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Bagdad admet la présence de combattants chiites irakiens en Syrie

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Bagdad admet la présence de combattants chiites irakiens en Syrie







Le ministre irakien des Affaires étrangères, Hoshyar Zebari, a admis que des miliciens chiites irakiens participaient aux combats en Syrie aux côtés des troupes de Bachar el-Assad, dans une déclaration publiée vendredi par le quotidien arabe Al-Hayat.

“Je ne nie pas que des combattants chiites irakiens participent aux combats en Syrie, tout comme des sunnites (des monarchies) du Golfe le font dans ce pays. Mais cela ne relève pas d’une politique du gouvernement irakien”, dirigé par Nouri el-Maliki, un chiite, a déclaré M. Zebari, cité par le journal.

Il confirme ainsi l’implication de combattants chiites irakiens, aux côtés de miliciens du Hezbollah chiite libanais, dans le conflit syrien. Leur présence est vivement dénoncée par la rébellion syrienne à dominante sunnite en guerre contre le régime Assad, issu de la minorité alaouite, une branche du chiisme.

Alors que “des milices chiites et du Hezbollah sont engagées dans les combats en Syrie, il y a aussi des fatwas sunnites, comme celle de Youssef al-Qaradaoui, appelant au jihad en Syrie”, a ajouté le ministre irakien, en référence à l’influent prédicateur qatari d’origine égyptienne.

Fin mai, cheikh Qaradaoui, président de l’Union internationale des oulémas, qui se veut un soutien aux révoltes dans les pays du Printemps arabe, avait appelé les musulmans sunnites à rejoindre les rebelles pour combattre les forces du régime en Syrie, appuyées par le Hezbollah.


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Syrie: des analyses révèlent 13 cas de contamination au sarin

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Syrie: des analyses révèlent 13 cas de contamination au sarin






Des analyses effectuées par un laboratoire spécialisé français sur des échantillons ramenés par des journalistes du quotidien Le Monde après une attaque mi-avril à Jobar, en banlieue de Damas, ont révélé 13 cas de contamination au gaz sarin, a indiqué vendredi le journal.

Les journalistes du Monde avaient ramené 21 échantillons, qui ont été analysés par un laboratoire dépendant de la Direction générale de l'armement, du ministère français de la Défense.

"Sept se sont révélés impossibles à analyser ou négatifs. Quatorze échantillons, concernant treize victimes, se sont révélés positifs, mettant en évidence la présence de sarin dans de l'urine (huit fois), des cheveux (deux fois), des vêtements (trois fois), et du sang pour l'une des victimes déjà testée positive sur un habit", a écrit le journal dans son édition datée de samedi.

Le sarin est un puissant gaz neurotoxique mortel, inodore et invisible. Outre son inhalation, le simple contact avec la peau de ce gaz bloque la transmission de l'influx nerveux et entraîne la mort par arrêt cardio-respiratoire.

Parmi les échantillons récupérés par les journalistes du Monde, des vêtements abandonnés sur la ligne de front et d'autres prélevés dans un centre médical de la proche banlieue de Damas, où ont été traités en avril et mai, des personnes exposées à des attaques chimiques, selon le journal.

Cette analyse "confirme les résultats, rendus publics le 4 juin par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et par Le Monde, des trois premiers échantillons analysés", souligne le quotidien.

Le 4 juin, la France avait accusé le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé à au moins une reprise du gaz sarin en Syrie. Dix jours plus tard, la Maison Blanche a à son tour accusé clairement le régime syrien d'avoir utilisé du gaz sarin contre les rebelles.

D'après Washington, entre 100 et 150 personnes sont mortes dans des attaques à l'arme chimique en Syrie.

Les Occidentaux affirment n'avoir eu aucune preuve jusqu'ici d'utilisation d'armes chimiques par les opposants syriens, comme l'affirme Damas.

Une équipe d'experts de l'ONU conduits par le Suédois Ake Sellstrom attend depuis trois mois le feu vert des autorités syriennes pour enquêter sur place sur tous les cas suspects d'utilisation de ces armes.


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Turquie : le régime somme les réseaux sociaux de coopérer

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Turquie : le régime somme les réseaux sociaux de coopérer





Le ministre turc de la Communication Binali Yildirim a critiqué vendredi le rôle joué par les réseaux sociaux dans la fronde antigouvernementale des dernières semaines, les sommant de coopérer avec les autorités turques sous peine de sanctions.

“Oui aux libertés jusqu’au bout et à l’utilisation de l’Internet, mais non, absolument non à ce qu’il serve de moyen pour le chaos, la violence et le crime”, a déclaré M. Yildirim lors d’une réunion à Kars (est).

“S’il y a un délit, celui-ci peut-être commis aussi bien dans la vie réelle que virtuelle”, a-t-il souligné, en évoquant les manifestations contre le régime islamo-conservateur au pouvoir qui ont fait 4 morts et quelque 8.000 blessés depuis le 31 mai.

Les plateformes comme Twitter et Facebook ont été largement utilisée pour la mobilisation des manifestants.

Lundi déjà, le même M. Yildirim avait déploré que le site de micro-blogging Twitter ait refusé de coopérer avec les autorités turques au moment des manifestations, notamment pour identifier leurs instigateurs.

Son collègue de l’Intérieur Muammer Güler avait annoncé le 17 juin que le gouvernement travaillait à l’élaboration d’une loi permettant de poursuivre les internautes publiant des messages diffamatoires ou incitant à la révolte sur les réseaux sociaux.

M. Yildirim a reconnu vendredi que les réseaux sociaux constituaient un “domaine libre” et qu’il n’était pas question de l’interdire. Mais, “c’est le droit le plus naturel pour la Turquie” de réclamer que les réseaux sociaux ne constituent pas un moyen d’incitation à la violence, a-t-il fait valoir.

Le ministre a exhorté Facebook et Twitter à ne pas “jouer avec la dignité et la crédibilité” de la Turquie qui, a-t-il menacé, pourrait leur asséner “une gifle”.

Au début de la fronde qui le vise, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a vivement dénoncé la “menace” Twitter, qualifié de “fauteur de troubles”. “C’est là que se répandent les plus gros mensonges”, avait-il accusé, “les réseaux sociaux sont la pire menace pour la société”.

Plus de la moitié de la population de la Turquie, qui compte 76 millions d’habitants, bénéficie d’un accès à l’internet.


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Des associations musulmanes veulent poursuivre Obama pour "crimes de guerre"

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Des associations musulmanes veulent poursuivre Obama pour







Deux associations sud-africaines d'avocats musulmans ont déposé des recours en justice demandant l’arrestation de Barack Obama pour crimes de guerre lors de sa visite prévue ce week-end. Une requête estimée "non urgente" par les juges sud-africains.

Barack Obama menotté et traîné devant un tribunal pour crimes de guerre, quelques heures après l’atterrissage d’Air Force One en Afrique du Sud. La scène est difficile à imaginer mais c’est précisément ce qu’espérait obtenir l’Association des avocats musulmans (MLA) à Johannesburg en déposant, mardi 25 juin, une requête auprès de la justice sud-africaine demandant la délivrance d’un mandat d’arrêt contre le président américain.

"Nous avons compilé un document de 600 pages fondé notamment sur les rapports Stanford de New York University et Cage Prisoners afin de traduire en justice Barack Obama pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et génocide en raison des opérations militaires américaines en Afghanistan, en Somalie, au Pakistan, et au Yémen" confie ainsi le porte-parole du MLA, Yousha Tayob, à FRANCE 24.

La visite du président américain en Afrique du Sud, prévue pour ce week-end, a également incité un autre groupe, la Société pour la Protection de notre Constitution à déposer un recours dénonçant la responsabilité "directe et indirecte" de Barack Obama dans des attaques ayant tué ou blessé près de 3 000 personnes, y compris des femmes et 176 enfants "qui ne posaient aucune menace à la sécurité des États-Unis".

Les drones dans le collimateur de la justice

La politique d’utilisation des drones américains au Moyen-Orient est au cœur des requêtes de ces deux groupes, qui s’appuient sur la ratification par l’Afrique du Sud du traité fondateur de la Cour pénale internationale. Le porte-parole du MLA joint par FRANCE 24 ne se fait pas d’illusions après la décision de la Haute Cour de North Gauteng, mercredi 26 juin, de considérer leur requête comme "non urgente".

"C’est évidemment une affaire où il risque d’y avoir des interférences politiques. Notre requête a été mise en attente mais nous comptons la maintenir afin que les juges soient obligés de statuer sur le fond de l’affaire dans trois à six mois", affirme Yousha Tayob. En attendant, la MLA souhaite également demander à la Cour de revoir sa décision de "mise en attente" en soulignant le caractère imminent de l’arrivée de Barack Obama en Afrique du Sud.

Les groupes musulmans et pro-palestiniens affirment que leur activisme judiciaire a déjà eu un impact sur la visite de figures internationales en Afrique du Sud par le passé. L’ancienne ministre des Affaires étrangères israélienne Tzipi Livni avait ainsi annulé un voyage prévu en janvier 2011 après avoir été mise en cause pour crimes de guerres pour son rôle dans l’opération "Plomb Durci" menée à Gaza fin 2008.


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Moscou : les attaques contre des sites religieux en Syrie sont inacceptables

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Moscou : les attaques contre des sites religieux en Syrie sont inacceptables






Moscou se dit préoccupée par le fait que des sites religieux en Syrie soient pris pour cibles pour des attaques terroristes de la part de l’opposition armée.

De telles actions peuvent provoquer une hausse des tensions interconfessionnelles en Syrie et dans la région dans son ensemble, et elles devraient être universellement condamnées, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.



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Un général américain accusé d’avoir violé le secret défense

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Un général américain accusé d’avoir violé le secret défense






Cet ex-numéro deux de l’état-major américain des armées est dans le collimateur de la justice. Il serait la source des révélations sur le virus informatique Stuxnet qui a paralysé le programme nucléaire iranien en 2010.

La nouvelle a de quoi faire trembler le Pentagone. Un général quatre étoiles à la retraite est soupçonné par la justice d’être à l’origine des fuites concernant une cyberattaque américano-israélienne qui visait le programme nucléaire iranien.

Or, James Cartwright, le suspect, a été numéro deux de l’état-major américain des armées entre 2007 et 2011, date à laquelle il a pris sa retraite.

Selon la chaîne NBC News, qui s’appuie sur des sources judiciaires anonymes, l’homme âgé de 63 ans vient d’être averti de l’ouverture d’une procédure à son encontre pour violation de l’Espionage Act.

L’année dernière, le New York Times révélait l’existence d’un programme américano-israélien visant à détraquer les installations nucléaires iraniennes grâce à des cyberattaques.

La longue enquête du journaliste David Sanger, qui en a également tiré un livre, s’appuyait sur les témoignages «d’anciens ou d’actuels responsables américains, européens et israéliens impliqués dans le programme».

Le journaliste dévoilait avec force détails la façon dont le virus a été inséminé et décrivait les réunions de travail au sein de la «Situation Room», la salle de crise de la Maison-Blanche.

Nom de code: «Olympic Games»

L’opération, connue sous le nom de code «Olympic Games», était conduite conjointement par l’Agence de sécurité nationale (NSA) et une unité de renseignement de l’armée israélienne, le tout sous la houlette du général James Cartwright.

Le programme, initié en 2006, partait du postulat que des frappes conventionnelles n’auraient que peu d’effets sur les installations souterraines iraniennes, contrairement à une attaque informatique.

Une fois inoculé, le virus avait permis la destruction de mille centrifugeuses ultramodernes permettant d’enrichir l’uranium. Selon les experts, l’opération a retardé d’un an et demi à deux ans le programme de Téhéran.

L’existence de ce virus, rebaptisé Stuxnet, avait été dévoilé en 2010, lorsqu’un ingénieur a involontairement lâché celui-ci sur Internet.

La publication du New York Times avait de suite déclenché une chasse aux sorcières au sein de l’administration. Les enquêteurs du FBI s’étaient d’abord intéressés à une éventuelle source à la Maison-Blanche, d’après NBC News.

Mais leur regard s’est porté à la fin de l’année sur le général Cartwright, qui appartient au cercle fermé des conseillers du président en matière de sécurité nationale. Pour l’heure, le département de la Justice n’a pas encore fixé les charges qui seront retenues contre lui.

En réaction à ces révélations, en juin 2012, Barack Obama avait promis une «tolérance zéro» contre la divulgation d’informations classées secrètes. Son administration s’est toujours montrée implacable à ce sujet.

Si le chef d’accusation est confirmé, il s’agirait de la neuvième inculpation pour violation de l’espionnage Act sous la présidence Obama. Edward Snowden ou encore Bradley Manning sont tous les deux poursuivis pour avoir enfreint cette loi datant de 1917. Auparavant, seules trois personnes avaient été inquiétées pour cette raison.


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Les Frères musulmans ne permettront pas un coup d’Etat en Egypte

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Les Frères musulmans ne permettront pas un coup d’Etat en Egypte






Un dirigeant des Frères musulmans a prévenu l’opposition vendredi que son mouvement ne permettrait pas un “coup d’Etat” en Egypte, à deux jours d’un important rassemblement hostile au président Mohammed Morsi. “Nous ne permettrons pas un coup d’Etat contre le président”, a déclaré Mohamed al-Beltagui devant des dizaines de milliers de supporters du président réunis dans la région du Caire.

Mohamed Morsi, qui doit célébrer dimanche le 1er anniversaire de son investiture à la présidence, a été élu plus d’un an après la chute du régime du président Hosni Moubarak en février 2011 après une révolte populaire. “Vous n’êtes pas la seconde révolution et nous ne sommes pas Moubarak.

Nous avons participé à la révolution (de 2011)”, a déclaré à l’adresse de l’opposition ce dirigeant des Frères musulmans, dont est issu M. Morsi. Des manifestations rivales rassemblant des dizaines de milliers de personnes avaient lieu vendredi en Egypte, un pays profondément divisé entre pro et anti-Morsi.

Le mouvement populaire Tamarrod (rébellion, en arabe) a appelé à manifester dimanche pour demander le départ de M. Morsi et la tenue d’une présidentielle anticipée. Les partisans de M. Morsi estiment qu’il épure les institutions après des décennies de corruption, et ses détracteurs l’accusent de concentrer le pouvoir entre les mains des Frères musulmans.

Washington laisse une partie de ses agents quitter l’Egypte

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Les Etats-Unis ont annoncé vendredi soir le départ d’Egypte d’une partie de leurs agents diplomatiques et consulaires en raison des troubles politiques qui secouent le pays.

Le 28 juin, le département d’Etat a autorisé un nombre limité d’employés gouvernementaux et leurs familles à quitter l’Egypte en raison des troubles politiques et sociaux qui s’y déroulent, selon un communiqué du ministère américain des Affaires étrangères.

http://www.algerie1.com/flash-dactu/washington-laisse-une-partie-de-ses-agents-quitter-legypte/

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Egypte: Al-Azhar met en garde contre un risque de « guerre civile

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Egypte:  Al-Azhar met en garde contre un risque de « guerre civile







Opposants et partisans du président Mohammad Morsi sont descendus par dizaines de milliers dans la rue hier en Égypte, et des heurts meurtriers à Alexandrie font craindre une propagation des violences.

Un an après la prise de fonctions de M. Morsi, ces manifestations rivales montrent les divisions croissantes entre les partisans du président pour qui il épure les institutions corrompues, et ses détracteurs qui l’accusent de concentrer le pouvoir aux mains des islamistes. Elles surviennent à deux jours d’une mobilisation de masse attendue demain, à l’appel de l’opposition qui réclame une présidentielle anticipée.

Malgré un fort déploiement policier et de l’armée pour protéger les installations vitales, de violents heurts ont éclaté entre pro et anti-Morsi à Alexandrie, deuxième ville du pays, où une personne a été tuée et 70 autres blessées, selon l’agence MENA. Pour sa part, la télévision d’État a rapporté qu’un « photographe-journaliste de nationalité américaine est mort dans les accrochages d’Alexandrie ». Une source médicale a confirmé « le décès d’un citoyen américain de 21 ans atteint de tirs à la chevrotine et transporté à l’hôpital ».

Des locaux du siège du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), vitrine politique des Frères musulmans dont est issu M. Morsi, ont été en outre incendiés à Alexandrie. À Aga, dans la province de Daqahliya, des locaux du PLJ ont aussi été incendiés, selon des responsables. Déjà mercredi et jeudi, quatre personnes ont trouvé la mort lors d’affrontements similaires dans le delta du Nil.

À l’appel des mouvements islamistes, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant la mosquée Rabaa al-Adawiya de Nasr City, un faubourg du Caire, et ont promis d’y rester pour défendre « la légitimité (de l’élection de M. Morsi) » qui est « une ligne rouge ». S’adressant à la foule, un orateur les a exhortés à « donner tout ce qu’(ils avaient) pour défendre la légitimité et l’Égypte ». « Vous devez prouver au monde qu’il y a des hommes qui défendront la charia (loi islamique) ». Dans l’autre camp, des milliers de manifestants anti-Morsi défilaient sous des drapeaux égyptiens et au cri de « Dégage », sur l’emblématique place Tahrir du Caire, ainsi que dans le delta du Nil et à Port-Saïd, sur le canal de Suez.

Voyant dans ce clivage une « épreuve cruciale », l’Allemagne a appelé à ce que « la violence ne (devienne) pas un moyen d’action dans le débat politique ». Amnesty International a, elle, appelé les autorités à préserver le droit des Égyptiens à se rassembler pacifiquement à l’approche de la date du 30 juin.

En prévision de la mobilisation de demain, jour du 1er anniversaire de l’investiture de M. Morsi, des entreprises ont annoncé qu’elles seraient fermées. Au Caire, des habitants retiraient de l’argent et stockaient de la nourriture, tandis que de longues files d’attente se formaient devant les stations d’essence. Face aux tensions croissantes, le ministre de la Défense, Abdel Fattah al-Sissi, a prévenu il y a quelques jours que l’armée interviendrait en cas de violences. L’armée avait pris les rênes de l’exécutif à l’issue de la révolte de janvier/février 2011, qui avait chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak, et jusqu’à la prise de fonctions de M. Morsi.

Risque de guerre civile

Alors que la légitimité de M. Morsi est au cœur des tensions, le mouvement populaire Tamarrod (rébellion, en arabe) a dit avoir réuni 15 millions de signatures pour une présidentielle anticipée. Les détracteurs de M. Morsi l’accusent de ne pas s’atteler aux revendications démocratiques qui avaient déclenché la révolte de 2011 et de ne pas résoudre une situation économique marquée par le chômage et l’inflation croissants. Les pro-Morsi mettent, eux, en avant son statut de premier président élu démocratiquement en Égypte et arguent que difficultés économiques et tensions religieuses affectaient déjà le pays avant son arrivée au pouvoir.

Cette semaine, M. Morsi a appelé à la réforme et au dialogue, tout en prévenant que les divisions risquaient de précipiter le pays dans la « paralysie » et le « chaos ». Il a annoncé qu’un comité examinerait la possibilité d’amender la Constitution, accusée d’ouvrir la voie à une islamisation de la législation. Mais l’opposition a rejeté le dialogue, jugeant que M. Morsi aurait mieux fait de « reconnaître son échec à administrer les affaires du pays ».

De son côté, l’institution al-Azhar, principale autorité religieuse, a évoqué le risque de « guerre civile » dans le pays. « La vigilance est requise pour nous assurer de ne pas basculer dans la guerre civile », dit ainsi l’université al-Azhar dans un communiqué repris par les médias. Ce communiqué condamne également les « bandes criminelles » ayant attaqué des mosquées. L’institution cairote, qui garde traditionnellement ses distances avec la classe politique, exhorte en outre l’opposition à accepter l’offre de dialogue de M. Morsi plutôt que de persister à vouloir manifester demain.

En soirée, un dirigeant des Frères musulmans a prévenu l’opposition que son mouvement ne permettrait pas un « coup d’État » en Égypte, faisant allusion à la manifestation de demain. Mohammad al-Beltagui s’adressait aux dizaines de milliers de supporters du président réunis dans la région du Caire. « Vous n’êtes pas la seconde révolution et nous ne sommes pas Moubarak. Nous avons participé à la révolution (de 2011) », a-t-il encore déclaré à l’adresse de l’opposition.


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Le saccage impérialiste des richesses de l'Afrique

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L’agression de l’OTAN contre la Libye (productrice de pétrole), l’intervention de la France au Mali (or et uranium), la construction d’une base militaire étasunienne au Niger (uranium) et l’encerclement de l’Algérie (pétrole et gaz) sont des chaînons de la stratégie qui vise, devant la crise du capitalisme mondial, à intensifier l’exploitation des travailleurs et le pillage des ressources naturelles de l’Afrique.
Le saccage impérialiste des richesses de l'Afrique

Le journaliste Dan Glazebrook, qui écrit dans des journaux comme The Guardian, The Independent et The Morning Star, a publié un article dans l’hebdomadaire cairote Al-Ahram Weekly dans lequel il dénonce cette conspiration.

Dan k commence par rappeler que l’Occident draine chaque année des milliers de millions de dollars provenant du service de la dette, des bénéfices provenant des investissements et des prêts liés au régime de la corruption des secteurs des bourgeoisies compradores.

Une autre façon de dominer l’Afrique consiste à mettre à sac ses richesses naturelles. On peut citer le cas connu du Congo, où des bandes armées contrôlées par ses voisins ougandais, rwandais et burundais pratiquent à l’est du pays le vol de minéraux pour revendre ces derniers à des entreprises étrangères… qui sont elles-mêmes complices du forfait.

L’Afrique finance également les classes dominantes occidentales en fixant le prix de ses matières premières à des tarifs défiant toute concurrence, mais aussi en versant des salaires misérables aux travailleurs qui s’échinent dans les mines ou aux champs.

En somme, le capitalisme impose au continent africain le rôle de fournisseur de matières premières et de main d’œuvre à bas coûts. Mais, afin que cette situation se perpétue, il fait en sorte que l’Afrique continue d’être pauvre et divisée, les coups d’État et des guerres contribuant largement à cette situation.

Selon Dan Glazebrook, la création en 2002 de l’Union africaine, animée par Mouammar Kadhafi, a soulevé les préoccupations des stratèges occidentaux. Pour Washington, Londres et Paris, le plan de l’Union de créer une banque centrale africaine et une monnaie unique était tout bonnement inacceptable. Pis, il était inconcevable de voir cette même Union développer une charte de défense et de sécurité communes pouvant déboucher sur une force militaire unifiée.

En outre, les États-Unis, face à la récession économique et à la « menace » que constituait déjà à l’époque la Chine, avaient échafaudé les plans pour recoloniser l’Afrique. La création en 2008 de l’Africom, le commandement militaire que le président Bush voulait installer sur le territoire africain, s’inscrit naturellement dans cette démarche. Mais l’Union africaine s’est fermement opposée à ce projet et l’Africom a dû finalement établir son état-major en Allemagne.

La plus grande humiliation pour les États-Unis était de voir Kadhafi élu président de l’Union africaine en 2009 et la Libye devenir le principal soutien de l’organisation panafricaine.

L’Empire ne tolérait bien évidemment pas les propos de l’Union qui vont dans le sens d’un processus d’intégration africaine. Après avoir justifié l’agression contre la Libye avec « un paquet de mensonges encore plus grands que ceux qui ont servi de prétexte à l’invasion de l’Irak », comme l’écrit Glazebrook, l’OTAN a détruit le pays, l’a placé dans les conditions d’autres États africains en faillite, se libérant au passage de son adversaire bien trop fier à son goût en l’assassinant. La guerre contre le colonel Kadhafi a détruit son régime. Mais la paix et la sécurité se trouvent depuis menacées dans toute l’Afrique du nord.

Le dirigeant libyen avait organisé depuis 1998 la communauté des États sahélo-sahariens, centrée sur la sécurité régionale, en bloquant l’influence des milices salafistes et en essayant de pacifier les chefs de tribus touaregs. Avec la chute de Kadhafi, les islamistes radicaux de la région ont fait main basse sur les arsenaux d’armes - avec l’aimable autorisation de l’OTAN - et les frontières méridionales de la Libye se sont disloquées. La première victime de la déstabilisation régionale a été le Mali. L’avancée islamiste, concomitante de l’agression de la Libye, a servi de prétexte à l’intervention militaire française.

L’Algérie se trouve désormais dans le collimateur de l’impérialisme. Elle est aujourd’hui entourée par les islamistes radicaux à l’est (frontière libyenne) et au sud (frontière malienne), où se sont également installées les troupes françaises.

L’impérialisme a des raisons de ne pas pactiser avec l’Algérie, le seul pays d’Afrique du nord encore gouverné par le parti qui a lutté pour l’indépendance (FLN). Alger soutient l’Union africaine, a assumé des positions internationales dignes et, comme l’Iran et le Venezuela, vend son pétrole et son gaz à des tarifs « normaux ».

Ce « nationalisme des ressources » pousse les géants pétroliers occidentaux à ne plus cacher le fait qu’ils « en ont marre de l’Algérie », comme l’écrit le Financial Times. Ce même journal avait, un an avant l’agression de l’OTAN, accusé la Libye du « crime » de protéger ses ressources naturelles.


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Egypte/manifestations: les Etats-Unis confirment la mort d'un citoyen américain

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Egypte/manifestations: les Etats-Unis confirment la mort d'un citoyen américain

Les Etats-Unis ont confirmé la mort d'un citoyen américain de 21 ans lors de violents heurts qui ont éclaté vendredi en Egypte entre partisans et opposants du président Mohamed Morsi.
"Nous pouvons confirmer qu'un citoyen américain a été tué à Alexandrie, en Egypte", a indiqué le porte-parole du département d'Etat Patrick Ventrell.
Auparavant, les autorités américaines ont autorisé une partie du personnel de leur ambassade en Egypte à quitter le pays, et ont également recommandé à leurs ressortissants de s'abstenir temporairement de voyages vers cette destination.
Des émeutes se sont produites à Alexandrie suite à la tentative de jeunes d'opposition d'occuper le bâtiment du parti "Liberté et justice", aile politique du mouvement des Frères musulmans. Selon les témoins, les personnes se trouvant dans l'édifice ont utilisé des armes à feu. La police a recouru aux grenades lacrymogènes pour disperser la foule.
Des milliers d'Egyptiens pont manifesté vendredi dans tout le pays, les uns pour soutenir Mohamed Morsi, les autres pour réclamer le départ du président islamiste.
Selon les agences occidentales, deux autres personnes de nationalité égyptienne ont trouvé la mort lors des violences qui ont accompagné les rassemblements.
Dimanche, une grande mobilisation est prévue, jour du premier anniversaire de l'investiture de Mohamed Morsi

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Snowden: négociations entre l'Equateur et la Russie (ministre)

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Snowden: négociations entre l'Equateur et la Russie (ministre)

Le ministre équatorien des Affaires étrangères Ricardo Patino a annoncé vendredi que des négociations étaient en cours avec la Russie autour du sort d'Edward Snowden, l'ex-employé de la CIA Edward accusé d'espionnage par les Etats-Unis, qui se trouve actuellement sur le territoire russe. "Il y a eu des négociations ces derniers jours avec les autorités russes, a déclaré M. Patino lors d'une conférence de presse à Quito suite à un déplacement en Asie.
Selon le ministre, cité par les médias sud-américains, ces pourparlers n'ont "pas encore" débouché sur des ententes concrètes.
Edward Snowden a divulgué des informations confidentielles sur les opérations de surveillance électronique effectuées par les Etats-Unis à travers le monde. Dimanche dernier, il est arrivé à Moscou par un vol d'Aeroflot en provenance de Hong-Kong. Dans la capitale russe, il a demandé l'asile politique à l'Equateur.
Selon les médias russes, M.Snowden était absent de deux vols en partance pour Cuba et se trouverait actuellement dans la zone de transit de l'aéroport moscovite Cheremetievo.
Auparavant, le fondateur du site WikiLeaks Julian Assange, réfugié depuis un an à l'ambassade équatorienne à Londres, a affirmé que M.Snowden avait obtenu de la part du gouvernement équatorien des papiers de passage avant son départ de Hong Kong dimanche. Le ministre équatorien des Relations extérieures par intérim Galo Galarza a ensuite démenti ces informations.

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La démocratie française entre en agonie

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La démocratie française entre en agonie
Depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, tant par le fait des événements internes, qu’internationaux, la vieille démocratie française se dégrade rapidement. Son entrée en agonie apparaît certaine mais personne n’est en mesure de dire le temps qu’elle mettra à rendre l’âme ou si les Français par un mouvement salutaire viendront à son secours avant qu’il ne soit trop tard.

Tous les indices sont dans le rouge, des manifestants sont placés en garde-à-vue pour des prétextes inexistants, des opposants sont arrêtés et emprisonnés parfois dans des conditions inhumaines et dans une violence terrifiante. Dans les manifestations, des agents des RG et des agitateurs stipendiés répandent le chaos afin de discréditer les causes défendues par les protestataires. Dans les rues, les témoignages d’opposants passés à tabac, matraqués, piétinés se multiplient dangereusement. Parmi les témoins certains citent des propos inouïs de policiers en civils, insultes, menaces à peine déguisées, intimidations. Le pouvoir en place entretient également les divisions pour mieux régner, dissolutions de groupes étiquetés à l’extrême-droite et dans le même temps ménagement des forces se trouvant à l’extrême-gauche, le tout en jouant les uns contre les autres en fonction des situations.

Le mauvais exemple règne évidemment surtout en haut-lieu, l’équipe gouvernementale est elle-même entachée d’opprobre, un Premier ministre et quatre autres ministres dont Mme Taubira ont été condamnés à des amendes et à des peines de prison. L’affaire DSK, puis celle de Cahuzac démontrent à quel point les milieux politiciens sont vermoulus et friables à toutes les tentations. Loin de punir, la Justice fonctionne à deux vitesses, de grands coupables reçoivent des peines insignifiantes tandis que de pauvres hères, voir dans le cas des opposants de simples citoyens innocents sont condamnés à des peines disproportionnées. Dans le même temps le pouvoir donne l’exemple de toutes les corruptions, des responsables de parti comme Harlem Désir, grossièrement pris la main dans le sac sont nommés à des postes clés et sapent la confiance populaire.

Cette confiance populaire s’effondre rapidement devant le progrès du népotisme à tous les niveaux de l’Etat. Initié sous l’ère Mitterrand, c’est désormais l’un des traits principaux de la République française : nominations d’amis de François Hollande à tous les postes possibles même sans qualification dans la charge qui leur incombera, distribution de Légion d’Honneur à des personnages louches, étrangers ou n’ayant absolument rien fait pour mériter cette distinction par un service éclatant au pays, l’appareil du pouvoir est à un niveau de putréfaction dont les Français ne ressentent pour l’instant que les relents putrides, mais d’encore beaucoup trop loin. Les exemples sont en effet si nombreux que ceux qui arrivent à la surface et explosent par mégarde dans les journaux ne peuvent cacher l’immense majorité des malversations, vols et passe-droits qui eux ne sont jamais révélés au public.

Ces collusions nombreuses et les viols les plus élémentaires des droits des Français et de la France elle-même, se traduisent par d’inquiétants événements dans les relations extérieures de la France. Dans les médias sous contrôle et d’ailleurs financés par l’Etat partiellement, il ne se passe pas un jour sans que des pays comme la Russie soient montrés du doigt afin de créer un contraste entre le paradis terrestre en France et le reste du monde en proie à la guerre et à la dictature. Cette basse propagande, martèle en permanence des contre-vérités, quand il ne s’agit pas tout simplement de mensonges éhontés. Pendant ce temps, des meurtriers et des islamistes sanguinaires sont armés en Syrie, en Libye et dans nombre de pays d’Afrique et d’Asie. Des régimes fantoches sont fait et défait, des plans sont établis pour l’asservissement de populations ou le contrôle de ressources diverses parfois pour le meilleur profit d’alliés douteux… voir même dangereux comme le Qatar, l’Arabie saoudite ou les USA.

Car la France est aujourd’hui l’ombre d’elle-même au niveau international. Malgré les avertissements de De Gaulle, la France est entrée à nouveau dans l’OTAN par la décision de Nicolas Sarkozy. Ailleurs des interventions militaires coûteuses se développent, au Congo, au Niger, au Mali, sans compter la Libye, la Côte d’Ivoire derrière nous et la Syrie, l’énorme farce syrienne ou un ministre complètement discrédité dans une sombre affaire de sang contaminé, vient vendre aux Français le mirage syrien pour faire couler un autre sang dans des contrées lointaines et souvent au détriment de chrétiens et de petites gens. La situation internationale est sans doute le reflet le plus éclatant de la décomposition de la démocratie française, encore que l’intérieur du pays soit déjà en ébullition et en grand danger.

Ce danger c’est celui de l’explosion sociale, dans les banlieues les malaises attisent la violence, la haine et le racisme. En réponse à celui visant les populations greffées sur la Nation, progresse le racisme anti-blanc et anti-français, ce dernier d’ailleurs n’étant jamais cité. Des drapeaux français sont brûlés, l’insécurité progresse, des zones sont hors contrôle et à la merci de la moindre étincelle. Dans les rues, la moindre manifestation, même sportive, peut tourner au drame et à la confrontation. Dans les assemblées des politiciens de gauche discutent de l’opportunité de prendre le contrôle d’internet et de museler la parole des oppositions. Partout d’ailleurs, l’ennemi, l’opposant, est qualifié de « fasciste » sans le moindre discernement, ce qualificatif dévoyé est devenu une arme du pouvoir pour faire taire les plus audacieux et effrayer la masse des citoyens apeurés et goguenards.

Dans les mêmes assemblées, le pouvoir confisqué est assuré par deux formations, aujourd’hui souvent réunis sous le qualificatif d’UMPS. La fin de la proportionnelle a écarté toutes les autres formations, certaines comme le FN, le FG ou EELV devraient disposer de dizaines de députés et former des groupes parlementaires puissants mais ne sont représentés souvent que par deux ou trois malheureux députés noyés dans le système. Devant un constat aussi calamiteux certains trouvent encore la force de déclarer que les changements font peur… ou que « la France est le plus beau pays du monde ». Oui mais pour combien de temps encore ?

 

Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que la responsabilité de l'auteur.


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Shah Deniz renonce officiellement au projet Nabucco

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Shah Deniz renonce officiellement au projet Nabucco
Le projet du gazoduc Nabucco conçu pour devenir le concurrent du South Stream russe, s'est soldé par un échec. Ce vendredi, le feu vert a été donné au projet alternatif : le gazoduc TAP (Trans-Adriatic Pipeline).

Un consortium de sociétés qui travaillent sur le gisement de Shah Deniz en Azerbaïdjan ont pris la décision en faveur du projet Trans-Adriatic Pipeline (TAP). Il s’agit de sept sociétés, et notamment de la société publique azerbaïdjanaise SOCAR. Cependant, la société n’exclut pas que le projet Nabucco pourrait être ressuscité. Le choix du trajet alternatif met de fait une croix sur ce projet, sont persuadés les experts. Parmi les avantages du gazoduc transadriatique – c’est sa longueur, qui est 400 kilomètres de moins que celui de Nabucco. En outre, TAP traverse la Grèce, l’Albanie et continue ensuite vers l’Italie sur le fond de la mer Adriatique. L'Azerbaïdjan est intéressé à acheter des actifs gaziers grecs qu’il veut privatiser. Toutefois, l'économiste en chef de VTB Capital en Russie Maxime Orechkine ne voit pas le lobbying de Bakou dans cette décision du consortium.

« Je pense qu’il ne s’agit tant d’une décision de l'Azerbaïdjan, que du projet Shah Deniz ou du consortium d'entreprises qui travaillent sur ce projet. Une décision qui est bénéfique à South Stream et Gazprom », explique Orechkine.

L'explication officielle du choix en faveur du projet TAP – ce sont des prix trop élevés pour le gaz en Grèce et en Italie par rapport aux pays, par lesquels doit transiter le gazoduc Nabucco - la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l'Autriche. D’une manière ou d’une autre, TAP, tout comme Nabucco, sont des concurrents de South Stream. Le volume du gaz qui va transiter par le gazoduc TAP devrait atteindre 10 milliards de mètres cubes par an dès sa mise en service, pour doubler ensuite. En outre, ce gazoduc, tout Nabucco, devrait faire partie d'un projet plus important surnommé « Corridor du Sud», qui vise à réduire la dépendance de l'Europe par rapport au gaz russe. Cependant, ce projet ne risque pas d’être plus réussi que Nabucco.

« Il faut garantir d’une manière ou d’une autre les livraisons du gaz pour ce système », analyse l’expert de l’Union des producteurs de gaz et de pétrole de Russie Roustam Tankaev. « Et certains problèmes surviennent ici. Malgré toutes ses réserves importantes de gaz, l’Iran est exclu du jeu à la suite des sanctions. Au Turkménistan, la situation reste compliquée, et je pense que le projet du gazoduc transcaspien va échouer. Difficile de garantir donc le remplissage des gazoducs du Corridor du Sud. Le gaz de l'Azerbaïdjan ne suffira pas ».

Le projet Nabucco n’a pas été réalisé pour les mêmes raisons. Le projet South Stream reste plus concurrentiel dans ce contexte.

« Il sera difficile de faire concurrence à South Stream. Un certain nombre de compagnies a été créé, et ces compagnies se chargent de l’acheminement du gaz jusqu’au consommateur », ajoute Roustam Tankaev.

Les investissements dans le projet TAP atteignent 40 milliards de dollars. La construction devrait être achevée vers 2018. South Stream coûte deux fois moins cher et il peut acheminer trois fois plus de gaz. La mise en service du gaz par le biais de South Stream devrait commencer en 2015.

 


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Une monnaie commune, des prix différents

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Une monnaie commune, des prix différents
Une disparité considérable des prix d’articles de consommation courante, dont les denrées alimentaires et les boissons, persiste dans les 27 pays de l’Union Européenne – ont constaté les experts du Service statistique fédéral d’Allemagne. Le thème est repris par notre observateur Petr Iskenderov.
 

Pour rester objectif il convient de dire que cette disparité des prix ne se limite pas aux frontières de l’UE. Au-delà elle est encore grande. Ainsi, le niveau maximum des prix est enregistré en Norvège, où pour les boissons alcoolisées, par exemple, il représente 288% par rapport à la moyenne européenne. Tandis que la vie s’est avérée encore moins chère qu’en Bulgarie seulement en Albanie et en Macédoine, qui souhaitent adhérer à l’UE.

De cette façon, 15 après le passage à la monnaie commune dans l’UE, cette organisation n’a pas réussi à égaliser les indicateurs économiques et sociaux des Etats membres. Et la crise financière en cours n’a fait que ressortir une telle disparité. Ladite situation a obtenu une importante dimension politique. Car des pays à un niveau de vie plus bas se prononcent traditionnellement en faveur d’une participation plus active de l’UE, de ses fonds et instituts au règlement de leurs problèmes nationaux. Par contre, des Etats plus aisés sont censés appartenir au camp des « eurosceptiques ».

Il ne faut pas tenir pour responsable de tous les problèmes économiques et sociaux de l’UE la monnaie unique ou encore la direction de l’UE, a noté dans un entretien avec notre correspondant le professeur de l’Académie russe des Finances Boris Roubtsov :

Là il est difficile de trancher, parce que, d’un côté, la participation à la zone euro impose certains engagements à un pays et, de l’autre, cela a permis, par exemple, à la Grèce de bénéficier d’une aide financière très considérable de la part d’autres membres de la zone euro. Cela fait qu’il n’y a pas là de solution ou de recommandation univoque.

Bien entendu, la disparité des niveaux de prix de denrées alimentaires et de boissons ne saura pas par elle-même provoquer des bouleversements sociaux en Europe. Mais ces clivages et incertitude en Europe ne manquent pas d’inquiéter.


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« O tempora, ô mores ! »

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« O tempora, ô mores ! »
« Tempora » est l’appellation donnée par les services spéciaux britanniques à leur programme de surveillance électronique mondial, y compris de leurs voisins du continent.

« O tempora, ô mores ! » C’est ainsi que, suivant les chroniques historiques, s’est exclamé avec indignation le grand orateur et homme politique de Rome, Cicéron, en voyant le conspirateur Catilina trôner impassible au sénat, contre le complot de qui il s’apprêtait en fait à prononcer son discours accusateur.

Les passions ne se sont pas encore apaisées à propos du refuge mystérieux de l’ex-consultant de la CIA et de la NSA des Etats-Unis, Edward Snowden, que nous apprenons déjà grâce à même M. Snowden que le renseignement britannique GCHQ (Government Communications Headquarters) avait étendu ses tentacules électronique à toute la planète.

Reconnaissons-le honnêtement : le fait que les services spéciaux espionnent et surveillent n’a rien de surprenant. C’est l’échelle à laquelle sont repêchées les données par le programme « Tempora » qui frappe. Bien des éditions fournissent, par exemple, des chiffres suivants, devenus connus. Chaque jour quelque 600 millions de communications téléphoniques et Internet sont relevées. Elles sont passées au tamis de 71 000 mots clés. Le GCHQ accède en secret à ces communications, transitant par les câbles transatlantiques à fibres optiques. Une telle activité est autorisée, comme cela est dit dans « L’Acte sur le service de renseignement » à la date de 1994, « dans les intérêts du bien-être économique du Royaume-Uni ».

Il paraît que les alliés des Britanniques pour l’Europe unie ne veulent plus souffrir une telle morgue à leur encontre. La ministre de la Justice d’Allemagne Sabine Leutheusser-Schnarrenberger a transmis à ses collègues à Londres une liste de questions concernant le programme « Tempora ». La commissaire européenne en charge des droits fondamentaux, Viviane Reding, a envoyé une lettre au ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, dans laquelle elle exprime sa "préoccupation" et demande des "clarifications". Des appels analogues ont retenti au Parlement Européen. La réponse de Londres ne s’est pas fait attendre : les activités du renseignement en Grande-Bretagne ne sont pas à commenter.

De nombreux politiques européens, en premier lieu, des rangs de l’opposition, appellent les gouvernements de leurs pays à défendre plus résolument le droit des citoyens à la vie privée. Comme l’a fait, par exemple, le membre de la commission du Bundestag allemand pour le contrôle des activités des services spéciaux du parti « Les Gauches » Ulrich Maurer.

« La transparence est nécessaire – du moins pour ce qui concerne les méthodes du travail, - a dit M. Maurer dans une interview à la radio. – Ce que font les Britanniques, et surtout les Américains, va l’encontre des normes juridiques en vigueur. Nous avons affaire à une violation à grande échelle des droits fondamentaux. Il faut y mettre fin. »

Les collègues de M. Maurer pour l’opposition, selon « Handelsblatt », réclament des explications aussi au renseignement allemand – BND, qu’ils soupçonnent de surveiller les citoyens allemands et pas seulement allemands sous le couvert de lutte anti-terroriste. Bruxelles entend porter ce sujet à l’examen des ministres de la Justice de l’UE à la mi-juillet. Il reste à savoir s’ils seront entendus ou non par ceux à qui ils vont s’adresser.


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Etude: l'occupation reçoit annuellement 11 millions de dollars des Palestiniens

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Etude: l'occupation reçoit annuellement 11 millions de dollars des Palestiniens







Une étude palestinienne a dévoilé que les autorités de l'occupation israélienne reçoivent 40 millions de Shekels (environ 11 millions de dollars) des Palestiniens chaque année, pour obtenir des cartes magnétiques, ce qui est considéré une mesure initiale et obligatoire pour obtenir des autorisations du travail et entrer dans les territoires palestiniens occupée en 1948.

L'institut des recherches exécutives "Arij" dans la ville de Bethléem a dévoilé, le samedi 29/6, dans une étude que le citoyen palestinien paie environ 100 Shekels, pour chaque carte magnétique.

L'étude a déclaré que les travailleurs palestiniens utilisent ces cartes plus que les autres et qu'ils sont obligés de payer les coûts des autorisations pour qu'ils puissent travailler dans la Palestine occupée en 1948, soulignant qu'il y a environ 100 000 travailleurs palestiniens qui travaillent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et dans les colonies.


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La Chine balance entre la crise et la croissance économique

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La Chine balance entre la crise et la croissance économique

 

La crise peut venir de l’Est parce qu’on observe en Chine les mêmes symptômes qu’aux États-Unis et en Europe avant le train de crises financières. Selon l’agence de notation Fitch, le système bancaire chinois est menacé d’une crise provoquée par le manque de liquidité et le gonflement des mauvais crédits.

La Chine est une locomotive de la croissance économique mondiale. Si l’économie chinoise se trouve mal en point, cela pourrait déclencher une nouvelle spirale de la crise globale. La Banque centrale chinoise a récemment fait souffler un vent de panique sur les marchés monétaires en refusant d’assurer le flot de liquidité.

La Banque populaire de Chine a pris des mesures. Elle a notamment donné des garanties aux sociétés à problèmes et injecté plusieurs milliards de milliards de yuans dans le secteur financier.

« La difficulté majeure réside dans le fait que l’économie chinoise se fonde avant tout sur les investissements. Les rythmes de croissance ont pu être maintenus à un niveau assez élevé en injectant dans l’économie 4 milliards de milliards de yuans, mais les conséquences négatives ne se feront pas attendre. Elles prendront plus particulièrement la forme d’une quantité excessive de capacités de production », explique Jacob Berger, expert de l’Institut russe de l’Extrême-Orient.

Cette « maladie » a déjà frappé le bâtiment et les travaux publics (BTP), la métallurgie et même les secteurs de pointe. C’est la bulle des crédits utilisés pour investir dans l’industrie. Mais le plus grave est que la principale ressource chinoise qu’est la main-d’œuvre bon marché rapporte moins qu’avant.

Les problèmes structurels existent bel et bien en Chine, mais le pays possède en revanche un arsenal de mesures anticrise beaucoup plus puissant que dans les pays économiquement développés, estime Sergueï Afointsev, directeur de département à l'Institut russe de l’économie mondiale et des relations internationales :

« L’économie chinoise est en réchauffement et il y a des bulles dans d’autres secteurs que l’immobilier. Cependant, tout le monde se rend compte que le mode de prise des décisions dans la politique économique chinoise diffère radicalement de ce que nous voyons en Europe et aux États-Unis. »

Les experts sont convaincus que les problèmes de l’économie chinoise ne doivent pas forcément provoquer son effondrement. En fait, Pékin parvient toujours non seulement à prévenir les crises mais encore à maintenir des rythmes élevés de croissance économique. Les analystes estiment néanmoins que les autorités chinoises seront obligées d’appliquer des réformes structurelles douloureuses, et notamment réduire la part des exportations et promouvoir la demande intérieure. Ces mesures éviteront au pays de basculer dans la crise, mais en contrepartie il faudra oublier les rythmes de croissance élevés de l’ordre de 8 à 10 %. T

http://french.ruvr.ru/2013_06_28/La-Chine-tiraillee-entre-la-crise-et-la-croissance-e-economique-4613/


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Le ministère palestinien des affaires étrangères apprécie la position du ministre finlandais

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Le ministère palestinien des affaires étrangères apprécie la position du ministre finlandais






Le ministère des Affaires étrangères, à Gaza, a apprécié la position du ministre de la Coopération internationale finlandaise Heidi Hatala qui a estimé que le blocus israélien sur la bande de Gaza entrave les grandes capacités de la population de Gaza pour la reconstruction et le développement.

"Il est donc nécessaire de mettre la pression pour mettre fin immédiatement à ce blocus", a déclaré Heidi Hatal.

Le ministère a appelé, dans un communiqué, publié aujourd’hui, et dont une copie a été reçue par le «Centre palestinien d'information», la République de Finlande à traduire leurs positions audacieuses sur des faits concrets et à soutenir le peuple palestinien et sa juste cause, afin de pouvoir récupérer ses droits complets confisqués par l'occupation israélienne depuis 1948.

Le ministère des Affaires étrangères a appelé toutes les parties sympathisantes avec le peuple palestinien et le monde libre à déterminer leur position vis-à-vis de l'occupant israélien, et à poursuivre leurs efforts dans le soutien des droits légitimes du peuple palestinien qui comprennent le boycott des produits et des marchandises produites dans les colonies sionistes dans les territoires palestiniens.


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Des affrontements en Égypte ont fait de nouvelles victimes

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Parmi les victimes est un citoyen américain, il a photographié l'événement sur commande de l'agence d'information. Des inconnus l'ont blessé à coups de couteau.

Après l'incident, le gouvernement américain a émis une recommandation à ses citoyens de ne pas se rendre en Égypte, en outre, certains employés sont autorisés à quitter l'ambassade au Caire.


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Rencontre sécuritaire peu médiatisée entre les Turcs et les Israéliens

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Rencontre sécuritaire peu médiatisée entre les Turcs et les Israéliens

Le journal hébreu Jerusalem Post a rapporté que le gouvernement israélien a gardé derrière un écran de fumée la nouvelle parlant d’un renforcement de la coopération entre le gouvernement israélien et le gouvernement turc, entre les services des renseignements des deux pays. Les chefs de ces services se sont réunis et ont qualifié leurs rencontres de positives.

De son côté, le journal turc Hürriyet Daily News a mentionné que le chef du service de renseignements extérieurs (Mossad) avait visité la Turquie pour discuter des développements de la situation en Syrie et des dangers à venir. Les deux chefs ont aussi discuté de l’affaire iranienne, de l’étendue de la coopération entre les deux pays concernant l’analyse des renseignements, de ces nouvelles parlant de l’encouragement d’un pays voisin de la Turquie à l’égard des manifestations qui agitent la Turquie.

Le chef israélien avait posé une demande pour se réunir avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan, et il attend la réponse, a ajouté le journal.


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