Nous avions dit qu’en Côte d’Ivoire nous avions le choix entre la peste et le choléra et pour nous plus que jamais ça se confirme. La guéguerre entre les deux assoiffés de pouvoir que sont Gbagbo et Ouattara entraîne la Côte d’Ivoire dans les ténèbres. Un de nos amis disait que l’un des plus grands démons sur cette terre était le pouvoir et selon nous la crise ivoirienne le démontre allègrement. Pour nous il s’agit d’un conflit fou entre un gars qui veut le pouvoir à tout prix et un autre qui veut aussi le conserver à tout prix, deux monstres à l’égo surdimensionné et destructeur.
Nous avions déjà dit ici tout le mal que nous pensions de Gbagbo et de son
entourage, selon nous une bande d’imposteurs aux paroles aussi attirantes
qu’une flamme pour un papillon. Une bande d’imposteurs qui pour beaucoup ont
pris la poudre d’escampette. L’homme voulait le pouvoir disait-il pour
améliorer le sort des ivoiriens, vous parlez d’un discours original, c’est
le même baratin que racontent la plupart des politicards. Il est passé par
toute sorte d’alliances et de compromissions pour atteindre son but à savoir
prendre le pouvoir qui d’après un de ses proches l’infâme Blé Goudé, «
s’arrache » ou « se prend ». Aujourd’hui il se prend pour un messie un
demi-dieu qui seul a la solution pour notre pays. Il était de la lutte pour le
multipartisme au début des années 90. Lui et ses amis notamment le professeur
Francis Wodié (http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Romain_Wodi%C3%A9)
obtinrent gain de cause, le président Houphouët premier président de la Côte
d’Ivoire indépendante et promoteur du parti unique dut céder, il est vrai
une pression venant de l’étranger plus précisément de Mitterrand alors
président de la France et socialiste comme Gbagbo. Gbagbo s’associa par la
suite avec Ouattara dans ce qui fut appelé à l’époque le front républicain
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir2.html). Ce front
luttait frontalement contre le pouvoir de Bédié
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/biographies/bedie.html)
lequel était alors le président de la Côte d’Ivoire. Bédié lui avait une
dent et contre Gbagbo et mais plus particulièrement contre Ouattara. Le front
républicain boycotta les élections d’octobre 1995 même si un de ses membres
à savoir le professeur Francis Wodié lâcha ses amis et se présenta face à
Bédié. Face à ce candidat mineur Bédié n’eut aucune peine à remporter
des élections même si celles-ci furent entachées par le boycott actif dirigé
principalement par Gbagbo
(http://www.afrique-express.com/archive/OUEST/cotedivoire/cotedivoirepol/boycott-actif.htm)
et par un taux de participation très faible. Il y eut par la suite plusieurs
clashs entre l’opposition et Bédié
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir2.html) jusqu’au
coup d’état militaire de 1999 qui évinça Bédié du pouvoir. Les militaires
prirent le pouvoir avec trois personnages vraiment visibles tels que le
général Robert Guéï, le général Lassana Palenfo et le général Abdoulaye
Coulibaly. Les deux derniers généraux étant particulièrement proches de
Ouattara. Ce coup d’état se fit à la satisfaction de Ouattara et de Gbagbo.
Mais Guéï progressivement s’éloigna de Ouattara et se rapprocha
manifestement de Gbagbo. Guéï sembla aussi prendre goût au pouvoir et décida
de participer aux élections qui devaient organiser en octobre 2000. Les
candidatures de Bédié et de Ouattara furent invalidées par le conseil
constitutionnel qui ne laissa que comme seul candidat consistant face à Guéï,
Laurent Gbagbo. L’élection eut lieu et fut calamiteuse
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir3.html et
http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir4.html), laissant
Gbagbo finalement seul vainqueur de cette guerre des chefs. Une victoire qui
cependant allait s’avérer bien courte et bien triste pour la Côte
d’Ivoire.
Ouattara l’homme qui dit-on est à l’origine de tous les malheurs de la
Côte d’Ivoire. Concernant son cas, son parcours est atypique même si pour
ces partisans estiment que CV parle pour lui
(http://www.ado.ci/rubrique.php?np=7&ns=22). Il fut notamment nommé premier
ministre le 7 novembre 1990 sous le règne du président Houphouët-Boigny. Sa
politique de rigueur budgétaire fut diversement apprécié par la population si
certains la ressentirent durement d’autres reconnaissent qu’il a mis de
l’ordre dans une administration qui avait prise de mauvaises habitudes. En
tant que premier ministre il eut une altercation sérieuse avec Gbagbo alors
opposant en faisant arrêter celui-ci suite à une manifestation le 18 février
1992. Il démissionna de son poste de premier ministre 9 décembre 1993, suite
à la mort d’Houphouët-Boigny (celle-ci est intervenue officiellement le 7
décembre) et à la prise de pouvoir du dauphin constitutionnel
d’Houphouët-Boigny, Henry Konan Bédié. En Mai 1994 il est nommé
vice-gouverneur du FMI et quitte la Côte d’Ivoire. Certains auraient pu
croire qu’il tournerait la page de ses ambitions politiques mais c’était
bien mal le connaître. Nous savons que les nordistes veulent aussi le pouvoir
et cette ambition s’est matérialisée dans ce que l’on appelle la charte du
Grand Nord dont une mouture est sorti en 1991 et qui selon nos sources fut
écrit par Lamine Diabaté (http://www.abidjan.net/qui/profil.asp?id=750)
défunt mari d’Henriette Diabaté
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_Diabat%C3%A9) aujourd’hui une des
principales collaboratrices de Ouattara. Donc d’après nos sources ce Grand
Nord principalement pour ne pas dire exclusivement musulman aurait choisi comme
champion Ouattara et œuvrerait avec lui pour prendre le pouvoir en Côte
d’Ivoire. Ouattara a créé avec des anciens du PDCI principalement un certain
Djény Kobina (http://www.abidjan.net/qui/profil.asp?id=179) le Rassemblement
des Républicains (RDR) lequel tint son premier meeting le 22 octobre 1994. La
tension sera forte entre le RDR et le PDCI
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_d%C3%A9mocratique_de_C%C3%B4te_d'Ivoire)
durant tout le mandat de Bédié. On verra naître le concept ignoble
d’ivoirité (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivoirit%C3%A9) concept porté par
des ivoiritaires d’abord avec Bédié dans ces années sombres et puis avec
Gbagbo dans les années ténébreuses qui suivirent. De fait certains ivoiriens
considèrent Ouattara comme un burkinabé qui veut illégalement et
illégitimement s’emparer du pouvoir en Côte d’Ivoire. Quant à Gbagbo
ancien allié de Ouattara il a dit le 20 Mars 2000 qu’il serait choqué si
Ouattara était candidat à l’élection présidentielle. Le 26 mai 2000, le
projet définitif de Constitution qui devant être soumis le 23 juillet à
référendum est publié au journal officiel. Dans ce projet, le candidat à la
présidence doit être "ivoirien d'origine, né de père ou de mère
eux-mêmes ivoiriens d'origine", il "ne doit jamais avoir renoncé à la
nationalité ivoirienne" et ne "doit s'être jamais prévalu d'une autre
nationalité". Curieusement, Ouattara annonça aussitôt qu’il appellerait
ses partisans à voter « oui » au référendum. Cette constitution sera
retouchée le 17 juillet 2000 et le « ou » sera transformé en « et »,
Ouattara se retrouvera coincé puisqu’il avait appelé ses partisans à voter.
Cette constitution sera votée du 23 au 24 juillet 2000. Cette période fut de
toute façon assez sombre
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir3.html). La
candidature de Ouattara comme celle de Bédié seront invalidées et les deux
poids lourds qui purent se présente à cette élection furent Guéï et Gbagbo.
Depuis ce moment Ouattara lutte pour se rendre éligible, menaçant même de
rendre le pays ingouvernable s’il ne parvenait pas à ses fins. Et étrange
coïncidence il y eut cette rébellion de 2002 que beaucoup (majoritairement
pro-Gbagbo) imputent à Ouattara pour les raisons suivantes :
- Un des chefs rebelles à savoir Koné Zacharia a dit dans une vidéo qu'ils
ont pris les armes pour Ouattara, cette vidéo traine d'ailleurs sur youtube.
Il est donc clair pour les gbagboistes que Ouattara est le parrain de la
rébellion.
- Autre élément le 4 décembre 2000 le journal le Patriote (voir ici :
http://www.midici.com/download/101124110654.pdf), la voix du RDR (parti de
Ouattara) a publié une carte où l'on voit la Côte d'Ivoire, divisée en
deux avec le nord qui a pour capitale Bouaké. Une configuration qui rappelle
évidemment celle que l'on a retrouvée après que la ligne de front s'est
stabilisée.
En Côte d’Ivoire les paroles sont têtues et sont utilisées avec plus ou
moins d’honnêteté par les politiciens. Et peut-être plus qu’ailleurs les
mots tuent et nos deux zozos en ont prononcé de ces paroles irresponsables.
Mais il nous parait clair que les deux hommes ne sont pas des saints et sont
impliqués dans le coup d’état de 1999 même si les deux le nient
allègrement, mais nous ne sommes pas de ceux qui accordons le moindre crédit
aux belles paroles des politicards. Pour les pro-Gbagbo Ouattara est un
imposteur burkinabé qui en plus est le père de la rébellion donc un monstre
sanguinaire de surcroît au service de l’occident. Pour les pro-Ouattara
Gbagbo est un xénophobe, sanguinaire, assoiffé de pouvoir et qui voue une
haine sans borne à tout ce qui relève de l’houphouétisme
(http://simsarchitecthouse.over-blog.com/article-15509049.html).
Franchement nous le disons nous en avons marre de la guéguerre de ces deux
monstres. Gbagbo serait prêt à s’accrocher au pouvoir quitte à régner sur
des cendres ! Ouattara serait prêt à prendre le pouvoir à tout prix. Les deux
en conflit c’est peut-être la fin de la Côte d’Ivoire. Alors le mieux
serait vraiment que les deux meurent avec leur horde de suiveurs fanatiques mais
ne rêvons pas. Les deux ont chacun une armée quoique de ce côté Ouattara ait
l’avantage puisque disposant du soutien inconditionnel des puissances de
l’argent et des puissances occidentales mais aussi de la relative
indifférence des deux grands que sont la Russie et la Chine. D’un autre
côté Gbagbo a armé beaucoup de jeunes dans un acte d’une grande
irresponsabilité car on ne combat pas le feu par le feu. D’ailleurs il aime
bien envoyer des jeunes au massacre quand ses enfants et ses proches sont bien
au chaud. Comment faire ensuite pour désarmer tous ces jeunes qui ne semblent
pour certains d’entre eux se battent seulement pour Gbagbo ? Les deux ont fait
preuve du manque de respect pour la vie humaine. Beaucoup de morts seront à
dénombrer et c’est fort triste.
La situation est dramatique et on se demande si elle émeut ces deux hommes au
cœur de pierre. Quelque soit le vainqueur de ce bras de fer inhumain le perdant
sera le peuple ivoirien. Ouattara ? S’il gagne nous savons déjà qu’il
imposera une politique de rigueur comme celles prônées par le FMI et la Banque
Mondiale. De plus comment va-t-il gérer les rancœurs contre lui et tout le
sang que sa soif de pouvoir a fait couler ? Sans doute en imposant une dictature
terrifiante. Quant à Gbagbo, l’ivoiritaire nous savons qu’il est un
spécialiste de la gabegie, des belles promesses et des excuses toutes trouvées
pour justifier son inaction dans de nombreux domaines. Nous ne sommes pas loin
de dire qu’il n’a rien réussi se cachant derrière la crise ivoirienne,
crise qui soit dit en passant n’a pas empêché ses proches de s’enrichir.
De vrais parasites d’ailleurs qui appellent les jeunes à aller au massacre
comme si le sang de ceux-ci régénérait leur pouvoir. Si certains jeunes
veulent aller mourir pour Gbagbo nous leur disons tant pis pour eux mais
qu’ils se demandent où est celui pour qui ils meurent et pourquoi est-il
silencieux depuis si longtemps ? Où sont ses proches et sa famille ? Qu’ils
se posent la question. Certains d’entre nous pensent que Gbagbo et Ouattara
sèment le chaos afin qu’après Ouattara impose un état totalitaire proche de
la conception du Nouvel Ordre Mondial. Oui la stratégie du choc est sans aucun
doute en route en Côte d’Ivoire pour le pire et le malheur du peuple
ivoirien.
Voilà des articles que nous approuvons :
http://www.lepost.fr/article/2010/12/05/2329752_la-cote-d-ivoire-face-a-un-choix-cornelien-la-peste-ou-le-cholera.html
http://www.alterinfo.net/Cote-d-Ivoire-Deux-fractions-oligarchiques-dechirent-le-pays_a56849.html
Un article intéressant sur la démocratie en Côte d’Ivoire :
http://espacepolitique.revues.org/index894.html
Des ivoiriens qui en ont marre !
entourage, selon nous une bande d’imposteurs aux paroles aussi attirantes
qu’une flamme pour un papillon. Une bande d’imposteurs qui pour beaucoup ont
pris la poudre d’escampette. L’homme voulait le pouvoir disait-il pour
améliorer le sort des ivoiriens, vous parlez d’un discours original, c’est
le même baratin que racontent la plupart des politicards. Il est passé par
toute sorte d’alliances et de compromissions pour atteindre son but à savoir
prendre le pouvoir qui d’après un de ses proches l’infâme Blé Goudé, «
s’arrache » ou « se prend ». Aujourd’hui il se prend pour un messie un
demi-dieu qui seul a la solution pour notre pays. Il était de la lutte pour le
multipartisme au début des années 90. Lui et ses amis notamment le professeur
Francis Wodié (http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Romain_Wodi%C3%A9)
obtinrent gain de cause, le président Houphouët premier président de la Côte
d’Ivoire indépendante et promoteur du parti unique dut céder, il est vrai
une pression venant de l’étranger plus précisément de Mitterrand alors
président de la France et socialiste comme Gbagbo. Gbagbo s’associa par la
suite avec Ouattara dans ce qui fut appelé à l’époque le front républicain
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir2.html). Ce front
luttait frontalement contre le pouvoir de Bédié
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/biographies/bedie.html)
lequel était alors le président de la Côte d’Ivoire. Bédié lui avait une
dent et contre Gbagbo et mais plus particulièrement contre Ouattara. Le front
républicain boycotta les élections d’octobre 1995 même si un de ses membres
à savoir le professeur Francis Wodié lâcha ses amis et se présenta face à
Bédié. Face à ce candidat mineur Bédié n’eut aucune peine à remporter
des élections même si celles-ci furent entachées par le boycott actif dirigé
principalement par Gbagbo
(http://www.afrique-express.com/archive/OUEST/cotedivoire/cotedivoirepol/boycott-actif.htm)
et par un taux de participation très faible. Il y eut par la suite plusieurs
clashs entre l’opposition et Bédié
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir2.html) jusqu’au
coup d’état militaire de 1999 qui évinça Bédié du pouvoir. Les militaires
prirent le pouvoir avec trois personnages vraiment visibles tels que le
général Robert Guéï, le général Lassana Palenfo et le général Abdoulaye
Coulibaly. Les deux derniers généraux étant particulièrement proches de
Ouattara. Ce coup d’état se fit à la satisfaction de Ouattara et de Gbagbo.
Mais Guéï progressivement s’éloigna de Ouattara et se rapprocha
manifestement de Gbagbo. Guéï sembla aussi prendre goût au pouvoir et décida
de participer aux élections qui devaient organiser en octobre 2000. Les
candidatures de Bédié et de Ouattara furent invalidées par le conseil
constitutionnel qui ne laissa que comme seul candidat consistant face à Guéï,
Laurent Gbagbo. L’élection eut lieu et fut calamiteuse
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir3.html et
http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir4.html), laissant
Gbagbo finalement seul vainqueur de cette guerre des chefs. Une victoire qui
cependant allait s’avérer bien courte et bien triste pour la Côte
d’Ivoire.
Ouattara l’homme qui dit-on est à l’origine de tous les malheurs de la
Côte d’Ivoire. Concernant son cas, son parcours est atypique même si pour
ces partisans estiment que CV parle pour lui
(http://www.ado.ci/rubrique.php?np=7&ns=22). Il fut notamment nommé premier
ministre le 7 novembre 1990 sous le règne du président Houphouët-Boigny. Sa
politique de rigueur budgétaire fut diversement apprécié par la population si
certains la ressentirent durement d’autres reconnaissent qu’il a mis de
l’ordre dans une administration qui avait prise de mauvaises habitudes. En
tant que premier ministre il eut une altercation sérieuse avec Gbagbo alors
opposant en faisant arrêter celui-ci suite à une manifestation le 18 février
1992. Il démissionna de son poste de premier ministre 9 décembre 1993, suite
à la mort d’Houphouët-Boigny (celle-ci est intervenue officiellement le 7
décembre) et à la prise de pouvoir du dauphin constitutionnel
d’Houphouët-Boigny, Henry Konan Bédié. En Mai 1994 il est nommé
vice-gouverneur du FMI et quitte la Côte d’Ivoire. Certains auraient pu
croire qu’il tournerait la page de ses ambitions politiques mais c’était
bien mal le connaître. Nous savons que les nordistes veulent aussi le pouvoir
et cette ambition s’est matérialisée dans ce que l’on appelle la charte du
Grand Nord dont une mouture est sorti en 1991 et qui selon nos sources fut
écrit par Lamine Diabaté (http://www.abidjan.net/qui/profil.asp?id=750)
défunt mari d’Henriette Diabaté
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_Diabat%C3%A9) aujourd’hui une des
principales collaboratrices de Ouattara. Donc d’après nos sources ce Grand
Nord principalement pour ne pas dire exclusivement musulman aurait choisi comme
champion Ouattara et œuvrerait avec lui pour prendre le pouvoir en Côte
d’Ivoire. Ouattara a créé avec des anciens du PDCI principalement un certain
Djény Kobina (http://www.abidjan.net/qui/profil.asp?id=179) le Rassemblement
des Républicains (RDR) lequel tint son premier meeting le 22 octobre 1994. La
tension sera forte entre le RDR et le PDCI
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_d%C3%A9mocratique_de_C%C3%B4te_d'Ivoire)
durant tout le mandat de Bédié. On verra naître le concept ignoble
d’ivoirité (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivoirit%C3%A9) concept porté par
des ivoiritaires d’abord avec Bédié dans ces années sombres et puis avec
Gbagbo dans les années ténébreuses qui suivirent. De fait certains ivoiriens
considèrent Ouattara comme un burkinabé qui veut illégalement et
illégitimement s’emparer du pouvoir en Côte d’Ivoire. Quant à Gbagbo
ancien allié de Ouattara il a dit le 20 Mars 2000 qu’il serait choqué si
Ouattara était candidat à l’élection présidentielle. Le 26 mai 2000, le
projet définitif de Constitution qui devant être soumis le 23 juillet à
référendum est publié au journal officiel. Dans ce projet, le candidat à la
présidence doit être "ivoirien d'origine, né de père ou de mère
eux-mêmes ivoiriens d'origine", il "ne doit jamais avoir renoncé à la
nationalité ivoirienne" et ne "doit s'être jamais prévalu d'une autre
nationalité". Curieusement, Ouattara annonça aussitôt qu’il appellerait
ses partisans à voter « oui » au référendum. Cette constitution sera
retouchée le 17 juillet 2000 et le « ou » sera transformé en « et »,
Ouattara se retrouvera coincé puisqu’il avait appelé ses partisans à voter.
Cette constitution sera votée du 23 au 24 juillet 2000. Cette période fut de
toute façon assez sombre
(http://www.afrique-express.com/afrique/cotedivoire/chat-noir3.html). La
candidature de Ouattara comme celle de Bédié seront invalidées et les deux
poids lourds qui purent se présente à cette élection furent Guéï et Gbagbo.
Depuis ce moment Ouattara lutte pour se rendre éligible, menaçant même de
rendre le pays ingouvernable s’il ne parvenait pas à ses fins. Et étrange
coïncidence il y eut cette rébellion de 2002 que beaucoup (majoritairement
pro-Gbagbo) imputent à Ouattara pour les raisons suivantes :
- Un des chefs rebelles à savoir Koné Zacharia a dit dans une vidéo qu'ils
ont pris les armes pour Ouattara, cette vidéo traine d'ailleurs sur youtube.
Il est donc clair pour les gbagboistes que Ouattara est le parrain de la
rébellion.
- Autre élément le 4 décembre 2000 le journal le Patriote (voir ici :
http://www.midici.com/download/101124110654.pdf), la voix du RDR (parti de
Ouattara) a publié une carte où l'on voit la Côte d'Ivoire, divisée en
deux avec le nord qui a pour capitale Bouaké. Une configuration qui rappelle
évidemment celle que l'on a retrouvée après que la ligne de front s'est
stabilisée.
En Côte d’Ivoire les paroles sont têtues et sont utilisées avec plus ou
moins d’honnêteté par les politiciens. Et peut-être plus qu’ailleurs les
mots tuent et nos deux zozos en ont prononcé de ces paroles irresponsables.
Mais il nous parait clair que les deux hommes ne sont pas des saints et sont
impliqués dans le coup d’état de 1999 même si les deux le nient
allègrement, mais nous ne sommes pas de ceux qui accordons le moindre crédit
aux belles paroles des politicards. Pour les pro-Gbagbo Ouattara est un
imposteur burkinabé qui en plus est le père de la rébellion donc un monstre
sanguinaire de surcroît au service de l’occident. Pour les pro-Ouattara
Gbagbo est un xénophobe, sanguinaire, assoiffé de pouvoir et qui voue une
haine sans borne à tout ce qui relève de l’houphouétisme
(http://simsarchitecthouse.over-blog.com/article-15509049.html).
Franchement nous le disons nous en avons marre de la guéguerre de ces deux
monstres. Gbagbo serait prêt à s’accrocher au pouvoir quitte à régner sur
des cendres ! Ouattara serait prêt à prendre le pouvoir à tout prix. Les deux
en conflit c’est peut-être la fin de la Côte d’Ivoire. Alors le mieux
serait vraiment que les deux meurent avec leur horde de suiveurs fanatiques mais
ne rêvons pas. Les deux ont chacun une armée quoique de ce côté Ouattara ait
l’avantage puisque disposant du soutien inconditionnel des puissances de
l’argent et des puissances occidentales mais aussi de la relative
indifférence des deux grands que sont la Russie et la Chine. D’un autre
côté Gbagbo a armé beaucoup de jeunes dans un acte d’une grande
irresponsabilité car on ne combat pas le feu par le feu. D’ailleurs il aime
bien envoyer des jeunes au massacre quand ses enfants et ses proches sont bien
au chaud. Comment faire ensuite pour désarmer tous ces jeunes qui ne semblent
pour certains d’entre eux se battent seulement pour Gbagbo ? Les deux ont fait
preuve du manque de respect pour la vie humaine. Beaucoup de morts seront à
dénombrer et c’est fort triste.
La situation est dramatique et on se demande si elle émeut ces deux hommes au
cœur de pierre. Quelque soit le vainqueur de ce bras de fer inhumain le perdant
sera le peuple ivoirien. Ouattara ? S’il gagne nous savons déjà qu’il
imposera une politique de rigueur comme celles prônées par le FMI et la Banque
Mondiale. De plus comment va-t-il gérer les rancœurs contre lui et tout le
sang que sa soif de pouvoir a fait couler ? Sans doute en imposant une dictature
terrifiante. Quant à Gbagbo, l’ivoiritaire nous savons qu’il est un
spécialiste de la gabegie, des belles promesses et des excuses toutes trouvées
pour justifier son inaction dans de nombreux domaines. Nous ne sommes pas loin
de dire qu’il n’a rien réussi se cachant derrière la crise ivoirienne,
crise qui soit dit en passant n’a pas empêché ses proches de s’enrichir.
De vrais parasites d’ailleurs qui appellent les jeunes à aller au massacre
comme si le sang de ceux-ci régénérait leur pouvoir. Si certains jeunes
veulent aller mourir pour Gbagbo nous leur disons tant pis pour eux mais
qu’ils se demandent où est celui pour qui ils meurent et pourquoi est-il
silencieux depuis si longtemps ? Où sont ses proches et sa famille ? Qu’ils
se posent la question. Certains d’entre nous pensent que Gbagbo et Ouattara
sèment le chaos afin qu’après Ouattara impose un état totalitaire proche de
la conception du Nouvel Ordre Mondial. Oui la stratégie du choc est sans aucun
doute en route en Côte d’Ivoire pour le pire et le malheur du peuple
ivoirien.
Voilà des articles que nous approuvons :
http://www.lepost.fr/article/2010/12/05/2329752_la-cote-d-ivoire-face-a-un-choix-cornelien-la-peste-ou-le-cholera.html
http://www.alterinfo.net/Cote-d-Ivoire-Deux-fractions-oligarchiques-dechirent-le-pays_a56849.html
Un article intéressant sur la démocratie en Côte d’Ivoire :
http://espacepolitique.revues.org/index894.html
Des ivoiriens qui en ont marre !
Alter Info
l'Information Alternative