les extrémistes
Le président français, François Hollande, qui est en visite au Qatar, a exhorté l'opposition syrienne à « reprendre le contrôle » sur les territoires pris par des extrémistes. Hollande a également déclaré que les extrémistes pourraient « profiter du chaos » dans le pays et, sous ce prétexte, « Bachar al-Assad continuera à assassiner ».
Le président français a également commenté la décision du groupe des Amis de la Syrie sur l'augmentation de l'aide aux rebelles: « Il s'agit d'un soutien de l'opposition syrienne, du renforcement de ses éléments, qui garantissent la préparation d'un transfert pacifique du pouvoir et la résolution des conflits ».
La destitution de Saakachvili sera déclarée les prochains jours
La semaine prochaine, le parlement géorgien pourrait entamer le procédure de destitution du président Mikhaïl Saakashvili, a déclaré le représentant de la majorité parlementaire, Gia Jorjoliani, dimanche soir à Tbilissi. Selon lui, « il y a des raison suffisantes pour faire démissionner Saakashvili ».
Aussi ce dimanche, Saakashvili a réaffirmé que des caches d'armes, des munitions, des médicaments et des vidéos de torture et d'humiliation des personnes, qui ont été découvertes le 17 juin dans Samegrelo (Géorgie occidentale) ont été créées sous ses ordres.
Nelson Mandela dans un état « critique »
L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé depuis seize jours pour une infection pulmonaire, est dans un état « critique » depuis vingt-quatre heures, a annoncé la présidence dimanche soir, citée par l'AFP.
« L'état de l'ancien président Nelson Mandela, qui est toujours à l'hôpital à Pretoria, est devenu critique », a-t-elle écrit, notant que le président Jacob Zuma, le vice-président de l'ANC - le parti au pouvoir - Cyril Ramaphosa et Graça Machel, l'épouse de M. Mandela, se sont rencontrés à l'hôpital dimanche soir pour discuter de la situation.
Douze morts dans des heurts entre armée et sunnites au Liban
Dix soldats et deux activistes sunnites sont morts dimanche à Saïda, au sud de Beyrouth. Ils ont perdu la vie dans des affrontements entre l'armée et les partisans d'un imam sunnite radical hostile à l'intervention militaire du Hezbollah chiite en Syrie.
Les heurts, qui ont fait également une cinquantaine de blessés, ont éclaté après l'arrestation d'un adepte du cheikh Ahmed al Assir, selon des sources locales. Les partisans du cheikh ont ensuite affronté des membres du Hezbollah à l'arme automatique et au lance-roquettes. D'autres ont attaqué les forces de sécurité en représailles et appelé tous les partisans d'Assir à descendre dans les rues du pays.
"L'armée s'efforce depuis des mois de tenir le Liban à distance des problèmes de la Syrie et elle a refusé, comme on lui demandait à plusieurs reprises, de réprimer le groupe de cheikh Ahmed al Assir", a déclaré le commandement militaire dans un communiqué.
"Mais ce qui s'est produit aujourd'hui dépasse tout ce à quoi on pouvait s'attendre. L'armée a été attaquée de sang-froid dans une tentative d'allumer la mèche à Saïda, comme en 1975", a-t-elle ajouté. Une allusion à l'année de déclenchement de quinze années de guerre civile au Liban.
Appel à la mobilisation
Dans une vidéo diffusée sur le site YouTube, le cheikh Assir a lancé un appel à la mobilisation de son camp: "Nous exhortons tous nos partisans, où qu'ils soient, à venir protéger notre religion, nos femmes et notre honneur."
Des affrontements entre les deux groupes avaient déjà fait un mort mardi à Saïda, ville côtière majoritairement sunnite. Les violences liées au conflit syrien, qui oppose le clan alaouite d'Assad soutenu par le Hezbollah à des rebelles principalement sunnites, étaient jusqu'ici centrées sur Tripoli, la deuxième ville du Liban.
(ats / 24.06.2013 00h57)
GB : un "objet suspect" découvert près d'une mosquée
Environ 150 personnes ont été évacuées de leurs habitations dimanche pendant quelques heures autour d'une mosquée près de Birmingham (centre de l'Angleterre) où des experts en déminage ont neutralisé un "objet suspect", a annoncé la police. La police a précisé qu'il s'agissait d'un acte de nature criminelle visant la communauté musulmane.
Les forces de l'ordre ont été appelées samedi soir à l'adresse du lieu de culte, dans la ville de Walsall, au nord de Birmingham, où un particulier avait trouvé vendredi l'objet, dont la nature n'a pas été révélée par la police.
Un cordon de sécurité a été mis en place autour de la mosquée Ashia et une équipe d'experts en déminage a ordonné dimanche matin l'évacuation "par précaution et temporairement" de 39 habitations situées autour de la mosquée, soit quelque 150 personnes.
Le commissaire Keith Fraser a précisé que "l'objet suspect" ne représentait plus de danger. "Les enquêteurs continuent à travailler dur pour tenter d'établir la nature de cet objet et comment il est arrivé là", a-t-il dit dans un communiqué.
La police a indiqué qu'elle considérait l'incident comme un "crime visant une communauté", "même si le motif pour lequel l'objet a été placé près de la mosquée n'est pas encore clair", a ajouté le commissaire.
"Nous avons d'excellentes relations avec la population locale et nous n'avons jamais eu aucun problème dans notre mosquée", a pour sa part indiqué un porte-parole de la mosquée Ashia, Ziaul Haq.
La police locale a précisé avoir augmenter les patrouilles dans cette zone et autour de tous les lieux de prière, "afin de rassurer ceux qui pourraient s'inquiéter".
Le Royaume-Uni a connu ces dernières semaines une augmentation des incidents contre les musulmans, depuis le meurtre du soldat Lee Rigby, poignardé en pleine rue à Londres le 22 mai par des hommes soupçonnés d'être des islamistes.
"Ne pliez pas!": L'hebdomadaire allemand Der Spiegel fait sa Une en turc en soutien aux manifestants
Sous le titre "Ne pliez pas!", l'hebdomadaire allemand der Spiegel fait pour la première fois de son histoire sa Une en turc en signe de soutien aux manifestants anti-Erdogan, et consacre une dizaine de pages en turc et en allemand à la fronde stambouliote.
"Boyun Egme" ("ne pliez pas"), proclame le prestigieux magazine sur sa couverture parue dimanche avec une photo d'une jeune femme portant cette pancarte. "Pour la première fois en 66 ans d'existence, l'article de Une de Der Spiegel paraît aussi en langue turque", explique-t-il.
"C'est un geste, un signal", ajoute-t-il alors que l'Allemagne compte la plus forte communauté turque à l'étranger, avec quelque 3 millions de Turcs ou de personnes d'origine turque.
"Les événements en Turquie, officiellement candidat à l'adhésion à l'UE, les sorties (verbales) du ministre turc aux Affaires européennes contre la chancelière Angela Merkel, la répression et la fracture qui traverse la société turque ne sont en aucun cas une 'affaire intérieure' comme le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan l'a prétendu ces dernières semaines", explique encore Der Spiegel.
"Cela nous regarde tous: les Turcs et les Allemands, les Allemands d'origine turque, les Européens", ajoute-t-il.
Berlin et Ankara se sont livrés ces derniers jours à des échanges verbaux cinglants alors qu'Angela Merkel a eu des mots très durs sur la répression des manifestations anti-gouvernementales en Turquie.
Les conservateurs allemands de la chancelière Angela Merkel ont réaffirmé dimanche dans leur programme électoral leur opposition à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne alors que Berlin et Ankara ont eu des paroles sévères l'un pour l'autre ces derniers jours.
L'Union chrétienne-démocrate (CDU) et son alliée bavaroise de la CSU ont renoncé à employer le terme de "partenariat privilégié" entre la Turquie et l'Union européenne, au motif que Ankara était opposé à la formule.
"Nous avons renoncé à ce terme car ce que nous tenons pour quelque chose de bon (le terme de partenariat privilégié, ndlr) n'est pas considéré comme tel par l'autre partie", a expliqué la chancelière lors d'une conférence de presse dimanche soir à Berlin.
Sur le fond, rien de changé, le programme parle "d'approfondissement et d'amélioration du partenariat", a expliqué Horst Seehofer, chef de la CSU. "Nous voulons une coopération si possible forte entre l'Union européenne et la Turquie ainsi qu'une étroite collaboration stratégique dans les questions de politique étrangère et de sécurité", peut-on lire dans le programme pour les élections législatives du 22 septembre.
Les Unions chrétiennes se sont toujours montrées hostiles à l'adhésion de la Turquie assurant que le pays ne remplissait pas les critères. "L'Union européenne serait en outre débordée en raison de la grandeur du pays et de sa structure économique", répète le texte de près de 130 pages présenté dimanche.
Islamophobie à Argenteuil… Agressions et Tergiversations
Chirurgien Obstétricien, Ancien Vice-président d’Aide Médicale Internationale
La succession d’agressions anti musulmanes dans la ville d’Argenteuil nous invite à une lecture circonstanciée de cet accès d’Islamophobie. Si la stigmatisation des musulmans en France est un sport politique national à droite comme à gauche sans parler du joker de service (le Front National), la banalisation des propos et l’indigence de la représentativité «communautaire» ou cultuelle donnent des ingrédients aux semeurs de troubles et aux marionnettistes de tous poils.
Argenteuil est devenu un laboratoire de l’Islamophobie, par les successions des évènements (Intimidations, agressions). Le dernier épisode est préoccupant puisqu’il s’agit d’une agression gratuite d’une jeune femme parce qu’elle porte justement le voile et au sein d’un quartier peuplé par un nombre conséquent de musulmans. Le voile des jeunes musulmanes constitue malgré les attaques d’état successives sur ce bout de tissu, une donnée dans le paysage urbain. Dévoilement, arrachement de cheveux et coups de pied, suivis d’une médiatisation, courte mais suffisante afin de terroriser toutes les jeunes femmes voilées et observer la réactivité de «grand corps malade» musulman. Telle est la lecture de l’expédition (expérience) qui a été menée dans le laboratoire d’Argenteuil.
Entre colère, rassemblement devant la mairie, cacophonie, tout honnête homme musulman a légitimement peur qu’il n’y aurait, comme à chaque fois, aucune leçon à tirer de cette douloureuse agression, faute d’élite visionnaire, participative et de rassemblement.
Les médias dominants qui ont relayé cette agression de Leïla, la jeune femme de 21 ans et qui a fini par faire une fausse couche, n’ont pas cherché à lui donner un nom ni même un prénom. Le fait qu’elle soit voilée est amplement suffisant pour la mettre dans le camp des indigènes sans nom. Une soumise aliénée ou auto aliénée et qui ne mérite pas le respect due à une citoyenne libre et libérée !! Une couverture plus longue et des déclarations politiques auraient pu attirer une certaine sympathie de la part de l’opinion publique. Or ce n’est pas du tout le fait recherché.
Vint alors le moment de rassemblement des associations aussi bien de la ville d’Argenteuil (3ème ville d’Ile de France, avec une présence musulmane ou présumée telle massive), des associations musulmanes ou d’autres contre l’Islamophobie. Quelques personnes de bonne volonté, des habitants excédés et très peu d’élite musulmane, qui continue de regarder ailleurs.
J’ai assisté à la réunion préparatrice des actions à entreprendre face à ces successions d’agressions islamophobes. Elle a duré cinq heures pour juste nous mettre d’accord ou plutôt convaincre les organisateurs pour faire quelque chose afin de répondre à l’appel de la colère légitime des familles et surtout des jeunes victimes tous les jours à cause du délit de faciès. Ne rien faire ou avoir une réponse distanciée ne permettra plus aux responsables associatifs de canaliser des colères accumulées et légitimes. La tension est telle que des débordements sont à craindre pas en organisant un rassemblement ou une manifestation mais en ne faisant rien.
Au fil des échanges je voyais s’évaporer le souhait de quelques-uns de sortir grandis suite à cet incident. A savoir la création d’une organisation qui prendra à bras le corps la défense des musulmans. Pas seulement une association ou un collectif de militants, qui jouent leur rôle et ne déméritent pas, mais d’un organisme plus construit, et qui ne sera pas financé bien évidement par George Soros. Organisme réfléchi qui travaille sur le long terme pas seulement sur l’émotionnel comme on a hélas, trop l’habitude de la part des musulmans.
La demande est toute simple, les citoyens français de confession musulmane vivent de fait un sécularisme en occident. Ceux qui restent un tant soit peu attachés à leur foi et ses prérogatives demandent comme tous les autres Français la sécurité. On est forcés de constater à longueur de témoignages des uns et des autres habitants du laboratoire d’Argenteuil, que la police sensée les sécuriser est ressentie surtout par les jeunes comme un ennemi. Décidément rien à changer depuis les émeutes de novembre 2005. Ceci est très préoccupant et demande un changement urgent, mais ce changement des rapports entre la police et les habitants ne se fera pas tout seul.
Le vivre ensemble dont se targue les éditorialistes surtout de gauche est une demande première des musulmans. Nous souhaitons vivre ensemble en France qui est aussi notre pays et nous demandons un peu de tolérance et moins de stigmatisation.
Le témoignage du père de Leïla fait resurgir à ceux qui l’écoutent qu’il s’est senti orphelin face à l’agression de sa fille, justement parce qu’elle porte un foulard, exactement comme toutes les jeunes filles qui souhaitent le porter tout en ayant accès à l’éducation. Une exclusion pour les unes et une agression pour les autres.
Les musulmans sont en émoi, également orphelins de leurs «instances représentatives » et ne citant ici que le CFCM, agence de la république et l’UOIF, nos frères musulmans de France, les autres représentations sont inaudibles et sans véritable espace aussi bien «communautaire» que médiatique. A moins de chercher notre célèbre imam tartuffe Chalghoumi actif dans la stigmatisation da sa propre religion et de certains de ses coreligionnaires. On aimerait bien l’entendre et essayer de comprendre ce que pourrait-nous dire ce pourfendeur de l’Islam, mit par les appareils comme modèle de tolérance et … de bêtise.
Au même moment de la réunion, les imams des mosquées d’Argenteuil ont été invités par les autorités, afin de calmer les musulmans qui vont à la mosquée. Le bon vieux réflexe colonialiste et paternaliste.
A la fin de cette réunion marathon, la montagne a accouché d’une souris, juste un sit in silencieux et le samedi pas le vendredi. Je suis reparti avec un nœud dans la gorge, craignant pour mes sœurs et mes filles dans des rues devenues inhospitalières, et des éventuelles manipulations qui peuvent en découler.
L’expérience nous enseigne qu’on ne respecte que les gens respectables et la classe dirigeante française et ses corps constitués ne sont pas encore dans cette démarche. Cela demande, d’une part une déconstruction de l’image surannée à notre égard, érigée d’un héritage coloniale honni et d’autre part l’émergence d’une véritable élite musulmane consciente des enjeux et qui s’engage pour le vivre ensemble dans leur pays qui est la France. Pour le moment les diplômés musulmans, faussement protégés, doivent se dirent en ayant vent de ce qui se passe à Argenteuil : « Jusqu’Ici, tout va bien !! »
Les prisons sont pleines d'innocents
Je ne parle pas des gens qui sont en prison pour des actions qui ne devraient pas être considérées comme des crimes, bien qu'il y en ait. Je ne parle pas des gens qui sont arrêtés, accusés et poursuivis par un système raciste qui fait que certaines personnes ont bien plus de chances que d'autres coupables des mêmes faits de finir en prison, bien que cela soit vrai aussi, comme il est tout aussi vrai que le système est plus clément avec les riches qu'avec les pauvres. Je parle des hommes (ce sont surtout des hommes) qui ont été jugés coupables de crimes qu'ils n'ont tout simplement pas commis. Je n'inclus même pas dans ce nombre les gens enfermés à Guantanamo, Bagram ou dans les prisons pour immigrants. Je parle juste des prisons qui sont près de chez nous et qui sont pleines de gens de nos quartiers.
Je ne sais pas si le nombre d'erreurs judiciaires a augmenté en pourcentage. Ce qui a indiscutablement augmenté, c'es le nombre de condamnations et la durée des peines. La population carcérale a explosé, elle s'est multipliée plusieurs fois. Et tout cela est le fruit d'un climat politique qui a encouragé les législateurs, les juges, les procureurs et la police à mettre des gens en prison -au lieu d'empêcher que des innocents soient condamnés. L'augmentation des détenus n'a aucun rapport avec une quelconque augmentation de la criminalité.
On a aujourd'hui des preuves que les erreurs judiciaires sont courantes. Ce qui a permis d'établir ces preuves, c'est surtout le fait que des indices (comme du sperme et du sang) préservés après les condamnations prononcées pendant les années 1980, surtout pour viol mais aussi pour meurtre, ont pu être soumis à des tests ADN. A cela s'ajoute d'autres facteurs : le fait que des meurtriers ou des violeurs peu méthodiques aient omis d'utiliser des préservatifs, les progrès scientifiques sur l'ADN qui aident à condamner le coupable et à exonérer l'innocent, le boulevard ouvert aux appels à certains égards plus large avant la promulgation du Antiterrorism and Effective Death Penalty Act (Loi anti-terroriste et d'application effective de la peine de mort) de 1996 et le travail héroïque d'une poignée de gens.
Il suffit d'examiner les plea bargains* et les procès qui aboutissent à des peines d'emprisonnement ferme, pour acquérir la certitude que de nombreux condamnés sont innocents. Mais ce sont les tests ADN qui ont ouvert les yeux à beaucoup de monde. Le problème c'est que la plupart des prisonniers n'ont pas de traces ADN qui puissent être testées pour prouver leur innocence. On parle ici de 1138 prisonniers dont l'innocence a été prouvée sur la petite quantité de prisonniers qui avaient des traces ADN à tester. Si on extrapole ces données à toute la population carcérale cela ferait 136 000 personnes innocentes enfermées dans les prison étasuniennes aujourd'hui. Dans les années 1990, une enquête fédérale a révélé que les test ADN, qui étaient alors nouveaux, permettaient d'innocenter 25% des suspects. Faîtes le calcul.
Bien sûr ce n'est qu'une approximation parce que le taux d'erreurs judiciaires pourrait être plus élevé ou plus bas dans l'échantillon en question que dans l'ensemble des prisonniers. Mais il est quand même certain qu'un grand nombre de vies (celles des condamnés et celles de leurs proches) ont été détruites - sans compter celles des victimes supplémentaires des vrais coupables laissés liberté.
On peut se rendre compte que le taux d'erreurs judiciaires s'étend, au moins approximativement, à toute une variété de condamnations en se penchant sur la manière dont ces condamnations ont été réalisées. Dans son livre: Convicting the Innocent: Where Criminal Prosecutions Go Wrong (Condamner des innocents: les lacunes du système judiciaire), Brandon Garrett examine les jugements des 250 premiers prisonniers innocentés par les tests ADN. Garrett met en évidence de gros problèmes systémiques qui pourraient être résolus mais qui ne le sont pas.
Sur les 250, 76% avaient été "reconnus" par un témoin parfois seulement manipulé mais le plus souvent harcelé ou menacé par la police ou le procureur. Des expertises médicolégales erronées parfois pour cause d'incompétence ou de négligence mais souvent délibérément falsifiées, avaient entraîné 61% des condamnations. Des informateurs, surtout des indicateurs de prison, la plupart d'entre eux manipulés ou soudoyés par la police ou le procureur avaient contribué à 21% des condamnations. Dans 16% des cas, les accusés avaient soi disant avoué leur crime mais ces "aveux" avaient été obtenus par l'intimidation, la manipulation, la brutalité ou le simple mensonge. Garrett craint que des problèmes similaires ne gangrènent tout le système de justice étasunien dans son entier.
Garrett se concentre sur les problèmes de politique et de perspective. Les gens qui croient que tous les témoins sont fiables et impartiaux peuvent en toute bonne foi se tromper lourdement. Les gens qui ne se rendent pas compte qu'il existe des fausses confessions ne les reconnaîtront pas. Mais ces gens-là ne font pas partie du système de justice criminelle où la conscience de ces problèmes est grande mais étouffée. Les juges demandent bien si les témoins n'ont pas été incités à reconnaître un accusé mais ils se soucient fort peu de la réponse. Garrett commence et termine son livre en affirmant que presque tout le monde a de bonnes intentions, mais les pages intermédiaires de son livre sont gonflées d'exemples qui semblent prouver le contraire. Quand je lisais son livre, je n'ai pas cessé de noter dans la marge : "Est-ce que ce type voulait vraiment bien faire?"
Est-ce que les policiers qui forcent quelqu'un à avouer quelque chose qu'il n'a pas fait ont de bonnes intentions? Quand ils font de fausses déclarations au tribunal, ont-ils de bonnes intentions? Quand ils arrêtent l'enregistrement des procédures chaque fois qu'ils donnent de nouveaux éléments au prévenu, ont-ils de bonnes intentions? Quand ils dissimulent des preuves? Quand ils en détruisent? Quand ils poussent les témoins à identifier une personne donnée au cours des identifications,? Quand ils hypnotisent les témoins? Quand le procureur met en avant de fausses preuves scientifiques en mentant délibérément? Quand les procédures élémentaires pour éviter les erreurs judiciaires sont connues mais ignorées? Quand les experts mentent pour gagner leur vie? Quand les laboratoires de la police criminelle falsifient les rapports pour que les preuves qui disculperaient l'accusé n'apparaissent pas? Quand la police ou le parquet soudoie d'autres condamnés ou coaccusés pour témoigner et leur dire ce qu'ils veulent entendre, mais mentent sur la procédure? Quand on refuse à l'accusé une assistance compétente ou qu'on l'empêche d'appeler des témoins? Quand le juge se comporte comme s'il était le procureur? Quand les jurés menacent ou font pression sur un autre juré pour qu'il vote "coupable"?
"On ne voit jamais de procureurs être sanctionnés ou faire l'objet de mesures disciplinaires pour mauvaise conduite", écrit Garrett, qui connaît sûrement la citation: "Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument." Garrett dit qu'il est nécessaire de réformer sérieusement le système et il cite la Caroline du Nord qui a mis en place une commission pour protéger les innocents au lieu de les enfermer. Si vous croyez que c'est la mission des Cours d'Appel d'aider les innocents, lisez donc ce qu'elles ont fait dans les 250 cas en question. Dans 23 cas, la victime a été jugée plus d'une fois pour le même crime. Une fois de temps en temps le système marche et la justice libère un innocent - juste assez souvent pour que l'espoir subsiste chez les condamnés de tirer un jour le gros lot. Même quand c'est l'ADN qui innocente un prisonnier, un procureur peut proposer de le rejuger et puis le laisser pourrir en prison sans rien faire pendant des années. La Caroline du Nord vient de voter une loi pour réformer la procédure pour les témoins qui prescrit l'enregistrement des interrogatoires des témoins, une meilleure protection des preuves et un meilleur accès aux tests ADN, etc.
Mais ce qui a le plus besoin d'être réformé c'est l'état d'esprit. Et cela serait plus rapide si nous prenions conscience des comportements actuels. Les jurés et les juges devraient être conscients que pour bien des policiers et des procureurs, obtenir une condamnation est plus important que de découvrir la vérité. Ils ne devraient pas pour autant basculer dans l'autre extrême et préjuger d'eux mais ils devraient certainement savoir à qui et à quoi ils ont affaire. Si dans notre société, nous attachions autant d'importance à la liberté des innocents qu'à la condamnation des coupables, nous traiterions les juges, les procureurs, les avocats et la police différemment. Un procès "réussi" serait tout d'abord un procès qui n'a fait de tort à personne. Les policiers qui ont établi un alibi pour un suspect seraient complimentés et promus tout autant que ceux qui ont trouvé des preuves de sa culpabilité. Un accusé pourrait même un jour être représenté par un procureur qui ferait au moins semblant de croire en la possibilité de son innocence et se conduirait en conséquence.
En attendant nous fabriquons et engendrons des tragédies par milliers. Quand James O’Donnell a été condamné à tort, il s'est mis très en colère et a maudit le juge et le jury. Puis il s'est ressaisi et il a dit: "Je suis désolé de m'être emporté. J'ai essayé d'être le plus poli possible. Je n'aurais jamais pu commettre un tel crime. Et ma vie est fichue maintenant et, je le sais bien, celle de ma femme et de mes enfants aussi. Je ne comprends pas pourquoi le jury m'a fait ça. C'est très mal, ce qu'il ont fait. J'étais chez moi au lit. Je dormais. Je ne frapperais jamais une femme. Je suis marié. Je ne frappe jamais mes enfants, jamais. De ma vie, je n'ai jamais forcé une femme à faire quoi que ce soit. C'est la vérité, la pure vérité devant Dieu... C'est juste... Je suis désolé de m'être emporté. S'il vous plaît, ne détruisez pas ma vie."**
DAVID SWANSON, Press TV
Note:
*Négociation avec la justice pour éviter un procès.
** Pour compléter cet article, voir "Opération Mr Big" ou la manière d'extorquer de faux aveux aux "suspects" en les piégeant: http://www.radio-canada.ca/emissions/enquete/2012-2013/Reportage.asp?idDoc=272575
David Swanson est l'auteur de War is a Lie. Il habite en Virginie.
Pour consulter l'original: http://www.presstv.ir/detail/2013/06/22/310288/us-prisons-full-of-innocents/
Traduction: Dominique Muselet
De dangereux vaccins peuvent provoquer les symptômes du Bébé Secoué
Un terrible drame qui pourrait toucher n’importe quelle famille !
Les parents sont parfois faussement accusés d’avoir secoué leur bébé. Au fil des ans, des parents ont de plus en plus souvent été accusés de maltraitance si le diagnostic de l’enfant présentait la « Triade » des dommages associés au Syndrome du Bébé Secoué (SBS) après avoir reçu un ou plusieurs vaccins. Cette « Triade » comprend des hémorragies à l’intérieur du cerveau, des hémorragies derrière les yeux, l’inflammation ou l’œdème du cerveau.
Lorsque des médecins suspectent qu’un bébé a été violemment secoué, ils examinent le bébé en fonction de la « Triade » de symptômes associés au SBS. Il s’agit d’hématomes « sous-dural » (hémorragies du cerveau), d’hémorragies rétiniennes et d’œdème cérébral.
La « Triade »
Hémorragies du cerveau
Norma Guthkelch, neurochirurgien à la retraite, a été le premier à décrire le Syndrome du Bébé Secoué en 1971 dans le journal Infantile Subdural Haematoma and its Relationship to Whiplash Injuries, dans lequel il analyse 23 cas fortement suspectés d’agression parentale sur des enfants de moins de trois ans. Il conclut que :
Il a été démontré qu’il existait une différence entre la fréquence de l’hématome sous-dural survenant chez des enfants battus et des symptômes identiques provenant d’une autre origine. La fréquence des premiers symptômes était plus élevée que prévu, bien que chez la plupart des enfants qui ne présentaient pas de fracture du crâne, il n’était pas possible de trouver de preuves claires de violences à la tête…[1]
[…]
Toutefois, le fait de secouer violemment un enfant n’est pas la seule cause de la fameuse « Triade ». Ces dommages peuvent également se produire après des chutes, des maladies telles que l’encéphalite et la méningite, des traumatismes de naissance, des carences en vitamines, des maladies génétiques comme le syndrome de fragilité osseuses. Ces causes sont identifiées dans le British Medical Journal online guide Best practice : Abusive Head Trauma in Infants. [2]
Hémorragies derrière les yeux
Le document rédigé par le procureur Dermot Garrett intitulé Overcoming Defense Expert Testiùony in Abusive Head Trauma Cases est très précis lorsqu’il discute l’hémorragie rétinienne à la page 35 [3]. Gerrett fait état d’une communication faite à l’Association Américaine d’Ophtalmologie et de Strabisme (Annual Meeting 2010) qui a analysé les résultats de 62 études d’hémorragies rétiniennes pédiatriques publiées depuis 1965.
Garrett précise que tous les enfants étudiés étaient âgés de moins de 11 ans et avaient subi un examen détaillé par des ophtalmologistes qui avaient diagnostiqué des hémorragies rétiniennes dues à des traumatismes crâniens accidentels ou non accidentels. Les résultats de l’analyse ont montré que 78% des patients dont le traumatisme accidentel avait été confirmé, souffraient d’hémorragies rétiniennes en comparaison avec 5,3% de patients atteints de traumatismes non accidentels, ce qui prouve que tous les cas d’hémorragies rétiniennes ne sont pas nécessairement provoqués par des abus d’enfants.
Oedèmes du cerveau
Une autre cause de la « Triade » des dommages associés au SBS est la méningite/encéphalite, une réaction grave aux vaccinations
Au début de 2013 , Marahendra K. Patel et al. ont publié un article dans le journal Pharmacology and Pharmacotherapeutics, qui traite du cas d’un garçon de 5 mois dont le diagnostic avait été : suspicion d’encéphalopathie post-vaccinale à la suite du vaccin DTC. Les tests ont conclu qu’une réaction à la vaccination DTC était probable. Au cours de leur discussion, les auteurs ont évoqué plusieurs autres cas inquiétants de réactions similaires en Inde. [4]
En 2010, le Dr Lucija Tomljenovic a rédigé un long article qui montrait qu’elle possédait la preuve qu’elle avait découvert de nombreux cas d’enfants qui avaient fait une encéphalite ou une méningite après avoir reçu des vaccins, et ce, à partir de 1983. Ces découvertes, précise-t-elle ont été délibérément occultées par le JCVI du gouvernement britannique. (Joint Committee for Vaccination and Immunization). [5]
Le Dr Viera Scheibner mentionne une encéphalomyélite induite par des vaccins et qui se caractérise par un œdème du cerveau, ainsi que des hémorragies. En 1988, elle a écrit un article qui a été publié dans Nexus sous le titre Syndrome du Bébé Secoué : le lien avec la vaccination. Elle avait été tellement outrée que des parents étaient accusés à tort alors que leurs enfants avaient subi des séquelles de vaccins, qu’elle a commencé son article en écrivant :
« Il y a quelque temps, j’ai commencé de recevoir des demandes de rapports de la part d’avocats ou de parents accusés. Une étude approfondie de l’histoire de ces cas a révélé quelque chose de sinistre et d’inquiétant : dans chacun des cas examinés, les symptômes sont apparus peu de temps après que le bébé ait été vacciné.
Alors que j’enquêtais sur l’histoire médicale personnelle de ces bébés en fonction des notes, des agendas des soignants, ainsi que des dossiers médicaux ,j’ai rapidement pu établir que ces bébés avaient reçu un ou plusieurs vaccins de la série habituelle contre l’hépatite B, le DTC (diphtérie-Tétanos-Coqueluche), Polio, Hib (Haemophilus Influenza type B) – peu de temps avant qu’ils ne développent les symptômes de la maladie avec apparition de dommages cérébraux ou de décès. [6]
Le Dr Harold Buttram et F. Yazbak ont eux aussi publié des articles sur les fausses accusations de SBS et l’encéphalite induite par les vaccins dans leur document intitulé « Syndrome du Bébé Secoué ou encéphalite provoquée par les vaccins : l’histoire du bébé Alan. [7]
Le Dr Buttram commence son étude en écrivant :
« Dans le rapport suivant, le Dr Yazbak et moi-même avons examiné le cas d’un décès infantile qui aurait, selon nous, été diagnostiqué à tort comme Syndrome du Bébé Secoué. Selon nous, la cause du décès de cet enfant est une encéphalite causée par la vaccination. Nous avons étudié ce cas pendant près d’un an. Notre rapport représente un nombre incalculable d’heures d’études, ainsi qu’une enquête approfondie sur les nombreux paramètres techniques de l’affaire. Au travers de cette étude, nous nous sommes rendu compte que le cas que nous avons étudié est représentatif d’une tendance émergente de réactions aux vaccins de plus en plus fréquents administrés aux enfants et qui sont négligés ou mal diagnostiqués par notre système de santé actuel.
L’histoire du petit Alan est terrible. Elle est d’autant plus poignante qu’elle pourrait arriver à n’importe quel jeune couple, à n’importe quelle famille. Bien que le rapport soit nécessairement assez technique, nous voudrions vous prier de bien vouloir le lire. Si vous êtes une jeune personne souhaitant fonder une famille, ce qui est arrivé aux parents du petit Alan pourrait tout aussi bien vous arriver.
En dépit de toutes les preuves qui ont été accumulées, des parents continuent d’être accusés d’avoir secoué leur bébé avant que l’on se soit donné la peine d’explorer minutieusement tous les autres diagnostics possibles.
La technique REID
Quand on suspecte le cas d’un bébé secoué ou d’un accident cérébral, la police est appelée pour interroger les parents et/ou les gardiennes qui s’occupaient de l’enfant. Selon les parents qui ont déjà eu à subir pareils interviews, il s’agirait de procédures extrêmement intimidantes. Beaucoup de parents succombent à pareils interrogatoires intimidants, soit en admettant qu’ils ont endommagé la santé de leur enfant, soit en acceptant une négociation. Il s’agit de la technique de Reid utilisée par les services de police à travers le monde. Cette technique comporte neuf étapes, et, à mon avis, elle est mise en place pour intimider les personnes interrogées et contraindre ces personnes innocentes à avouer.
Voici ces neuf étapes :
1. L’officier de police présentera le suspect avec la preuve qu’il a commis le crime ( Cette preuve peut être réelle ou fausse)
2. L’officier de police présente une histoire qui explique pourquoi la police est persuadée que le/les suspect(s) a / ont commis le crime.
3. Si le suspect tente de nier qu’il a commis le crime, le détective va l’interrompre immédiatement.
4. Si le suspect tente de donner une explication logique pour faire comprendre pourquoi il n’est pas possible qu’il ait pu commettre le crime, cette explication est immédiatement réfutée.
5. A ce stade, le détective fait semblant d’être l’allié du suspect.
6. Ensuite, le détective va examiner le comportement et le langage corporel du suspect pour pouvoir détecter s’il est sur le point de « se rendre ».
7. Le détective ou le policier présentera ensuite plusieurs motifs qui auraient pu expliquer le crime.
8. Le policier va ensuite exhorter le suspect à parler du crime.
9 La confession : à ce stade, le suspect se sent habituellement intimidé et anxieux et la « confession » se produit.
Des chercheurs découvrent la vérité
Au début de cette année, le Dr Michael Innis a publié une étude revue par les pairs dans Clinical Medicine Research. Son étude qui porte le titre : Autoimmunité et dommages non-accidentels chez les enfants, examine le cas de cinq enfants ayant souffert de dommages cérébraux et de fractures après les vaccinations. Après avoir étudié chaque cas en profondeur, il a conclu que la vaccination pourrait être responsable de la « Triade » de dommages communément associés au SBS. [11]
Dans son article, le Dr Innis souligne que la réponse à la stimulation antigénique endommage les cellules bêta du pancréas provoquant ainsi une hypoinsulinémie (niveaux exceptionnellement bas d’insuline dans le sang). Cette situation inhibe l’absorption cellulaire de la vitamine C, entraînant par le fait même un dysfonctionnement du foie, une insuffisance de carboxylation des protéines dépendant de la vitamine K. : situation qui finit par provoquer des hémorragies, ainsi que des fractures (la fameuse « Triade »).
Le Dr Innis conclut son étude en précisant que les fractures, les hémorragies sub-durales, rétiniennes et les encéphalopathies chez les enfants sont des réponses auto-immunes aux stimulations antigéniques chez des individus génétiquement prédisposés.
Il explique que les antigènes les plus habituels sont les vaccins obligatoires, les infections virales, bactériennes ou parasitaires.
Pour comprendre exactement comment les cas de dommages vaccinaux sont si souvent diagnostiqués à tort comme SBS, veuillez s’il vous plaît lire le document du Dr Innis dans son intégralité.
Personnellement, j’ai trouvé que ce document était facile à lire, qu’il était intéressant et révélateur. J’ai été particulièrement touchée quand j’ai réalisé que le Dr Innis a commencé la rédaction de son texte en citant les travaux de la psychologue Lisa Blakemore-Brown qui, en 1995-1996 avait été la première professionnelle à mettre le doigt sur le fait que les parents étaient souvent accusés à tort d’abus après que leur enfant ait subi des dommages après avoir été vaccinés.
Faut-il encore d’autres preuves ?
De nombreux autres professionnels de Santé continuent d’appuyer le fait que des parents sont faussement accusés d’avoir provoqué un SBS. En 2008, Kent R. Holcomb a publié un article :
« Syndrome du Bébé Secoué : Pétition pour soutenir des parents innocents » dans lequel il démontre que la théorie du Bébé Secoué est « instable » vu que l’on parle de cas hypothétiques. [12]…
Depuis des années, la « Triade » des dommages a constitué le seul élément de preuves utilisées dans des procédures criminelles pour condamner des parents pour « Syndrome du Bébé Secoué ». Selon un nombre croissant de professionnels, cette confiance mal placée a donné lieu à la condamnation de nombreux parents innocents accusés de meurtre.
Cependant les temps changent, et comme l’explique Holcomb, l’histoire de la médecine est remplie de pratiques qui, au cours du temps, ont d’abord été acceptées par un consensus de l’opinion médicale pour être ensuite rejetées comme inutiles, potentiellement nocives, voire meurtrières.
Les professionnels de la Santé reconnaissent que le Syndrome du Bébé Secoué est un diagnostic dangereux étant donné les preuves présentées par la biomécanique. Selon Holcomb, l’étude de la biomécanique a prouvé qu’un être humain n’a généralement pas la force physique nécessaire pour causer des lésions cérébrales mortelles en secouant un enfant. Il ajoute que si un enfant devait être secoué comme il est décrit dans les cas de SBS, alors cette violence se traduirait par une incidence élevée de paralysies spinales et de dommages au cou des nourrissons ; ce qui n’a jamais été rapporté en association avec le SBS.
En 2009, Holomb a publié un article s’intitulant : Justification pour une injonction fédérale de suspendre toutes les licences de vaccins basées sur des risques déraisonnables, ainsi que sur des liens avec les pandémies de maladies chroniques.
Holcomb dit très clairement que les vaccins sont dangereux à tous les niveaux. Il déclare qu’une hypothèse n’est pas prouvée tant que toutes les données n’ont pas été prises en compte.
Il précise :
Lors de l’évaluation de la sécurité des vaccins, comme de celle de toutes les autres hypothèses, les Secrétaires à la Santé et aux Services Sociaux ne peuvent accepter que pareille théorie soit prouvée ou l’élever au niveau d’une théorie scientifique, avant que ladite hypothèse soit soumise à une rigoureuse enquête scientifique et que toutes les tentatives de falsification aient échoué.
Evaluer tous les essais cliniques et les études épidémiologiques qui sont disponibles pour soutenir l’hypothèse que « les vaccins sont sans danger », les SHHS devraient reconnaître que chacune de ces études présentent des défauts qui les empêchent de recevoir les évaluations QER1 ou QERII . Les essais cliniques de 21 jours sans contrôles adéquats ne peuvent revendiquer le statut de sécurité à long terme. Chaque étude de population SHHS n’a pas non plus appliqué la méthodologie appropriée et ne s’est pas basée sur un groupe de population approprié. D’autres études de population, telles que les études secrètes VSD ne peuvent être classées comme émanant d’une science valide du fait que leurs données et leurs méthodologies n’ont pas été divulguées. Une hypothèse qui ne peut pas être examinée ou testée n’a rien à voir avec la science ; il s’agit alors plutôt d’un système de croyance. »
Tout au long de son exposé, Holcomb est très clair sur le fait que les vaccins n’ont pas été suffisamment testés ou évalués. Il précise que quand le SHHS veut mettre l’accent sur la qualité des données, il devrait savoir que des opinions répétées basées sur des données de mauvaise qualité ne sont pas susceptibles d’améliorer la qualité des preuves.
A la page trois de son étude Holcomb reprend : « Une hypothèse qui ne peut être examinée ou testée ne relève plus de la science mais plutôt d’un système de croyances. »
Cette déclaration est tout à fait correcte et je pense que la même chose pourrait être dite pour l’hypothèse du Bébé Secoué. L’hypothèse que la « Triade » de dommages peut être provoquée en secouant un enfant n’a jamais été démontrée ; par conséquent, il s’agit aussi d’un système de croyances. En fait la biomécanique a prouvé qu’il n’est pas physiquement possible de secouer manuellement un enfant avec assez de force pour pouvoir provoquer « la Triade » ; réflexion qui est soutenue par les travaux du Dr John D. Lloyd et par bien d’autres. [13]
Conclusion
Il existe de nombreux documents qui montrent que des enfants sont morts dans les semaines, si pas les jours qui ont suivi des vaccinations multiples. Nombreux sont les enfants qui ont été diagnostiqués à tort comme souffrant du syndrome du Bébé Secoué.
Le syndrome du Bébé Secoué est une hypothèse – une théorie – car il n’a jamais été démontré de façon concluante qu’un bébé ait été secoué à mort. Je n’ai pas encore pu trouver les preuves concrètes par rapport au fait que quelqu’un ait si fortement secoué un bébé qu’il soit mort plus tard de la « Triade » des dommages. Il existe cependant un certain nombre d’études biomécaniques montrant qu’il n’est pas possible de secouer physiquement un bébé pour que cela puisse provoquer la « Triade » des dommages associées au Syndrome du Bébé Secoué.
Par conséquent, il nous reste une question à envisager : les vaccinations peuvent-elles causer la « Triade » de dommages associés au Syndrome du Bébé Secoué ?
Il n’existe aucune étude prouvant de manière concluante que les vaccins peuvent provoquer la « Triade » SBS, mais du fait qu’il n’a jamais été possible de considérer que les vaccinations étaient parfaitement sûres, qu’il a toujours été considéré qu’il n’était pas éthique de comparer des enfants vaccinés à des enfants non vaccinés, on n’a donc plus affaire à de la science mais plutôt à un système de croyances, comme l’a suggéré Holcomb.
Ce qui est dramatique, c’est que ce système de croyances est à l’origine de l’incarcération de nombreux parents innocents.
Tous les parents qui sont accusés du SBS ne sont pas des criminels et comme nous l’avons vu, de nombreuses causes peuvent expliquer pourquoi certains enfants ont souffert ou sont morts de ces horribles lésions cérébrales. La profession médicale se doit d’examiner les véritables causes du Syndrome du Bébé Secoué, et tout spécialement la vaccination.
Références
1. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1796151/
2. http://bestpractice.bmj.com/best-practice/monograph/688…
3. http://www.ndaa.org/pdf/Abusive%20HeadTrauma_NDAA.pdf
4. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3284047/
5. www.ecomed.org.uk/wp-content/uploads/2011/09/3-tomljenovic.pdf
6. http://www.bibliotecapleyades.net/salud/esp_salud33d.htm
7. http://www.freeyurko.bizland.com/storyofbabyalan.html
8. http://curiosity.discovery.com/question/nine-steps-reid-interrogation-technique
9. http://www.portland-criminaldefense.com/false-confessions-the-reid-technique/
10. http://vactruth.com/2012/11/08/brainwashed-police-ignore-vaccine-injuries/
11. http://www.sciencepublishinggroup.com/journal/paperinfo.aspx…
12. www.medicalveritas.com/man1828_1835.pdf
13. http://www.drergonomics.com/shakenbaby.html
http://vactruth.com/2013/06/22/shaken-baby-syndrome/
ALBANIE : UN AUTRE PAYS EST-EUROPEEN AVEC DES ELECTIONS CHAOTIQUES
avec PCN-SPO – RIA Novosti - AFP / 2013 06 23 /
http://www.facebook.com/EODE.monitoring
http://www.eode.org/category/eode-international-elections-monitoring/international-elections-survey/
"J’ai fini des études de droit avec d’excellents résultats mais je n'ai pas réussi à trouver un emploi. Les portes du système sont verrouillées par la corruption"
- Flori Lika, 28 ans, à l’AFP
Législatives ce dimanche en Albanie: pouvoir et opposition revendiquent chacun la victoire … A nouveau un pays d’Europe de l’Est voit le système parlementaire faire faillite et les élections déboucher sur le chaos.
La coalition de droite du Premier ministre Sali Berisha et celle de l'opposition du socialiste Edi Rama ont revendiqué chacune la victoire ce dimanche alors que les résultats ne sont attendus que lundi. Dans ce pays de 2,8 millions d'habitants où les sondages d'opinion sont peu crédibles, les deux camps ont assuré leurs sympathisants de remporter ce scrutin.
140 députés seront élus à la proportionnelle, pour un mandat de quatre ans, parmi plus de 7.000 candidats.
Deux autres petits partis, Le Nouvel esprit démocratique de l'ex-président Bamir Topi et l'Alliance rouge et noire (référence aux couleurs du drapeau albanais et sans aucun référent idéologique), une formation ultranationaliste de type néofasciste qui prône la création d'une « Grande Albanie », ont émergé lors de la campagne électorale.
Par ailleurs, alors que les bureaux de vote devaient fermer à 17H00 GMT, la Commission électorale centrale (CEC) a annoncé avoir autorisé la prolongation du scrutin autant que nécessaire en raison d'un nombre important d'électeurs qui faisaient toujours la queue pour voter. A 13H00 GMT, soit quatre heures avant la fermeture prévue des bureaux de vote, le taux de participation était de 36%, supérieur de 3% par rapport à celui enregistré à la même heure lors du scrutin précédent de 2009.
UN SYSTEME ELECTORAL CONSTAMMENT CONTESTE
Suite à des différends entre le pouvoir et l'opposition, trois des sept membres de la Commission électorale centrale (CEC) ont démissionné en avril, laissant la Commission sans la majorité nécessaire de cinq voix pour proclamer les résultats du scrutin. "J'encourage les dirigeants politiques à éviter toute action qui pourrait avoir un impact négatif à moyen et long terme sur le développement de l'Albanie, en échange de gains politiques à court terme", a exhorté le chef de la mission de l'Organisation pour la Sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Tirana Eugen Wollfarth.
On notera à nouveau, comme en Bulgarie récemment, l’absence de toute mission de monitoring électoral – du type d’EODE - indépendante et non-alignée sur l’OTAN. Les budgets étant réservés aux organismes occidentaux …
En juin 2009, l'opposition avait refusé de reconnaître les résultats du scrutin, estimant qu'il avait été émaillé d'irrégularités. Un climat de méfiance règne depuis entre le pouvoir et l'opposition qui avait finalement accepté de siéger au Parlement.
Ces élections sont surveillées de près par Bruxelles qui a déjà, à deux reprises, refusé d'octroyer le statut de candidat à l'adhésion à l'UE à ce pays où, depuis la chute du régime communiste en 1990, appuyée par l’Occident, les résultats des élections ont été systématiquement contestés.
Les principaux rivaux - une coalition de droite formée autour de M. Berisha et une autre de gauche menée par M. Rama -, prônent unanimement l'adhésion à l'UE ainsi que le redressement d'une économie sinistrée.
Le tout sur arrière-plan de crise économique. Durant la campagne, Berisha, un cardiologue de profession âgé de 69 ans, qui domine le paysage politique depuis plus de 20 ans, s'est employé à séduire les électeurs en promettant une augmentation de 6% des salaires et des retraites. Le chômage touche 14% de la population, mais selon l'opposition le taux est supérieur à 40% dans les régions les plus déshéritées du nord de ce pays pauvre. La dette de l'Albanie atteint 62% du PIB et la croissance économique en 2012 a atteint 1,5%.
DES LEGISLATIVES A RISQUE SUR FOND DE VIOLENCES , UN MORT ET TROIS BLESSES
La mort d’un militant de l’opposition et des divergences au sein de la commission électorale entachaient aussi ce dimanche le déroulement des législatives en Albanie et risquaient de refroidire durablement ses espoirs de rapprochement avec l’Union européenne. Trois autres personnes, dont un candidat du parti de droite au pouvoir du Premier ministre sortant Sali Berisha, ont été blessées dans cet incident qui a eu lieu dans la matinée à Laç, à 40 kilomètres au nord de Tirana.
Le chef de l'opposition, le socialiste Edi Rama qui s'est aussitôt rendu sur place, a dénoncé "un grave incident politique (...) visant à intimider les électeurs". "M. Berisha doit assumer l'entière responsabilité. Il doit partir à tout prix" du pouvoir, a ajouté l'ancien maire de Tirana, âgé de 48 ans. nAprès avoir voté à Tirana, sans commenter cet incident, M. Berisha a dit vouloir "assurer les citoyens que leurs voix seront respectés" et a qualifié d'"inacceptable, toute forme d'intimidation".
EODE Press Office
http://www.eode.org/eode-international-elections-monitoring-albanie-un-autre-pays-est-europen-avec-des-elections-chaotiques/