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Les États-Unis ont érigé le premier monument à l'athéisme

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Les États-Unis ont érigé le premier monument à l'athéisme





Le premier monument à l'athéisme dans le monde a été érigé dans la ville américaine de Stark en Floride, près du palais de justice.

Il représente un banc avec un socle, sur lequel les citations des fondateurs de cette théorie sont gravées. L'initiateur de l'érection du monument a été l'organisation Athées américains.

Selon le président de cette organisation, la première chose qui attire votre attention lorsque vous regardez le monument, c'est qu'il a une application pratique. « Les athées ont une approche très réelle et matérielle, c'est pourquoi nous avons décidé de faire un monument en forme d'un banc », a-t-il ajouté.


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Syrie: un ex responsable de haut rang d’Al Qaïda accuse les américains (vidéo)

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Syrie: un ex responsable de haut rang d’Al Qaïda accuse les américains (vidéo)
Cheikh Nabil Naim n’est pas n’importe qui; iĺ est un ancien membre de haut rang d’Al Qaïda et tout ce qu’il dit sur les américains, leurs anciens employeurs, doit être considéré avec beaucoup d’intérêt.

Nabil Naim affirme sans détours que les dirigeants d’Al-Qaïda et de Jabhat Al Nosra reçoivent leurs ordres de la CIA et que la guerre en Syrie est une guerre injustifiée commanditée par les États-Unis qui utilisent le groupe Al Nosra et ses jihadistes.

Il dénonce la guerre médiatique contre le pouvoir syrien et les connivences entre les mercenaires islamistes et les Etats-Unis. Trois objectifs sont poursuivis, selon lui, par les commanditaires et leurs affidés; morceler la Syrie, détruire le Front de la résistance (Syrie, Iran, Hezbollah) et l’abandon du Golan au profit d’Israël.

Cheikh Nabil Naim est le leader historique du mouvement djihadiste islamique en Égypte, lequel avait déclaré la guerre contre le gouvernement égyptien, ce qui a conduit à des violences qui ont endeuillé le pays durant plusieurs années.

Nabil Naiim est impliqué directement dans l’assassinat du président égyptien Anouar Al-Sadate, ainsi que la tentative d’assassinat de l’ancien président Hosni Moubarak. Il a quitté l’Égypte pour le Pakistan en compagnie de celui qui deviendra, à la mort de Ben Laden, le chef d’Al Qaïda, Ayman Al-Zawahiri.

Nabil Naim a dirigé le célèbre camp d’entraînement Safwa où ont été formés les principaux cadres d’Al-Qaïda. Il est devenu très proche de Abdallah Azzam et Ousama Ben Laden, avec lesquels il a établi une étroite relation.

En 1994, il décide de rentrer en Égypte où il sera arrêté après un échange de tirs. Torturé et emprisonné en isolement pendant 10 ans, il ne sera libéré que lorsque le régime de Moubarak est tombé. Après sa libération, il a été rejoint par environ 2.000 de ses partisans qui croyaient à son idéologie. Après un temps de réflexion, il se décida à adopter des principes plutôt modestes et raisonnables en abandonnant la violence.

La version complète sous titrée en anglais.


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Egypte: Des milliers de manifestants à Tahrir pour réclamer le départ du président

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Egypte: Des milliers de manifestants à Tahrir pour réclamer le départ du président








Redoutant de graves troubles, l'armée et la police se sont déployées à travers le pays pour renforcer la protection des installations vitales, notamment du canal de Suez. Et alors que l'épreuve de force a déjà fait huit morts cette semaine, dont un Américain, les militaires se sont dit garants de la stabilité du pays si le climat de crise dégénérait.
Des opposants ont commencé de se rassembler place Tahrir, dans le centre du Caire, où des militants hostiles au président campent depuis plusieurs jours.

Plusieurs défilés anti-Morsi doivent converger en fin d'après-midi vers le palais présidentiel à Héliopolis, un quartier proche de celui de Nasr City, où des islamistes campent quant à eux depuis vendredi, déterminés à défendre la "légitimité" du premier président civil du pays. Des manifestations sont également attendues en province.

Le Parti de la liberté et de la justice, émanation des Frères musulmans, dont est issu M. Morsi a appelé à une "mobilisation générale" pour défendre le chef de l'Etat, premier président égyptien à avoir été librement élu.
Cette journée constitue le point d'orgue de la campagne Tamarrod (rébellion en arabe), le mouvement à l'origine des appels à manifester en masse pour réclamer le départ de M. Morsi, le jour même de l'anniversaire de son investiture.
Tamarrod, soutenu par de nombreuses personnalités et mouvement de l'opposition laïque, libérale ou de gauche, assure avoir collecté plus de 22 millions de signatures pour une présidentielle anticipée, soit plus que le nombre d'électeurs de M. Morsi en juin 2012 (13,23 millions).

Après un an d'une présidence mouvementée, déjà marquée par plusieurs crises, M. Morsi vit son "Jour du jugement", titraient dimanche certains journaux. Le quotidien al-Tahrir, né dans le sillage de la révolte qui a chassé début 2011 le président Hosni Moubarak, y allait lui d'un franc "Dégage" barrant sa Une tout en rouge.

Les clivages sont profonds en Egypte, pays arabe le plus peuplé avec plus de 80 millions d'habitants où le climat persistant de crise pèse lourdement sur une économie marquée par une inflation et un chômage en hausse, et une chute de sa monnaie, la livre égyptienne.

Les adversaires de M. Morsi dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir destinée à instaurer un régime idéologiquement et politiquement dominé par les islamistes, ainsi que son incapacité à relancer l'économie.
Ses partisans en revanche soulignent qu'il puise sa légitimité dans la première élection présidentielle libre de l'histoire de l'Egypte. Ils accusent l'opposition laïque de vouloir un "coup d'Etat", et de faire le jeu des nostalgiques de l'ancien régime.

Mohamed El Baradei, l'une des figures de l'opposition, a appelé samedi M. Morsi à "écouter le peuple" et à laisser se tenir une présidentielle anticipée avant la fin de son mandat en juin 2016.
Le président américain Barack Obama a exprimé samedi son "inquiétude" face à la crise en Egypte et appelé M. Morsi et l'opposition à engager un dialogue "plus constructif".

Craignant des dérapages violents, le département d'Etat a annoncé le départ d'une partie de son personnel diplomatique et conseillé aux Américains de différer tout voyage non-indispensable en Egypte.
Plusieurs pays, dont la France et la Grande-Bretagne, ont diffusé des consignes de prudence à leurs ressortissants, leur recommandant d'éviter les rassemblements ou de limiter leurs déplacements.

Certaines compagnies étrangères ont demandé à leurs salariés expatriés ou leurs familles de partir.
La crainte d'une aggravation de la crise provoque en outre depuis plusieurs jours une ruée des automobilistes sur les stations service, et pousse de nombreux Egyptiens à faire des provisions.
Samedi, plusieurs parlementaires de la chambre haute (Choura), de tendance laïque, ont démissionné pour afficher leur soutien aux manifestations anti-Morsi.

L'opposition a refusé l'appel au dialogue, jugé de "pure façade", lancé cette semaine par M. Morsi pour qui la polarisation extrême du pays pourrait conduire au "chaos". Sa première année au pouvoir a déjà été marquée par plusieurs crises, en particulier fin 2012 lors de la rédaction et l'adoption par référendum d'une nouvelle Constitution soutenue par les islamistes.

Des milliers de manifestants hostiles au président islamiste égyptien Mohamed Morsi réclamaient dimanche sa démission face à ses partisans également mobilisés, faisant craindre de nouvelles violences un an après sa prise de fonctions.
Sur la place Tahrir dans le centre du Caire, site emblématique de la révolte qui fit chuter le régime de Hosni Moubarak en février 2011, une foule affluait agitant des drapeaux tandis que des haut-parleurs diffusaient des chants patriotiques.

"Le peuple veut la chute du régime", scandaient les manifestants, certains brandissant des cartons rouges à l'adresse du président, accusé de gouverner au seul profit des Frères musulmans, le mouvement dont il est issu.
"C'est une deuxième révolution, et Tahrir en est le symbole", affirme Ibrahim Hammouda, un charpentier venu de Damiette (nord) pour se joindre aux rassemblements anti-Morsi dans la capitale.

Redoutant de graves troubles dans cette épreuve de force, l'armée et la police se sont déployées à travers le pays pour renforcer la protection des installations vitales, notamment du canal de Suez. Alors que les heurts entre pro et anti-Morsi ont déjà fait huit morts cette semaine dont un Américain, les militaires se sont dit garants de la stabilité du pays si le climat de crise dégénérait.

Le gros des manifestations est attendu en fin d'après-midi, avec plusieurs défilés anti-Morsi qui doivent converger vers le palais présidentiel à Héliopolis, un quartier proche de celui de Nasr City. C'est à Nasr City, que les islamistes campent depuis vendredi pour défendre la "légitimité" de M. Morsi, le premier président égyptien à avoir été librement élu. Le Parti de la liberté et de la justice, émanation des Frères musulmans, a appelé à une "mobilisation générale" dimanche pour soutenir le premier chef d'Etat civil et islamiste du pays.
Des manifestations sont également prévues en province.

"JOUR DU JUGEMENT"
Cette journée constitue le point d'orgue de la campagne Tamarrod (rébellion en arabe), le mouvement à l'origine des appels à manifester en masse pour réclamer le départ de M. Morsi, le jour même de l'anniversaire de son investiture.
Tamarrod, soutenu par de nombreuses personnalités et mouvement de l'opposition laïque, libérale ou de gauche, assure avoir collecté plus de 22 millions de signatures pour une présidentielle anticipée, soit plus que le nombre d'électeurs de M. Morsi en juin 2012 (13,23 millions).

Après un an d'une présidence mouvementée, déjà marquée par plusieurs crises, M. Morsi vit son "Jour du jugement", titraient dimanche certains journaux.
Le quotidien al-Tahrir, proche de l'opposition, y allait d'un franc "Dégage" barrant sa Une tout en rouge.
Les clivages sont profonds en Egypte, pays arabe le plus peuplé avec plus de 80 millions d'habitants où le climat persistant de crise pèse lourdement sur une économie marquée par une inflation et un chômage en hausse, et une chute de sa monnaie.

Les adversaires de M. Morsi dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir destinée à instaurer un régime idéologiquement et politiquement dominé par les islamistes, ainsi que son incapacité à relancer l'économie.
Ses partisans en revanche soulignent qu'il puise sa légitimité dans la première élection présidentielle libre de l'histoire de l'Egypte. Ils accusent l'opposition laïque de vouloir un "coup d'Etat", et de faire le jeu des nostalgiques de l'ancien régime.

MESURES DE PRECAUTION
L'opposition a refusé l'appel au dialogue, jugé de "pure façade", lancé cette semaine par M. Morsi pour qui la polarisation extrême du pays pourrait conduire au "chaos". Et samedi, Mohamed El Baradei, l'une des figures de l'opposition, a appelé le président à "écouter le peuple" et à laisser se tenir une présidentielle anticipée avant la fin de son mandat en juin 2016.

Le même jour, le président américain Barack Obama demandait à M. Morsi et à l'opposition d'engager un dialogue "plus constructif". Craignant des dérapages violents, le département d'Etat a annoncé le départ d'une partie de son personnel diplomatique et conseillé aux Américains de différer tout voyage non-indispensable en Egypte.

Plusieurs pays, dont la France et la Grande-Bretagne, ont diffusé des consignes de prudence à leurs ressortissants, leur recommandant d'éviter les rassemblements ou de limiter leurs déplacements. La crainte d'une aggravation de la crise provoque en outre depuis plusieurs jours une ruée des automobilistes sur les stations service, et pousse de nombreux Egyptiens à faire des provisions. Dimanche, premier jour de travail de la semaine, de nombreuses entreprises et bureaux étaient fermés par mesure de sécurité.


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Chine : Nouvelle attaque contre les musulmans dans le Xinjiang

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Chine : Nouvelle attaque contre les musulmans dans le Xinjiang






Plus de cent émeutiers, qualifiés de « terroristes », ont attaqué vendredi des habitants de la région du Xinjiang, à dominante musulmane, où des troubles avaient déjà fait 35 morts mercredi, selon le journal d’Etat, Global Times. Les terroristes présumés se sont déchaînés dans la ville de Hotan, « attaquant de nombreuses personnes avec des armes après s’être rassemblés sur des lieux de culte », a indiqué le journal hier. D’après Radio Free Asia, une radio fondée par le gouvernement américain, la police aurait tiré sur les émeutiers et « fait au moins deux morts et un blessé », mais le site internet officiel chinois Tianshan Web a affirmé, pour sa part, qu’aucun civil n’avait été blessé ni tué. Les « terroristes, conduisant des motos, ont utilisé des couteaux comme armes et attaqué un commissariat de police », selon les informations de Global Times, qui cite des témoins et indique que la situation est maintenant « sous contrôle ». Radio Free Asia cite, pour sa part, un habitant disant que des Ouighours s’étaient fâchés contre la police qui s’était « introduite en force dans une mosquée et l’avait encerclée» pendant un office, la semaine dernière, parce qu’un imam avait pris des libertés avec le texte approuvé officiellement de son sermon. La radio américaine a également cité une source selon laquelle la police avait ouvert le feu sur des Ouighours alors qu’ils sortaient d’une mosquée. « De jeunes Ouighours quittaient la mosquée sur des motos, en criant des slogans religieux... La police a pris peur et a tiré sur eux... Au moins deux sont morts et un a été blessé », selon la radio. Après ces attaques, le président chinois Xi Jinping a déclaré que « ces incidents devaient être traités rapidement pour garantir la stabilité générale de la société », a rapporté samedi Tianshan Web. L’incident de vendredi fait suite aux troubles de mercredi qui ont été les plus meurtriers depuis 2009 dans cette région désertique du nord-ouest de la Chine où vivent environ 10 millions de personnes appartenant à la minorité ethnique ouïghour, majoritairement musulmane.


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Tayeb Taalibi : « Boudiaf a été tué par ceux qui l’ont ramené »

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Le président Boudiaf a été tué par ceux « qui l’ont ramené » en Algérie. C’est là une conviction de Tayeb Taalibi, un ancien compagnon de feu Boudiaf.
Tayeb Taalibi : « Boudiaf a été tué par ceux qui l’ont ramené »
L’ancien moudjahid, qui fait partie de la commission d’enquête sur l’assassinat de l’ancien président du Haut Comité d’Etat (HCE, crée en janvier 1992 pour faire face à la démission de Chadli Bendjedid), a affirmé, hier, à des journalistes que le président Boudiaf avait été « assassiné par ceux qui l’ont ramené » parce qu’il «refusait de répondre à leurs ordres », a-t-il dit.

Taalibi n’a cependant cité personne dans ses accusations. Mais les flèches sont directement orientées au commandement militaire de l’époque qui avait ramené au pays Tayeb El-Watani. Il a par contre précisé, dans une autre déclaration rapportée par Ennahar, que « Boudiaf était en entente parfaite avec Khaled Nezzar que le président considérait comme un homme honnête ».

L’accusation n’est pas nouvelle. D’anciens compagnons de Mohamed-Boudiaf et des personnalités politiques nationales, notamment celles du camp démocratique, avaient souvent porté des accusations contre « les décideurs » qui seraient derrière le meurtre de celui qui était venu en janvier 1992 répondre à « l’appel de l’Algérie ».

Les représentants de l’armée, à leur tête le ministre de la Défense de l’époque, le Général Khaled Nezzar, ont toujours réfuté cette accusation. « Pourquoi le tuer ? », avait répondu l’ancien homme fort du régime de l’époque.

La thèse de l’acte isolé

Le président du HCE avait fait appel à Mohamed Boudiaf, un membre des six dirigeants qui avaient déclenché la guerre d’indépendance en 1994, pour diriger le pays pour une période de transition. L’Homme avait été assassiné le 29 juin 1992 alors qu’il prononçait un discours au Palais de la Culture de Annaba. La cérémonie était transmise en directe à la télévision nationale. Le rapport officiel conclut que l’assassin, le sous-lieutenant Mebarek Boumaârafi, avait agi «seul». « Il se murait dans le silence », explique, plus tard, Khaled Nezar.

Interrogé récemment, le Premier ministre de l’époque, Sid-Ahmed Ghozali, devenu entre temps opposant, affirme qu’il ne peut rien avancer. « C’est du 50/50. D’un coté, je ne vois pas pourquoi les militaires devaient tuer Boudiaf. Mais quand je vois leurs agissements, je me dis que cela est possible », a-t-il dit.

Une chose est certaine : 21 ans après le crime, l’assassinat de Mohamed Boudiaf reste une énigme pour des millions d’Algériens qui voyaient en l’homme le sauveur du pays.


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Des milliers de manifestants sont descendus de nouveau dans les rues d'Istanbul

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Des milliers de manifestants sont descendus de nouveau dans les rues d'Istanbul






Une autre action de protestation a réuni de nouveau des milliers de manifestants à Istanbul. Les manifestants sont descendus à la mémoire d'un garçon kurde tué lors de la dispersion des manifestations spontanées dans le sud du pays.

Environ 10000 manifestants se sont dirigés vers la place Taksim, l'ancien centre des protestations depuis plusieurs semaines, mais la police anti-émeutes n'a pas laissé la foule aller à la place.

Après un certain temps, la plupart des manifestants ont quitté le lieu de l'action, la police a repoussé les autres participants de la manifestation de la place. L'utilisation de canons à eau et des gaz lacrymogènes a eu lieu.


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Les ambassades étrangères évacuent leurs citoyens d’Égypte

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Les ambassades étrangères évacuent leurs citoyens d’Égypte







Les ambassades du Qatar, du Koweït, des Pays-Bas et des États-Unis ont annoncé l'évacuation de leurs ressortissants d’Égypte en raison des protestations massives contre le président Mohamed Morsi.

A la veille, 45 membres des familles de la mission diplomatique américaine ont été envoyés samedi dernier d’Égypte, et des dizaines de personnes les rejoindront ce dimanche.

En particulier, le Qatar a envoyé un avion privé au Caire, qui a transporté 110 citoyens. Un certain nombre de personnes des États arabes du Golfe Persique, y compris les Émirats arabes unis et l'Oman, quittent d'urgence l’Égypte.



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Les manifestants en Égypte saccagent et brûlent les bureaux des frères musulmans

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Les manifestants en Égypte saccagent et brûlent les bureaux des frères musulmans






Plusieurs bureaux des Frères musulmans ont été saccagés et brûlés ce dimanche par des manifestants en Égypte.

Dans la ville de Tanta, les adversaires du président ont pris d'assaut un bâtiment des islamistes après que les représentants des Frères musulmans aient commencé à tirer sur les manifestants.

Actuellement, des affrontements se poursuivent, des fusillades sont entendues dans les rues. Cinq personnes ont été blessées.

Pendant ce temps, une attaque a été réalisée contre un musée dans un quartier central du Caire, des dizaines d'objets exposés, y compris l'argenterie, ont été volés.









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A SAISIR ! ESCLAVES EUROPEENS EN SOLDE

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Ils viennent trimer sur les chantiers, dans les transports ou les abattoirs, pour 3 à 6 € l'heure, au mépris de toutes les règles de sécurité. Et le plus légalement du monde. Car ces travailleurs "low cost" sont tous européens.
A SAISIR ! ESCLAVES EUROPEENS EN SOLDE
Augusto de Azevedo Monteiro voulait gagner sa vie. Il l'a perdue. Maçon détaché en France par EYP, une boîte portugaise, cet ouvrier usinait sur l'air très en vogue de la sous-traitance à bas coût dans la gadoue d'un chantier de Spie Batignolles, à Villeneuve-la-Garenne. Le 6 décembre, il est mort écrasé par une dalle qu'un coffrage hâtif à force de cadences infernales n'a pas su contenir.

Enfant d'Esposende, ville voisine de Braga irriguée par la crise et ses misérables affluents, Augusto de Azevedo Monteiro avait 35 ans, une famille et plus un euro rouillé en poche. Les 565 € brut de son dernier Smic flambés, ses allocations chômage taries, il avait opté pour une mission en France. « Notre pays agonise et nous constituons une main-d'œuvre bon marché, confie une salariée francophone d'EYP. On sait que Spie fait appel à nous parce que nous coûtons moins que nos concurrents français. »

Roumaines, polonaises, espagnoles ou portugaises, les plaques d'immatriculation des camionnettes de société ou d'agences d'intérim alignées sur le parking de Villeneuve-la-Garenne disent la géographie de la crise. A en croire le communicant de Spie, pourtant, « EYP a été préféré à deux candidats hexagonaux pour des raisons de disponibilité, rien d'autre ! » Les Portugais parlent plus clair : « Nous n'avons presque plus de clients locaux et, quand c'est le cas, ils n'honorent pas leurs factures, tranche l'employée d'EYP. Spie au moins paie nos prestations : la détresse des uns fait les bonnes affaires des autres, c'est comme ça...»

L'(a)moralité de cette histoire, les bâtisseurs français l'ont bien comprise : faute de pouvoir délocaliser leurs chantiers, ils importent à grandes pelletées des ouvriers certifiés low cost par des entreprises sous-traitantes ou des agences d'intérim implantées dans des territoires où le coût du travail s'évalue en nèfles. C'est « malin », c'est légal, c'est européen.

En 1996, les crânes d'œuf de Bruxelles bétonnent une directive autorisant le « détachement temporaire de travailleurs » entre pays de l'UE. Alimentée par la disette qui sévit au sud, facilitée par les écarts de niveau de vie entre anciens et nouveaux entrants, la braderie tourne depuis le milieu des années 2000 à l'opération déstockage. Soldes à l'année, prix discount garantis. « Cette pratique est compétitive car ces salariés voyageurs restent assurés dans l'Etat d'établissement de leur employeur, avance Fabienne Muller, chercheuse en droit social à l'université de Strasbourg. Or, pour un non-cadre, les cotisations patronales varient de 38,9 % en France à 24,6 % en Espagne, 18,3 % en Pologne, pour tomber à 6,3 % à Chypre ! » Inutile de tyranniser les calculettes pour comprendre qu'entre le détachement et les employeurs français l'attraction est fatale.

De 10 000 en 2000, les pèlerins du turbin sont, selon le ministère du Travail, 145 000 aujourd'hui. « Ils permettent aux entreprises utilisatrices de réaliser une économie allant jusqu'à 25 % », note un inspecteur du travail. Juteux, oui, mais pas assez. En février 2011, un rapport parlementaire éclaire la face cachée du phénomène et porte le nombre de détachés à 435 000 : moult itinérants, dont un tiers tribulent dans le BTP, échappent en effet aux statistiques à force de magouilles.

« Les Français avaient l'air de Playmobil tellement ils étaient protégés. »

En juin 2011, à l'issue d'une série d'accidents du travail non déclarés, Bouygues avait dû divorcer d'Atlanco : cette société de travail temporaire opportunément localisée à Chypre avait envoyé des brassées de Polonais sans couverture sociale sur le chantier de l'EPR de Flamanville, dans la Manche.

Dans la foulée de ce couac nucléaire, le parquet de Cherbourg a ouvert quatre enquêtes. Pas moins ! Car, si les nomades de la truelle sont détachés, c'est d'abord de leurs droits. « Les textes prévoient qu'ils bénéficient du noyau dur de notre législation, salaire minimum et horaires de travail en tête. Or, c'est rarement le cas », tonne Laurent Dias, responsable de la CGT construction en Auvergne.

« La plupart du temps, les employeurs étrangers présentent des déclarations de détachement dûment remplies, enchaîne Renaud Dorchies, chargé de la lutte contre le travail illégal à l'Urssaf de Basse-Normandie. Mais, entre les salaires mentionnés et les sommes réellement versées, il y a un monde : beaucoup d'ouvriers rétrocèdent une partie de leur obole en rentrant chez eux, se voient infliger des retenues pour l'hébergement ou la nourriture théoriquement pris en charge... Jamais ils ne s'en plaignent : dans cet univers vicié, c'est malheur à celui qui l'ouvre. Aujourd'hui, on a des Bulgares qui se bousculent pour 300 € mensuels... »

Le limier de l'Urssaf a récemment épinglé une famille roumaine, fournisseuse de bras pour une entreprise nationale : « Père et fils avaient créé une société boîte aux lettres en Roumanie. Contrairement aux règles en vigueur, elle était dénuée de toute activité sur ses terres et déversait chez nous des soutiers payés à peine plus que le Smic roumain [180 €]. C'est une entourloupe classique. » Classique aussi, l'empilement des prestataires façon mille-feuille. « Sur les gros chantiers, ajoute l'enquêteur, on peut recenser huit ou neuf rangs de sous-traitants : les salariés ne savent plus à qui ils appartiennent ! »

Passé les bornes, y a plus de limites ? « Il est urgent de démanteler les montages illégaux qui faussent les règles de la concurrence, avance le cabinet de Michel Sapin, occupé à une révision de la directive de 1996. Nous plaidons aussi pour renforcer la responsabilité civile et pénale des donneurs d'ordre. » Les politiques français aboient... Leurs confrères anglais, polonais et autres ayatollahs de la flexibilité, crient au combat d'arrière-garde. Annoncé fin février, le remaniement de la directive a été reporté à des calendes qui pourraient être grecques.

Tant pis pour le dumping social alors que, en 2012, les dépôts de bilan dans le BTP ont bondi de 6 % ; tant pis pour les 40 000 emplois menacés d'ici à fin 2013. « Tant mieux pour le marché aux esclaves ! » raille le cégétiste Laurent Dias. Sherlock des parpaings, ce fils de réfugiés politiques portugais s'évertue à débusquer les anguilles sous échafaudages et tonitrue que « la "bolkensteinisation" des masses trimbalées d'un pays de l'UE l'autre pour des clopinettes est actée ».

Et de brandir la fiche de prestation d'un plaquiste polonais : traduite par une interprète, elle indique 628,80 € pour 169 heures. Le contrat de détachement établi voilà quelques mois entre MPP, pointure de l'intérim portugais, et Alberto, vaut lui aussi le coup d'œil : prêté à Sendin SA, prospère armaturier français, Alberto a officié sur une grande œuvre de Bouygues, à Boulogne. Une collaboration couronnée par 610 € mensuels. Champagne ! Pour le DRH de Sendin, « s'il y a eu manquement, c'est de bonne foi ! Tous mes intérimaires étrangers sont déclarés au Smic, mais je n'ai pas accès à leurs fiches de salaire, le droit m'en empêche. Si je pouvais, je vérifierais ! Reste que nous ne bosserions pas pour Eiffage ou Vinci si nous étions des barbares !» A écouter Joaquim, 48 ans, la chose se discute.

Originaire de Porto, il s'est démené quatre mois, au printemps 2012, sur le chantier du Carré de Jaude, mégacomplexe immobilier édifié par Eiffage à Clermont-Ferrand. Ferrailleur, il s'activait pour l'armaturier tricolore ASTP via la défunte agence d'intérim lusitanienne Paulo SA.

« Les Français avaient l'air de Playmobil tellement ils étaient protégés. Moi, j'œuvrais en suspension sans panoplie de sécurité. » Fruit de ses contorsions : « 600 € mensuels. Paulo SA en retenait 80 pour le mobil-home où je dormais, dans un camping. Les deux derniers mois, je n'ai rien touché. On m'a expliqué qu'ASTP était en redressement judiciaire. »

Précisons pour la bonne bouche qu'ASTP, experte ès détachements fumeux, est gérée par le frère du patron de Sendin SA. Une famille formidable ! « Quand j'ai signalé au chef de chantier d'Eiffage que mes sous étaient bloqués, poursuit Joachim, il a soupiré que c'était pénible. » Une empathie à la hauteur des positions du groupe : en septembre 2012, Michel Gostoli, président d'Eiffage Construction, écrivait ainsi à la CGT, mobilisée sur cette affaire : « L'entreprise ne peut être tenue responsable du non-paiement d'un quelconque salarié prêté. [...] Nous ne sommes pas en mesure d'exiger de nos sous-traitants qu'ils nous communiquent des éléments de rémunération de leurs personnels. » Ponce Pilate ne se serait pas mieux rincé les pognes.

Joaquim pourtant est résolu à porter son infortune devant les prud'hommes avec le soutien de l'inusable Laurent Dias. « Je veux récupérer mon argent, réagit-il. Au Portugal, avec mes 5,50 € l'heure, je m'en sortais mieux. Ici, je n'étais même pas à 4 €. » A peine plus qu'Hugo et ses 3,17 € : enrôlé avec deux camarades par un compatriote véreux, ce trentenaire déjà voûté veut lui aussi en découdre. « On n'a pas été payés, les prud'hommes de Draguignan doivent nous rendre justice, scande-t-il. Cinq cent cinquante euros mensuels pour 40 heures hebdomadaires, c'est un tarif de chiens et on nous l'a refusé ! Quand l'un de nous s'est sectionné le tendon avec une scie circulaire, il a été jeté à l'hôpital comme un déchet, personne n'a été alerté. On ne mérite pas ça...»

Derrière cette valse des pantins, plusieurs marionnettistes : un maître d'œuvre, Var Habitat, qui plaide l'ignorance. Un sous-traitant, La Valettoise, qui jure avoir « cédé au low cost pour surnager à l'heure où tous les coûts sont tirés vers le bas». Une boîte d'intérim, Proposta Final, dissoute après avoir été sanctionnée pour «non-versement des rémunérations»... mais dont Marianne a retrouvé l'agité fondateur.

« Moi, je m'en fous, de tout ça, braille-t-il. J'ai monté une autre affaire en France avec une filiale au Portugal : là-bas, mes cinq sœurs trouvent des candidats par petites annonces et me les ramènent. Y a qu'à ramasser ! » Et de fanfaronner : « En ce moment, j'ai 10 gars à Toulon, 15 autres à Grenoble. Avec moi, un patron français économise 800 € par tête d'ouvrier. Je fais mon beurre et le Portugais, il est content. » Ce parangon d'intégrité a baptisé sa nouvelle machine à asservir Pioneiros em marcha, soit « Pionniers en marche ». Pour qui considère l'espace économique européen comme un nouveau Far West, ce n'est pas mal vu...

« Nous sommes sans arrêt démarchés par mail, par fax ou de visu par des commerciaux très rentre-dedans, ronchonne Patrick Liebus, de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). Ces rabatteurs se comportent comme des maquereaux ! »

Illustrations par quelques échanges téléphoniques : « Le tarif de nos intérimaires est négociable, on fait des prix de gros, promet Eurokontakt, boîte de placement de personnel temporaire basée à Wroclaw, en Pologne. Plus vous me prenez d'hommes, plus vos coûts de production baisseront. Et, si l'un de nos gars ne vous convient pas, on vous le remplace sans frais. » Un modèle de service après-vente !

Variation sur le même boniment dans les rangs d'Operari, domiciliée à Varsovie : « Tout se marchande, c'est la mondialisation. Si un patron français attaque bien la masse et me recrute assez de types, je lui facture le mec 13 € l'heure, deux fois moins qu'un prolo français. En plus, le Polonais ne fait pas de chichis tandis que le Gaulois - je le sais, je suis français - exige une prime intempérie à la première averse.»

La toujours polonaise Budex, qui affiche ses partenariats avec Bouygues et Vinci, vante le « courage » et la « motivation » de ses poulains avec la délicatesse d'un éleveur flattant le cul de ses vaches au Salon de l'agriculture. Au sud, au Portugal, la foire aux bestiaux bat aussi son plein. « Nos ouvriers savent se faire mal sans se rebeller », plastronne un certain Laurentino. Fondateur d'une « compagnie » (sic), l'homme « repère les boîtes en faillite dans la presse portugaise, drague les futurs licenciés et les détache en France. Mes équipes triment jusqu'à 60 heures par semaine, au-delà, elles fatiguent : sur les contrats, je diminue les heures réellement effectuées, j'augmente artificiellement le tarif horaire, et ça passe ! »

Face à ces contournements, les organismes de contrôle tricolores sont priés de se mobiliser sans moyens. « Sarkozy nous a saignés, nous sommes à peine 1 200, râle un inspecteur du travail. De plus, notre organisation est territorialisée : comment tracer des dossiers transfrontaliers quand on ne peut intervenir au-delà de sa région ? » Pour l'efficace et entêté Renaud Dorchies, de l'Urssaf, « ces affaires peuvent décourager car nous nous heurtons à la résistance de certains pays, dont les administrations ne collaborent pas du tout ».

Et de prévenir que, « faute de contre-feux efficaces, ces pratiques vont tourner au drame économique ». Volubile leader de la Capeb, Patrick Liebus acquiesce : « A systématiquement privilégier le moins-disant, les cadors de la construction ont introduit le ver de la concurrence déloyale dans le fruit. Aujourd'hui, pour remporter les marchés, les sous-traitants attitrés des Eiffage, Bouygues et Vinci sont acculés au low cost, c'est dévastateur. »

Membre de la très libérale Fédération française des travaux publics jusqu'en juin 2012, Jean-Yves Martin aurait-il tourné casaque ? Dans un curieux revirement idéologique, il pourfend un « système délirant » : « Soit on s'adapte au train d'enfer mené par les majors elles-mêmes pressurées par les maîtres d'ouvrage, soit on coule. On est dans la même folie que celle qui convertit le cheval en bœuf. » Qui fait le cheval, qui fait le bœuf ? Jean-Yves Martin hésite.

Et pour cause : liquidée l'été dernier, Centrelec, son entreprise, a en son temps sollicité un sous-traitant polonais... Vous avez dit double langage ? Prompt à éreinter la « frénésie low cost », Didier Ridoret n'en préside pas moins la patronale Fédération française du bâtiment (FFB), qui draine les mammouths écraseurs de prix : « J'ai 57 000 adhérents parmi lesquels figurent certainement des moutons noirs, mais je défends l'avenir de l'activité. La directive de 1996, même appliquée à la lettre, est devenue intenable. Cette compétition biaisée nous tue. »

Déontologue autoproclamé, Ridoret se refuse à tancer les mauvais élèves de la FFB, au motif qu'il « ne dirige pas un ordre ». « Si j'évinçais ceux qui sont en délicatesse avec le fisc, l'hygiène ou les règles du prêt de main-d'œuvre... » Avec des adversaires de cet acabit, le détachement n'a pas besoin de partisans.

« En France, ce dispositif est perçu comme honteux, mais cette Europe-là, les politiques l'ont voulue. Il n'y aura pas de retour en arrière : Bruxelles y verrait un abus de protectionnisme », analyse Pierre Maksymowicz, créateur d'In Temporis, spécialiste des mobilités intra-européennes. De Lublin, où il développe honnêtement son business, il témoigne que Maurice Taylor is rich... de partisans.

A l'instar du patron de Titan, Pierre Maksymowicz conchie les ouvriers français « obnubilés par leurs pauses- cigarette et incapables de rivaliser avec nos Polonais et nos Roumains en termes de rendement ». Et de lâcher : « Tous mes clients français me disent que, chez eux, c'est "bonjour paresse". Ce refus de la pénibilité se traduit par une énorme pénurie : nos intérimaires ne font que colmater les brèches.» Avec 8 000 chômeurs supplémentaires recensés chaque mois dans le BTP, la pénurie sent l'alibi.

Patron du groupe Sesar, 160 salariés, Benoît Perret a sollicité une boîte portugaise pour rafler un appel d'offres d'Eiffage. « Ici, on manque vraiment de candidats dans les jobs d'exécution et, quand on trouve, il y a un déficit d'implication, commence-t-il par justifier. Je suis allé saluer mes intérimaires portugais et tous m'ont remercié de leur donner du travail. Chez nous, c'est impensable. »

Serait-ce la seule ingratitude de ses compatriotes qui l'aurait converti aux vertus du détachement ? « Aujourd'hui, admet-il, les donneurs d'ordre négocient prix et délais jusqu'au bout : le prêt de main-d'œuvre est la seule parade à leurs exigences. C'est tragique, mais tout le monde s'y met. » Kader, 56 ans, s'en désole. Chef de travaux pour un géant du secteur, il compare la déferlante low cost à « un virus qui ne profite qu'aux patrons. La misère de ces gars est utilisée pour nous démoraliser et nous convaincre que nos droits d'ouvriers vont régresser. Le pire, c'est qu'on n'arrive pas à expliquer à ces malheureux qu'ils nous précipitent vers le bas : ils sont dressés pour subir. Encore plus opprimés que nous, les Arabes, dans les années 60 ». A l'Europe, rien d'impossible.

QUAND L'EUROPE ÉTRANGLE SA MAIN-D'OEUVRE

Faute d'harmonisation sociale dans l'Union européenne, le recours à des «travailleurs détachés» menace des pans entiers de l'économie, s'alarme un rapport parlementaire rendu public fin mai. Le «détachement» consiste, pour un patron, à envoyer ses employés exercer temporairement leurs fonctions dans un autre Etat membre de l'Union. La manip ? Les charges sociales appliquées restant celles du pays d'origine, ces travailleurs low cost venus d'Europe de l'Est ou du Sud triment pour 3 à 6 € l'heure. Vive le dumping social made in Europe !

1,5 C'est, en million, le nombre de travailleurs détachés, selon la Commission européenne. Une grande partie d'entre eux n'est pas déclarée.


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Pakistan : des dizaines de morts dans une série d'attentats

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пакистан жертвы скорая

 

Au moins 45 personnes ont péri dimanche dans une série d'attentats au Pakistan. A Quetta, un attentat suicide contre une mosquée chiite a fait au moins 28 morts.

Plus tôt, une voiture piégée a explosé à Peshawar. Cet attaque qui a visé un convoi de transport militaire a causé la mort de 17 habitants civils dont plusieurs enfants.

Tous les attentats ont été perpétrés le jour même où le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a promis d'en venir au bout de la menace du terrorisme aggravée.

http://french.ruvr.ru/news/2013_07_01/Pakistan-des-dizaines-de-morts-dans-une-serie-dattentats-5021/


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60 soldates israéliennes profanent la mosquée bénie d'el-Aqsa

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Des dizaines de soldates israéliennes ont profané, aujourd'hui, lundi  01/07, les esplanades sacrées de la mosquée bénie d'el-Aqsa, du côté de la porte des Magrébins, sous une protection sécuritaire renforcée de la police israélienne.  La Fondation d'el-Aqsa pour le Wakf (legs pieux) et le patrimoine a souligné qu'un groupe de 60 soldates de l'armée de l'ennemi occupant ont pris d'assaut et ont profané la mosquée bénie d'el-Aqsa, dans le cadre des soi-disant «Visites guidées exploratoires» et que les voix des centaines de fidèles et les étudiants de la Mosquée sainte, comme une expression de rejet absolu aux pratiques de l'occupation et ses agressions.

Elle a déclaré que cela et d'autres intrusions, viennent au milieu d'une poussée par les bras de l'occupation d'augmenter le nombre et de diversifier les voies d'incursions dans la mosquée bénie, afin d'y consacrer la présence quasi quotidienne.

La Fondation a confirmé que toutes les pratiques de l'occupation sont illégitimes et injustes, et elles sont vouées à l'échec, et que de telles pratiques renforcent notre attachement à la mosquée sainte d'el-Aqsa, et elles nous encouragent à s'y présenter d'une manière permanente et concentrée

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Jérusalem : Un parc sioniste sur les marchés de Lahamin et Attarin

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Le directeur général des legs pieux islamiques dans la ville occupée de Jérusalem (el-Qods), le Cheikh Azzam Khatib, a confirmé son refus d'accepter le projet visant à construire un parc sur les marchés de Lahamin et Attarin dans la vieille ville de Jérusalem par l'entreprise générale du tourisme dans l'Etat de l'occupation.

Il a ajouté qu'ils ont entamé les mesures judiciaires pour faire échouer ce projet, alors que le ministère des Legs pieux et des lieux saints islamiques a démontré que les détails de ce projet de judaïsation visent la création de routes sécuritaires pour les colons dans la vieille ville de Jérusalem, pour qu'ils se déplacent en toute liberté.

Khatib a rappelé dans son entretien au CPI que les Legs pieux feront face à ce projet et ne permettront à personne d'attaquer les biens des legs pieux dans la vieille ville, y compris les toits des marchés.

L'entreprise publique israélienne du Tourisme a récemment adressé des lettres aux marchands dans le marché de Lahamin et Attarin, demandant de collaborer avec les équipes d'ingénierie qui seront adressées par l'entreprise prochainement à ces deux marchés pour examiner la structure de leurs magasins de l'intérieur et leurs toits.

De leur côté, les propriétaires des magasins dans les deux marchés ont refusé de collaborer avec les équipes de l'entreprises sioniste et qu'ils fermeront leurs magasins.


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L’Egypte à l’heure de toutes les incertitudes

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L’Egypte à l’heure de toutes les incertitudes
L’Egypte, ce grand pays de 80 millions de personnes, est ravagé par la crise économique  et sociale, et par la pauvreté. Morsi, arrivé au pouvoir il y a un an n’a rien maîtrisé. Rien. Ce dimanche soir du 30 juin, alors que les manifestants se comptent par centaines de milliers, et à travers toute le pays, personne ne peut dire où va l’Egypte. La chute de Morsi serait celle des Frères Musulmans, avec des effets systémiques dans tout le Proche Orient.

Hosni Moubarak est tombé en février 2011, laissant un pays exsangue. L’Egypte qui jadis exportait du blé, était devenue importatrice, et ce sont les US qui bouclaient le budget. Tout rendait la situation explosive: une économie stagnante, sans armature, un niveau de vie très bas, si ce n’est misérable, une capitale tentaculaire et ingérable, une corruption omniprésente, une armée devenue un appareil politique, la destruction de toutes les forces politiques d’opposition…
Les Frères musulmans ont logiquement gagné les élections, mais ils ont vite montré qu’ils ne savaient pas gouverner : incapacité à traiter des questions économiques et sociales, même pour répondre à l'urgence, marchandages sans fin avec l’armée, crise avec la magistrature conduisant à un blocage institutionnel. Il est à ce jour à peu près impossible de dire quelle structure politique est en mesure d’exercer ses fonctions, sauf la présidence,... et dès lors l’enjeu se déplace : c’est un mouvement massif, la campagne Tamarrod, qui a pour un but précis d’obtenir le départ de M. Morsi. Le mouvement regroupe des courants très divers, voire opposés, mais la cible est commune.
Inflation, chômage, pouvoir autoritaire… L’acte d’accusation est vite établi. Et face à cette foule qui appelle à un vote démocratique – 22 millions ont signé pour une nouvelle élection – les Frères musulmans apparaissent pétrifiés. Les nostalgiques de l’ancien régime sont à la manœuvre, comme tous les groupes qui ont intérêt à déstabiliser l’Egypte, certes. Mais un tel mouvement de masse est d’abord le fruit d’un mécontentent social et grave.
Morsi n’a pas encore démissionné, c’est sûr, et l’opposition ne parait sûre ni dans ses leaders, ni dans son programme. Quelle sera l’attitude de l’armée ? Elle qui a bien pourri la succession de Moubarak se retrouve au centre du jeu, et elle est naturellement amenée à renforcer le pouvoir en place…  Qui peut dessiner des vraies perspectives pour résoudre la crise sociale ? Avec quels appuis ?
La nuit commence au Caire… Elle sera longue…
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http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/

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Le prix de la vérité

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Alors que la presse internationale traite les informations d’Edward Snowden comme des révélations sur le programme PRISM et feint de découvrir ce que tout le monde pouvait savoir depuis longtemps, Thierry Meyssan s’intéresse au sens de cette rébellion. De ce point de vue, il attache beaucoup plus d’importance au cas du général Cartwright, également mis en examen pour espionnage.
Le prix de la vérité

Les fonctionnaires états-uniens, civils ou militaires, qui encourent 30 ans minimum de réclusion pour avoir révélé à la presse des secrets d’État US, sont-ils des « lanceurs d’alerte » exerçant un contre-pouvoir dans un système démocratique ou des « résistants à l’oppression » d’une dictature militaro-policière ? La réponse à cette question ne dépend pas de nos propres opinions politiques, mais de la nature de l’État US. Cette réponse change totalement si l’on se concentre sur le cas de Bradley Manning, le jeune soldat gauchiste de Wikileaks, ou si on y intègre le cas du général Cartwright, conseiller militaire du président Obama, mis en examen jeudi 27 juin 2013 pour espionnage.
Ici, un retour en arrière est nécessaire pour comprendre comment on passe de l’« espionnage » au profit d’une puissance étrangère à la « déloyauté » face à une organisation criminelle qui vous emploie.

Pire que la censure : la criminalisation des sources

Le président des États-Unis et Prix Nobel de la paix, Woodrow Wilson, tenta de donner à l’Exécutif le pouvoir de censurer la presse lorsque la « sécurité nationale » ou la « réputation du gouvernement » sont en jeu. Dans son discours sur l’état de l’Union (7 décembre 1915), il déclara : « Il y a des citoyens des États-Unis ... qui ont versé le poison de la déloyauté dans les artères mêmes de notre vie nationale, qui ont cherché à traîner l’autorité et la bonne réputation de notre gouvernement dans le mépris ... à détruire nos industries ... et à avilir notre politique au profit d’intrigues étrangères .... Nous sommes sans lois fédérales adéquates .... Je vous exhorte à faire rien de moins que de sauver l’honneur et le respect de soi de la nation. De telles créatures de la passion, de la déloyauté, et de l’anarchie doivent être écrasées  » [1 ].
Cependant, le Congrès ne le suivit pas immédiatement. À la suite de l’entrée en guerre des États-Unis, il vota l’Espionage Act, reprenant l’essentiel de l’Official Secrets Act britannique. Il ne s’agit plus de censurer la presse, mais de lui couper l’accès à l’information en interdisant aux dépositaires des secrets d’État de les communiquer. Ce dispositif permet aux Anglo-Saxons de se présenter comme des « défenseurs de la liberté d’expression », alors qu’ils sont les pires violateurs du droit démocratique à l’information, défendu constitutionnellement par les pays scandinaves.

Le silence, pas le secret

De la sorte, les Anglo-Saxons restent moins bien informés de ce qui se passe chez eux que ne peuvent l’être les étrangers. Par exemple, durant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada purent ainsi maintenir le secret chez eux sur le Projet Manhattan de construction de la bombe atomique, alors qu’il employait 130 000 personnes pendant 4 ans et qu’il était largement pénétré par les services secrets étrangers. Pourquoi ? Parce que Washington ne préparait pas cette arme pour cette guerre, mais pour la suivante, contre l’Union soviétique. Comme l’ont montré les historiens russes, la capitulation du Japon fut reportée jusqu’à ce qu’Hiroshima et Nagasaki soient détruites, comme avertissement à l’URSS. Si les États-uniens avaient su que leur pays disposait d’une telle arme, leurs dirigeants auraient eu à l’utiliser pour en finir avec l’Allemagne et non pas pour menacer l’allié soviétique au détriment des Japonais. En réalité, la Guerre froide commençait avant la fin de la Seconde Guerre mondiale [2 ].
En matière de secret, on observera que Staline et Hitler furent informés du Projet Manhattan dès son lancement. Ils disposaient en effet d’agents dans la place. Tandis que Truman n’en fut pas informé en sa qualité de vice-président, mais seulement au dernier moment, après le décès du président Roosevelt.

La véritable utilité de l’Espionage Act

Quoi qu’il en soit, l’Espionage Act ne traite que secondairement d’espionnage comme le montre sa jurisprudence.
En période de guerre, il sert à sanctionner les opinions dissidentes. Ainsi, en 1919, la Cour suprême a admis dans les affaires Schrenck contre États-Unis, et Abrams contre États-Unis que le fait d’appeler à l’insoumission ou à ne pas intervenir contre la Révolution russe tombait sous le coup de l’Espionage Act.
En période de paix, la même loi sert à empêcher les fonctionnaires à rendre publics un système de fraudes ou des crimes commis par l’État, même lorsque leurs révélations sont déjà connues, mais pas encore attestées.
Sous l’administration de Barack Obama, l’Espionage Act aura été invoqué 8 fois, un record en temps de paix. Laissons de côté le cas de John Kiriakou, un officier de la CIA qui a révélé l’arrestation et la torture d’Ali Zoubeida. Loin d’être un héros, Kiriakou est en réalité un agent provocateur de l’Agence chargé de faire accroire le public aux pseudos aveux extorqués à Zoubeida pour justifier a posteriori la « lutte contre le terrorisme » [3 ].
Éliminons également le cas de Shamal Leibowitz, dans la mesure où ses révélations ne furent jamais diffusées au public. Restent 6 cas qui nous enseignent sur le système militaro-policier US.
Stephen Jin-Woo Kim a confirmé à Fox News que la Corée du Nord préparait un test nucléaire, malgré les menaces US ; une confirmation qui ne portait aucun tort aux USA sinon celui de souligner leur incapacité à se faire obéir par la Corée du Nord. Dans un autre contexte, cette information avait déjà été diffusée par Bob Woodward sans provoquer de réactions.
Thomas Andrew Drake a révélé la gabegie du programme Trailblazer à un membre de la Commission du Renseignement de la Chambre des représentants. Il lui a été reproché d’avoir informé les parlementaires chargés de surveiller les agences de renseignement de ce que la NSA jetait secrètement des milliards par les fenêtres. Trailblazer visait à trouver un moyen d’implanter des virus sur n’importe quel ordinateur ou téléphone portable. Il n’a jamais fonctionné.
Dans la même veine, Edward Snowden, un employé du cabinet juridique Booz Allen Hamilton, a rendu publics divers documents de la NSA attestant de l’espionnage US en Chine aussi bien que de celui des invités au G20 britannique. Surtout, il a montré l’ampleur du système d’écoutes militaire des téléphones et du web, auquel nul ne peut échapper fut-il président des États-Unis. La classe politique US le décrit comme « un traître à abattre », uniquement parce que ses documents empêchent la NSA de continuer à nier devant le Congrès des activités connues de tous de longue date.
Bradley Manning, un simple soldat, a transmis à Wikileaks les vidéos de deux bavures de l’armée, 500 000 rapports de renseignement des bases militaires en Afghanistan et en Irak, et 250 000 câbles sur les renseignements recueillis par les diplomates US lors de conversations avec des hommes politiques étrangers. Rien de tout cela n’a d’importance capitale, mais cette documentation donne une piètre idée des ragots récoltés par le département d’État et qui servent de base à sa « diplomatie ».
Jeffrey Alexander Sterling est un employé de la CIA qui révéla au New York Times « l’Opération Merlin ». Plus étonnant, le général James Cartwright était le numéro 2 des armées, en sa qualité de chef d’état-major adjoint interarmes, et un conseiller proche du président au point d’être surnommé « le général d’Obama ». Il aurait révélé, l’an dernier, au New York Times « l’Opération Jeux Olympiques », et vient d’être placé sous enquête, selon CNN.
Sterling et Cartwright ne croient pas au mythe israélien de « la bombe atomique des mollahs ». Ils ont donc tenté de désamorcer la guerre dans laquelle Tel-Aviv tente de précipiter leur pays. « L’Opération Merlin » consistait à faire parvenir à l’Iran de fausses informations sur la fabrication de la bombe. En réalité, il s’agissait de pousser l’Iran à engager un programme militaire nucléaire de manière à justifier a posteriori l’accusation israélienne [4 ]. Quant à « l’Opération Jeux Olympiques », elle consistait à implanter les virus Stuxnet et Flame dans la centrale de Natanz, pour en perturber le fonctionnement, notamment les centrifugeuses [5 ]. Il s’agissait donc de bloquer le programme nucléaire civil de l’Iran. Aucune de ces révélations n’a porté atteinte aux intérêts US, mais aux ambitions d’Israël.

De grands résistants

Une opposition de salon nous présente les hommes mis en cause au nom de l’Espionage Act comme des « lanceurs d’alerte » (whistleblower), comme si les États-Unis d’aujourd’hui étaient une réelle démocratie et qu’ils alertaient les citoyens de quelques erreurs à corriger. En réalité, ils nous apprennent qu’aux États-Unis, du simple soldat (Bradley Manning) au numéro 2 des armées (le général Cartwright), des hommes tentent comme ils le peuvent de lutter contre un système dictatorial lorsqu’ils découvrent en être un rouage. Face à un système monstrueux, ils sont à placer au niveau de grands résistants comme l’Amiral Canaris ou le comte de Stauffenberg

[1 ] “There are citizens of the United States ... who have poured the poison of disloyalty into the very arteries of our national life ; who have sought to bring the authority and good name of our Government into contempt ... to destroy our industries ... and to debase our politics to the uses of foreign intrigue.... [W]e are without adequate federal laws.... I am urging you to do nothing less than save the honor and self-respect of the nation. Such creatures of passion, disloyalty, and anarchy must be crushed out.”
[2 ] « La Seconde Guerre mondiale aurait pu prendre fin en 1943  » « Si l’Armée rouge n’avait pas pris Berlin...  » et « La Conférence de Yalta offrait une chance qui n’a pas été saisie  », entretien de Viktor Litovkine avec Valentin Faline, Ria-Novosti/Réseau Voltaire, 30 mars, 1er et 6 avril 2005.
[3 ] « Abou Zoubeida, la "balance d’Al-Qaida"  », et « La torture occultée : Lee Hamilton, John Brennan et Abou Zoubeida  », par Kevin Ryan, Traduction Maxime Chaix, Réseau Voltaire, 17 janvier et 25 février 2013.
[4 ] State of War : The Secret History of the CIA and the Bush Administration, par James Risen, Free Press, 2006.
[5 ] « Obama Order Sped Up Wave of Cyberattacks Against Iran », par David E. Sanger, The New York Times, 1er juin 2012. « Did America’s Cyber Attack on Iran Make Us More Vulnerable ?  », par Marc Ambinder, The Atlantic, 5 juin 2012. « The rewards (and risks) of cyber war  »,par Steve Call, The New Yorker, 7 juin 2012. « U.S., Israel developed Flame computer virus to slow Iranian nuclear efforts, officials say  », par Ellen Nakashima, Greg Miller et Julie Tate, The Washington Post, 19 juin 2012.

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Les enfants non juifs sont obsédés et ont une activité sexuelle dès l’âge de cinq ans (selon le rabbin)

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Les enfants non juifs sont obsédés et ont une activité sexuelle dès l’âge de cinq ans (selon le rabbin)

On le sait, un certain nombre d’affaires de pédophilie ont éclaboussé l’église catholique ces dernières années. Ces affaires ont été révélées dans des pays occidentaux et c’est pourquoi elles ont fait grand bruit dans la presse. Ce qui ne signifie bien entendu pas que l’Occident ou le catholicisme aient le monopole de ce genre de comportements.

Partout, en effet, les moments d’intimité entre un adulte (un homme dans l’écrasante majorité des cas) et un enfant (garçon ou fille) peuvent  donner l’occasion à des pulsions inavouées de s’exprimer.

Il peut arriver qu’un secteur d’activité professionnelle comme la santé, l’animation, l’enseignement (religieux ou pas) soit choisi par une personne précisément parce qu’il va lui permettre d’être quotidiennement au contact d’enfants et donc de multiplier les occasions de passer à l’acte.

Il peut arriver aussi qu’une personne qui a choisi ce genre d’activité professionnelle découvre fortuitement ses penchants sexuels pédophiles.

Le résultat est sensiblement le même.

La ségrégation des sexes n’élimine pas vraiment le risque puisque dans la plupart des cas qui ont défrayé la chronique , en tout cas dans les institutions religieuses, les victimes sont de jeunes garçons, généralement pré-pubères.

Tel est le cas par exemple dans une yeshiva [école religieuse juive] de Sydney en Australie, où plusieurs garçonnets ont été agressés par un employé dont on ignore la fonction exacte.

Cette affaire de » pédophilie en milieu juif présente quelques particularités sur lesquelles il faut s’attarder.

La première est que l’affaire ne fait pas trop de bruit alors qu’elle s’est déroulée dans un grand pays occidental, donc au cœur des préoccupations médiatiques, et que l’auteur présumé des actes pédophiles s’est réfugié aux Etats Unis, en Californie plus précisément, un pays encore plus central pour les médias que l’Australie.

Il n’y a guère que le groupe de presse australien Fairfax [et la presse juive] pour s’intéresser à cette affaire. Si Fairfax est un important groupe de presse australien, ses enquêtes sur la pédophilie en milieu juif rencontrent dans l’ensemble peu d’écho dans les autres pays occidentaux.

La deuxième est que les autorités rabbiniques ont non seulement gardé le silence sur les agressions sexuelles mais ont protégé l’agresseur en l’accueillant et en le cachant dans une institution sociale juive aux Etats Unis. Ces autorités ont semble-t-il bien compris qu’il y avait quelque chose de problématique dans le comportement du pédophile mais se sont gardées de le dénoncer à la police en vertu de la «mesira,» une loi talmudique qui interdit de dénoncer aux Goyim [non juifs] les délits et crimes perpétrés par un membre de la communauté.

La troisième particularité est la tentative du rabbin Boruch Dov Lesches, ex grand rabbin de Sydney, donc  pas n’importe quel obscur rabbin, de minimiser le crime en émettant l’hypothèse que les gamins, qui avaient environ onze ans étaient peut-être consentants.

Et ce n’est pas à Sigmund Freud et à sa théorie sur la sexualité infantile que fait appel le rabbin pour étayer son hypothèse mais à ce qu’il croit savoir des Goyim [non juifs] dont les enfants sont obsédés par le sexe très tôt et commencent à avoir une activité sexuelle dès l’âge de cinq ans.

Toujours selon le rabbin Lesches,  les adolescents [non juifs]  des milieux défavorisés «n’avaient rien d’autre à faire dans la vie que de penser tout le temps au sexe» entre eux, avec des membres de leurs propres familles et même avec des «chiens.»

Le rabbin Boruch Dov Lesches est né à Tel Aviv où il a reçu sont éducation religieuse. D’obédience hassidique, il s’est installé en Australie après son mariage, pays dans lequel il a présidé le tribunal rabbinique de Sydney et organisé le système d’abattage rituel et de certification de la casherout.

De sa création en 1986 à 2006, il a dirigé l’école religieuse juive de Sydney et a été rabbin de  cette ville pendant 25 ans.

En 2006, le rabbin Boruch Dov Lesches s’est établi à Monsey, quartier juif de la ville de Ramapo (New York) pour occuper la fonction de rabbin de K’hal Tzemach Tzedek Lubavitch (apparemment l’école religieuse de Chabad Loubavitch).  

 

Le rabbin: les victimes étaient peut-être consentantes

Par Richard Baker et Nick McKenzie, Sydney Morning Herald (Australie) 23 juin 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Un éminent rabbin australien qui s’était abstenu d’empêcher un présumé pédophile de se livrer à des abus sexuels sur de jeunes garçons dans une école religieuse juive de Sydney a déclaré que certaines des victimes avaient peut-être consenti aux relations sexuelles et il a averti que impliquer la police maintenant serait «ouvrir une boîte de Pandore.» 

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                   Yeshiva de Sydney (Australie)

L’ancien grand rabbin de Sydney, Boruch Dov Lesches a tenu ces propos incroyables lors d’une récente conversation avec une personne bien au courant d’une série de viols et d’agressions sexuelles résumés sur des enfants par un homme qui exerçait à la yeshiva [école religieuse juive] de Sydney dans les années 1980. 

Les propos du rabbin Lesches vont probablement renforcer l’attention des pouvoirs publics sur la gestion des affaires d’abus sexuels par les hautes autorités rabbiniques australiennes, compte tenu notamment des allégations de dissimulation, d’intimidation des victimes et de mise à l’abri des auteurs à l’étranger. 

Dans une conversation téléphonique enregistrée légalement et entendue par Fairfax media et fournie par les policiers des Nouvelles Galles du Sud qui enquêtent sur les affaires de la yeshiva, le rabbin Lesches admet avoir donné conseil au présumé violeur après avoir appris qu’il avait abusé sexuellement un garçon dix ans plus jeune que lui.

Le rabbin Lesche est aujourd’hui une personnalité de premier plan de la communauté ultra-orthodoxe de New York. 

Le rabbin Lesches avait dit à l’homme que lui, aussi bien que le garçon, seraient forcés de quitter la yeshiva s’il ne pouvait pas contrôler ses pulsions. 

“Dans le cas contraire, tous deux devront s’en aller.” 

Le rabbin Lesches, qui n’a jamais signalé cette agression sexuelle à la police, a déclaré qu’il ignorait que l’homme n’avait pas tenu compte de son avertissement et avait par la suite agressé sexuellement au moins trois autres garçons à la fin des années 1980. 

Il a déclaré que d’autres dirigeants de la yeshiva étaient responsables de la supervision de cet homme. 

Dans la conversation, le rabbin Lesches a laissé entendre que les victimes de l’homme, qui étaient âgées de onze ans à l’époque des faits, étaient peut-être des partenaires consentants. «Tout le monde racontait une histoire différente et essayait de faire porter les torts sur quelqu’un d’autre,» disait-il. 

“Nous parlons de très jeunes garçons… tout le monde dit, en parlant d’un autre que «il était d’accord pour faire ça.» 

Interpellé sur son point de vue selon lequel de jeunes garçons pouvaient avoir été consentants, le rabbin Lesches avait répondu, “vous pourriez être surpris » et il avait ajouté que certains garçons non juifs, qu’il désigne comme des «goyim,» commençaient à penser au sexe et à avoir une activité sexuelle «dès l’âge de cinq ans.» 

Il disait que les adolescents des milieux défavorisés «n’avaient rien d’autre à faire dans la vie que de penser tout le temps au sexe» entre eux, avec des membres de leurs propres familles et même avec des «chiens.» 

Le rabbin Lesches disait aussi que signaler les agresseurs sexuels présumés à la police tant d’années après  pouvait être «destructeur pour eux et leurs enfants» et être une cause de souffrance pour les victimes. 

“Ne parlez pas ainsi… après un temps aussi long, tout le monde souffre,” disait-il. «Si vous commencez à faire quelque chose à ce sujet, ce ne sera pas productif et ce ne sera bon pour personne.» 

Une loi traditionnelle, la mesira, interdit à un juif de signaler un délit commis par un autre juif à des autorités non juives; son influence reste très forte dans certaines communautés ultra-orthodoxes. 

Le rabbin Lesches, qui n’a pas répondu aux questions de Fairfax Media, est le troisième haut responsable rabbinique à avoir été identifié comme ayant su quelque chose au sujet des agressions sexuelles contre les garçons de la yeshiva de Sydney dans les années 1980.

En février, Fairfax media avait rapport comment l’auteur présumé, qui avait été envoyé à l’étranger, a récemment reconnu sa culpabilité devant certaines de ses victimes. Il avait parlé de la manière dont le chef spirituel du centre, le rabbin Pinchus Feldman, l’avait une fois averti de cesser ses agissements. 

En réponse à ce reportage, le rabbin Feldman avait publie une déclaration selon laquelle il n’avait pas de souvenir d’une quelconque personne lui ayant avoué avoir commis des abus sexuels sur des enfants il y a 25 ans plus tôt. 

Début mars, une autre importante figure rabbinique, le rabbin Moshe Gutnick a admis ne pas avoir appelé la police quand un juene garçon l’avait contacté il y a 20 ans pour lui parler d’une agression sexuelle à la yeshiva de Bondi. 

Le rabbin Gutnick, qui est à la tête de l’Organisation des Rabbins d’Australasie, a déclaré avoir reçu un appel téléphonique anonyme et alerté la direction de la yeshiva au sujet des accusations du garçon. Il a dit que, avec le recul, il aurait « probablement appelé la police.»

Il semble que le rabbin Gutnick a dit à la police de Bondi tout ce dont il pouvait se souvenir de l’appel téléphonique. Dans une déclaration publiée dans l’Australian Jewish News cette année, il a affirmé «se sentir très triste de ne pas avoir reconnu ce que j’ai su seulement maintenant être un légitime appel à l’aide.» 

“Je lance un appel à toute la communauté – aux victimes et à leurs parents, aux membres de la communauté et à ses leaders. Si vous avez des informations, rapprochez vous de la police SVP. N’ayez pas peur,» a exhorté le rabbin Gutnick. 

Le Sydney Yeshiva Centre a indiqué qu’il a mis en place une politique globale de protection de l’enfance et que le centre s’est mis en relation avec la police concernant les allégations. Dans une déclaration, le centre a affirmé «condamner sans équivoque toute forme de violence» et qu’il assume ses responsabilités en matière de sécurité des enfants avec la plus grande vigilance. 

“La Yeshiva… s’est toujours efforcée de se conformer pleinement à ses obligations légales et morales en matière de sécurité des enfants.»

Fairfax media peut aussi révéler que les membres de la famille de l’homme vise par l’enquête de la police pour les incidents à la yeshiva de Bondi sont de gros soutiens financiers de la communauté ultra-orthodoxe de Monsey à New York dont le chef spirituel est le rabbin Lesches. 

L’agresseur présumé avait aussi été nommé au conseil d’administration d’une entreprise australienne qui fournit du matériel éducatif pour les élèves juifs plusieurs années après qu’il ait agressé des garçons.

L’agresseur présumé a été hébergé ces dernières années par une importante organisation juive d’action sociale de los Angeles, des emails de 2011 entre cet homme et un des cadres supérieurs de l’organisation montrant qu’il risquait de voir révélé son passé à Sydney.

«Je n’ai aucune  idée de comment quelqu’un vous a retrouvé – mais des appels arrivent quotidiennement de nombreux endroits. Pour l’instant nous vous avons protégé» avait écrit un dirigeant de l’organisation de Los Angeles dans un email destiné à l’homme [l’agresseur présumé].

http://mounadil.wordpress.com/


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Expo Jeu de Paume : le gouvernement encourage le terrorisme

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Expo Jeu de Paume : le gouvernement encourage le terrorisme
Ainsi ce gouvernement de lâches, cette ministre de la Culture qui se couche quand les chiens du lobby israélien aboient, n’ont pas été en mesure de protéger l’accès à cette exposition ?
Nous ne payons pas assez d’impôts pour que la culture soit respectée ? Ou bien s’agit-il de faire plaisir au CRIF et consorts ? Ou encore M. Valls et Mme Philipetti ont peur des bandes armées de la LDJ ? Alors qu’ils les interdisent !
C’est une honte !
Alors, la LDJ n’a qu’à annoncer un « raid » tous les jours, et on fermera le musée définitivement ?
Et quand on pense que ce sont des militants de la liberté et des droits de l’homme que le gouvernement poursuit en justice pour « entrave » quand nous nous contentions de distribuer pacifiquement des tracts aux consommateurs pour expliquer pourquoi il n’est pas éthique d’acheter des produits de l’occupant israélien !
C’est assez incroyable.
Le gouvernement français est minable : il encourage le terrorisme, l’intimidation et les menaces de ceux qui provoquent des alertes à la bombe, envoient des menaces de mort et harcèlent la direction du musée.
Nous rappelons que l’exposition de la photographe palestinienne Ahlam Shibli esrt exposée au Musée du Jeu de Paume à Paris jusqu’au 1er septembre, que c’est une exposition magnifique et très instructive, et qu’il faut aller la voir !
Nous sommes allés visiter cette exposition, et nous en sommes revenus bouleversés. Elle est passionnante et non réservée à des militants. Les visiteurs de tous âges et de tous milieux qui en prenaient connaissance, et profitaient des explications très intéressantes de la guide du Musée, n’ont pas émis la moindre critique, n’ont pas été choqués par une seule photographie. Ils étaient au contraire favorablement impressionnés par la beauté des photos,les réflexions et interrogations qu’elles suscitent sur divers problèmes, dont :
  • celui de l’exil et de la notion de foyer. Toujours intéressée par les précarités, les déracinements, les transplantations, Ahlam Shibli nous présente, dans la série « Maison d’enfants » des orphelins ou enfants abandonnés polonais qui recréent là un monde à eux. Elle traite par ailleurs des homosexuels hommes et femmes qui ont dû fuir leurs pays, le plus souvent musulmans, où ils ne pouvaient assumer leurs choix de vie.
  • la résistance à l’occupation pendant la deuxième guerre mondiale et l’engagement dans des luttes de conquêtes coloniales, par les mêmes personnes, en Corrèze, avec des lieux célébrant les deux à la fois et au même endroit !
  • et la manière dont les Palestiniens tentent de conserver leur dignité, qu’ils soient en prison ou dans des camps de réfugiés à Naplouse, sous occupation. Comment ils tentent, au milieu de la mort constamment présente, et de la négation de leur histoire, de leur liberté, de conserver la mémoire de leurs proches, ces martyrs tués en combattant l’armée d’occupation, à un check-point, ou en commettant des attentats suicide, signes d’un désespoir tel que leur vie ne leur semblait plus présenter la moindre utilité.

Rappelons que cette très belle expo vient de Barcelone où nul n’a tenté de la censurer, et elle va au Portugal cet automne, où, très probablement, nul ne le fera.
Les visiteurs normalement constitués, et surtout honnêtes, comprennent bien que le travail d’Ahlam Shibli est, non pas une apologie du terrorisme comme le lobby israélien voudrait le faire croire, mais une réflexion sur la manière dont les hommes réagissent face à l’absence ou à la destruction de leur foyer, et s’adaptent aux contraintes qui en résultent.

AGIR :
Il faut impérativement dire à notre ministre de la Culture ce que nous dénonçons sa complaisance vis à vis des terroristes, de ceux qui n’ont qu’une seule culture, celle de la violence et de l’intolérance :
ET QUE NOUS REFUSONS QUE CES TERRORISTES EMPÊCHENT L’OUVERTURE DU MUSEE, CE QUI EST UN SCANDALE !
Aurélie Philipetti  : sp.ministre@culture.gouv.fr

CAPJPO-EuroPalestine

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Michael Warschawski à propos de la visite en Israël des parlementaires Verts

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Michael Warschawski à propos de la visite en Israël des parlementaires Verts
« Auriez-vous visite la Grèce des colonels ? Auriez-vous organisé une mission en Afrique du Sud de l’apartheid ? », demande-t-il notamment à ces élus d’EELV.
"Ce n’est qu’au cours d’une récente tournée en France que j’ai appris qu’une delegation d’elus d’EELV a été en Israel. Autant dire qu’en Israel, ou je me trouvais au moment de la visite, on a fait peu cas de cette visite. Mais au sein d’EELV elle a provoque des remous, et a juste titre : ce parti comporte des milliers de militant/es sensibles au déni de droit dont sont victimes les Palestiniens et impliques dans les combats contre la politique coloniale israélienne. Une visite officielle d’élus n’est jamais une affaire personnelle et elle implique l’ensemble des militant/es. Comme l’ont ressenti de nombreux adhérents, cette dernière visite en Israël est tout simplement scandaleuse.
D’autant plus qu’elle était organisée par Elnet, structure dont l’objectif déclaré est de renforcer les liens entre Israël et l’Europe. Et le programme a bien reflété cet objectif. Le fait que la délégation ait fait un détour par Ramallah et y rencontre quelques officiels ne fait qu’aggraver l’affaire, qui nous rappelle ces rares visiteurs de l’Afrique du Sud auxquels on faisait aussi visiter les Bantoustans et rencontrer leurs roitelets.
La délégation a pu voir les réalisations écologiques israéliennes, comme la décharge de Hiriyye près de Tel-Aviv. Mais qu’en a-t-il été de la Mer Morte, victime de la sur-exploitation des phosphates ? Du Jourdain, asséché par le pompage de l’eau pour développer une agriculture extensive dans le Neguev ? Des forets de pins plantées pour déposséder des villages palestiniens (en Israël même) de leurs terres et qui, de plus, provoquent l’acidité des sols ? Et surtout, du vol de l’eau de centaines de villages palestiniens de Cisjordanie, détruisant ainsi l’agriculture palestinienne ?
Mais même en admettant qu’Israel puisse se targuer de réussites environnementales, est-ce suffisant pour faire l’impasse sur le contexte colonial de l’ensemble de la politique israélienne, y compris dans sa politique agricole ?
Que penseraient nos amis des Verts d’une relégation qui irait a Milan en 1932 pour écouter a la Scala un bel opéra de Puccini, ou visiter Florence et ses merveilleux musées ? Ce serait perçu, au mieux comme de l’indécence, au pire comme une trahison envers les militants antifascistes et tous ceux qui œuvraient pour isoler le régime fasciste.
Et sur place, qui sont allés voir Jean-Vincent Place et ses amis ? L’ineffable Shimon Peres (entre autre, pionnier du très écolo programme nucléaire israélien), le général Michael Herzog ou encore le responsable du (très écolo) programme de nettoyage ethnique du Neguev. A l’exception de la députée du Meretz Tamar Zandberg, la délégation n’a rencontre aucune anti-colonialiste, voire des militants du mouvement social ou des représentants de la minorité palestinienne d’Israel.
La visite des élus d’EELV en Israël est a la fois indécente et une trahison de leurs propre militants, et ils sont nombreux, impliqués dans la campagne BDS qui organisent le boycott de l’Etat colonial israelien. Gageons qu’ils vont demander des comptes a ceux de leurs élus qui ont accepte de se laisser piéger par Elnet, ou pire, qui ont participe a cette visite en toute connaissance de cause."
Michel Warschawski
(Transmis par l’ATMF de Strasbourg)

CAPJPO-EuroPalestine

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Les Allemands surpris par l'envergure de la surveillance de leurs communications électroniques

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Les Allemands surpris par l'envergure de la surveillance de leurs communications électroniques







L'Allemagne est en tête de liste des pays de l'Union européenne ciblés par la surveillance à grande échelle des communications électroniques par les services secrets américains, alors que l'Agence nationale de sécurité (NSA) des Etats-Unis intercepterait mensuellement 500 millions de connexions téléphoniques et Internet en Allemagne, selon un article paru ce week-end dans l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.

Citant des documents confidentiels divulgués par Edward Snowden, ancien consultant à l'agence américaine, Der Spiegel révèle que l'Allemagne est le pays de l'Union européenne le plus surveillé par la NSA, expliquant que l'agence a établi une hiérarchie parmi les alliés des Américains. Sur cette hiérarchie, le Canada, l'Australie, la Grande-Bretagne et la Nouvelle-Zélande sont explicitement protégés de toute surveillance, alors que l'Allemagne et une trentaine de pays amis, y sont décrits comme des alliés "de catégorie 3".

Cette fréquence de surveillance plus élevée à l'encontre de l'Allemagne a grandement surpris plusieurs Allemands, la première puissance économique européenne étant dix fois plus surveillée que la France.

Exprimant ses frustations, la ministre allemande de la Justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, a réclamé à Washington des explications immédiates et approfondies, en déclarant : "Cela dépasse notre entendement que nos amis américains considèrent les Européens comme des ennemis, et l'argument de la lutte contre le terrorisme ne justifie pas pleinement les méthodes employées", a-t-elle dit.

L'espionnage prétendu des bureaux de l'Union européenne (UE) par les services spéciaux américains témoigne de la politique de doubles standards pratiquée par les Etats-Unis, a déclaré lundi un diplomate russe.

"La mise sur écoute des communications des responsables de l'UE par les services secrets des Etats-Unis est une nouvelle manifestation des doubles standards dans le respect du droit international et des droits de l'homme", a déclaré sur son compte Twitter Konstantin Dolgov, chargé des droits de l'homme au ministère russe des Affaires étrangères.

"Nous espérons que Washington tirera de ce scandale des conclusions conformes à ses engagements internationaux," a indiqué le responsable.

L'hebdomadaire allemand Der Spiegel a révélé il y a quelques jours que l'agence de la sécurité nationale (ASN) des Etats-Unis surveillait non seulement la communication des citoyens européens, mais bénéficiait également d'un programme d'écoute visant les bureaux de l'UE.

Un document daté de septembre 2010 et classé "strictement confidentiel" a montré comment l'ASN a espionné des missions diplomatiques de l'UE à partir de Washington, a-t-il noté.

Les appareils d'écoute ont été installés dans les bâtiments de l'UE et le réseau informatique interne a été infiltré. C'est par ce biais que les renseignements américains peuvent avoir accès aux réunions, aux e-mails et aux documents internes de l'UE, a-t-il ajouté.

En outre, les renseignements américains maintiennent également une écoute et un suivi réguliers du bâtiment Justus Lipsius, siège du Conseil de l'Union européenne, a-t-il déclaré

http://french.cri.cn/621/2013/07/01/302s330925.htm

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La Russie n'extradera pas Snowden (Poutine)

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La Russie n'extradera pas Snowden (Poutine)






La Russie n'entend pas extrader vers les Etats-Unis l'ex-employé de la CIA Edward Snowden, qui se trouverait depuis plus d'une semaine dans la zone de transit d'un aéroport de Moscou, a indiqué lundi le président russe Vladimir Poutine.

"La Russie n'extrade jamais quiconque nulle part et n'entend pas commencer. Et personne ne nous a jamais livré qui que ce soit", a déclaré le chef de l'Etat, interrogé sur les conditions d'une éventuelle extradition de M.Snowden par la Russie.

"Dans le meilleur des cas, nous avons échangé des collaborateurs du Service de renseignement extérieur contre des personnes interpellées, arrêtées et condamnées par la justice en Russie", a ajouté M.Poutine.

L'ex-employé de l'Agence nationale de sécurité (NSA) et de la CIA Edward Snowden a divulgué des informations confidentielles sur les opérations de surveillance électronique effectuées par les Etats-Unis à travers le monde, déclenchant un scandale de grande ampleur.

Trois chefs d'accusation, dont chacun pourrait lui coûter jusqu'à 10 ans de prison, sont retenus contre M.Snowden aux Etats-Unis. Il est notamment accusé de transfert illégal d'informations relevant de la sécurité nationale, de transfert prémédité de renseignements secrets et de détournement de patrimoine public.

En provenance de Hong Kong, il serait coincé depuis plus d'une semaine à l'aéroport Cheremetievo de Moscou. Son passeport a été annulé par les Etats-Unis qui réclament son extradition.


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Opposition syrienne : 60 000 étrangers combattent pour al-Assad

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Opposition syrienne : 60 000 étrangers combattent pour al-Assad






60 000 étrangers se trouvent sur le territoire de Syrie combattant pour le président Bachar al-Assad, a communiqué le porte-parole de l'opposition syrienne Haithem al-Mallah.

Dans une interview accordée au quotidien koweïtien Al Rai il a déclaré que le gouvernement syrien se cachait derrière les soldats d'Iran, d'Irak, du Yémen et les combattants du Hezbollah.

« Les troupes gouvernementales ne sont plus en mesure de faire face à l'assaut des rebelles », a-t-il dit.

Le ministre irakien des Affaires étrangères avait reconnu précédemment dans un entretien à Al-Hayat que des chiites irakiens participaient aux combats en Syrie.



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