"La vérité est en marche et ne pourra pas être arrêtée", a déclaré lundi Edward Snowden, responsable des fuites sur les programmes américains de surveillance des communications, assurant que les Etats-Unis ne pourront pas l'empêcher de poursuivre ses révélations.
"Le gouvernement américain ne pourra pas étouffer (cette affaire) en m'emprisonnant ou en me tuant. La vérité est en marche et ne pourra pas être arrêtée", a lancé l'ex-consultant de l'Agence de sécurité nationale américaine lors d'un échange en direct avec des internautes sur le site du Guardian.
Depuis les révélations fracassantes d’Edward Snowden la semaine dernière sur des programmes secrets de surveillance des communications par l'agence nationale américaine de sécurité (NSA), les géants de l'internet, comme Apple, Google, Microsoft et Yahoo, ont décidé de jouer la transparence, tout en démentant les affirmations selon lesquelles la NSA avait un accès direct à leurs serveurs.
Depuis de nombreuses années la CIA, un autre organe de sécurité américain que la NSA, est soupçonné de rentrer dans le capital de plusieurs start-up liées à la collecte, l'analyse et le traitement de l'information, et donc en lien avec le renseignement, tels que les moteurs de recherche ou les logiciels d’analyse de données. Ces investissements passent à travers un fonds d’investissement de la CIA, appelé In-Q-Tel, créé en 1999. Parmi les sociétés concernées se trouve le célèbre réseau social Facebook, qui compte au premier trimestre 2013, selon son fondateur Mark Zuckerbzerg, plus d’un milliard d’utilisateurs actifs par mois.
L'extradition aux Etats-Unis de Edward Snowden serait une "trahison" de la confiance mise par l'ex-agent de la CIA dans la démocratie à Hong Kong et une "perte de face" pour Pékin, a estimé lundi le quotidien officiel chinois Global Times, dans ce qui constitue la plus directe prise de position publique chinoise sur l'affaire.
"Snowden croit en la démocratie et la liberté de Hong Kong", où il se cache, assure le quotidien anglophone du groupe du Quotidien du Peuple, organe officiel du Parti communiste chinois (PCC), pour qui l'ancien agent de la CIA, qui a révélé des programmes américains de surveillance massive de l'internet et des communications téléphoniques, "n'a fait de mal à personne" et s'est contenté de "donner l'alerte sur la violation des droits civiques par le gouvernement" américain.
http://www.lorientlejour.com/article/819582/affaire-prism-les-geants-dinternet-essaient-de-jouer-la-transparence.html
http://www.lorientlejour.com/article/819554/extradition-de-snowden-limage-de-hong-kong-en-serait-ternie-a-jamais-selon-pekin.html